lundi 20 février 2017

Brèves du 20 Février 2017

Et si on faisait faire nos capotes en écailles de morues lusitaniennes, vous croyez qu’ils seraient contents, les bouffeurs de jelly dégueulasse même pas morte qu’elle bouge encore dans l’assiette ?

Ben non, car il n’est pas de secret digne de ce nom dans le milieu : comme la semaine, l’assiette, la clé, la vraie capote est anglaise !

Alors, messieurs les anglais, occupez-vous de faire rôtir des pucelles qui esgourdent des voix, limitez-vous à conduire vos autobus à deux étages qu’y a même pas de chauffeur au-dessus, complaisez-vous dans l’accomplissement de votre innommable tambouille qui ferait passer le pire des restauroutes pour un triple étoilé michelinesque, et adonnez-vous au simulacre de la reproduction avec la fougue et l’entrain d’un cochonnet sur la route des usines Olida ; mais surtout ne touchez plus à nos gloires nationales !

Certes, Laetitia Casta, notre Marianne à gros seins, émigra un temps chez vous mais c’était compréhensible : rien de tel pour garder la ligne mannequin que d’emménager à Londres. Les pubs ferment à vingt-et-une heures donc pour se pinter, tintin ; et en prime, tu bouffes rien, tellement c’est positivement dégueulasse…

N’empêche que les Jane Birkin, les Charlotte Rampling, les Twiggy, et autre Sandie Shaw, c’est en France qu’elles ont frayé dans le meilleur monde ! Eh oui, messieurs les Anglais, on les a tiré les premiers !

Alors, si vous voulez attenter à nos gloires nationales, à nos emblèmes hexagonaux, on vous refile bien volontiers Richard Clayderman, Marc Levy, Zaz, Line Renaud, Brigitte Bardot et Catherine Deneuve. Les trois dernières n’étant décidément plus attentables depuis la Guerre du Kippour…

Mais ne touchez pas à notre poulet amateur de pipes et de blanquette ! For le saké de la Couine, bas les pattes de Jules ! Vous nous en voulez vraiment à ce point pour Nelson à Trafalgar pour nous envoyer cette énième adaptation de Maigret ?

Evidemment, Rowan Atkinson est talentueux mais pour nous français, on s’attend à ce que Mister Bean fende l’armure de l’austère flic pour s’enfiler la tête dans une dinde…

Au crédit du téléfilm, c’est presque aussi soporifique et anesthésiant que la série avec Jean Richard qui fit les belles soirées de l’ORTF ; mais qui pourrait croire à cette reproduction, certes minutieuse, d’un Paris des années 1955 où les simples commissaires vivent dans ces appartements luxueux, et officient dans des bureaux aux dimensions ministérielles ?

Je passe sur la Traction immatriculée dix ans après l’époque donnée du téléfilm et les combinés téléphonique U43 généralisés dans la décennie suivante…

Ça n’est pas mauvais, bien entendu, mais la touche franchouillarde patinée à la poussière de la mémoire fait cruellement défaut… Janvier et Lucas ont des têtes de premiers de la classe, leurs sandwiches-bières ont un arrière-goût de rôti sauce à la menthe, et l’air de Pigalle que Maigret humait pour réfléchir ne sent plus le jupon frivole, le frouzi-frouzi coquinou ou l’entrejambe défourraillé de frais… Tout juste la naphtaline aseptisée…

Aseptisés, les échanges entre Tout-enk-Hamon-Tour et Mélenchonchon sont faramineusement loin de l’être. Déjà que le ménage à trois proposé avec le transparent Jadot fleurait bon les liaisons dangereuses ; on en est désormais à l’Alliance Impossible après le délicat surnom de croque-mort déquillé par le grande gueule d’extrême-gauche. Faut quand même reconnaître qu’Hamon ressemble énormément au marmot ronchon de la réclame, traité à grands coups de vermifuge Lune…

Lui, c’est plutôt le genre ravi de la crèche avec les oreilles en poignées de soupière options portières de la berline mal refermées. Avec son sempiternel air de doux-dingue fini à la pisse et oublié le jour de la distribution de la jugeote élémentaire, François Bayrou tente de se faire une petite place dans le marigot politocard pré-présidentiel : il a annoncé sur les antennes de Radio-Gave-de-Pau et Télé Béarn qu’il ferait mercredi une déclaration sur sa candidature ou sa non-candidature. Ce serait limite impoli de clamer publiquement à quel point on s’en cocntretamponne le coquillard avec une demi-patoune de tripotanus nain fossilisé et enfariné à la T55 classique…

Après Mon curé chez les Russes, et sa déclinaison apicole Mon curé chez les ruches, avec de belles têtes à cloques, voici La Blonde chez les loukoums. Marinette, qui a tout intérêt à se faire oublier dans l’hexagone, s’en va quémander une respectabilité internationale en allant frapper aux portes. Qui généralement se referment sur sa french manucure, sauf au Liban où le président Aoun l’a accueilli avec tout le protocole nécessaire et autant de chaleur qu’une bombonne d’azote liquide sur la banquise…

De la banquise au désert de Gobi, celui que l’on doit vraisemblablement retrouver dans la boîte crânienne du Connard à l’Orange, qui fête aujourd’hui son moisiversaire à la Maison Blanche, un mois de catastrophes et de bévues qui feraient passer Pierre Richard et François Hollande pour des amateurs.

La dernière en date de la moumoutte casimiresque, le faux attentat suédois dénoncé samedi lors d’un discours quelconque, qui a fait marrer toute la planète, et accessoirement se demander aux autorités suédoises ce que Trump avait fumé ?

Peut-être le produit de ce jardinage à domicile dans un appartement du bassin d’Arcachon, qui renfermait deux serres de 38 plants de cannabis. Ah, vu le nombre de conneries débitées au centimètre carré, il lui faut au moins ça, au connard à l’orange, pour une consommation journalière…

Quoi qu’il en soit, le seul attentat qu’on ait pu relever en Suède, c’eut été à la rigueur le léchouillage des trois centimètres de fond de teint d’un candidat par le présentateur du Melodifestivalen, sélection suédoise pour l’Euromachintruc. Ah oui, si vous aimez ça, on vous en tartine pendant un mois tous les samedis… Et ça fait des scores d’audiences de près de trois-quarts de la population. Mais ce n’est pas l’exception culturelle à la française, les Aminimir qui mate Bruel en slip dans les coulisses des Enfoirés, ou le Con de l’Alma…

Et le 20 février 1967 naissait Kurt Cobain, l’idole de la Grunge Génération, hippie postmodernes pas trop propres qui pourtant reste dans les mémoires pour une séance en bermuda de jeans dans une piscine. Kurt Cobain aurait cinquante ans… Et ça, ça vous fout un de ces coups de vieux derrière les oreilles… Tiens, j’vais aller me faire un pisse-mémé, moi…

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