Et si on
faisait faire nos capotes en écailles de morues lusitaniennes, vous croyez qu’ils
seraient contents, les bouffeurs de jelly dégueulasse même pas morte qu’elle
bouge encore dans l’assiette ?
Ben non, car
il n’est pas de secret digne de ce nom dans le milieu : comme la semaine,
l’assiette, la clé, la vraie capote est anglaise !
Alors,
messieurs les anglais, occupez-vous de faire rôtir des pucelles qui esgourdent
des voix, limitez-vous à conduire vos autobus à deux étages qu’y a même pas de
chauffeur au-dessus, complaisez-vous dans l’accomplissement de votre innommable
tambouille qui ferait passer le pire des restauroutes pour un triple étoilé
michelinesque, et adonnez-vous au simulacre de la reproduction avec la fougue
et l’entrain d’un cochonnet sur la route des usines Olida ; mais surtout
ne touchez plus à nos gloires nationales !
Certes,
Laetitia Casta, notre Marianne à gros seins, émigra un temps chez vous mais c’était
compréhensible : rien de tel pour garder la ligne mannequin que d’emménager
à Londres. Les pubs ferment à vingt-et-une heures donc pour se pinter, tintin ;
et en prime, tu bouffes rien, tellement c’est positivement dégueulasse…
N’empêche que
les Jane Birkin, les Charlotte Rampling, les Twiggy, et autre Sandie Shaw, c’est
en France qu’elles ont frayé dans le meilleur monde ! Eh oui, messieurs
les Anglais, on les a tiré les premiers !
Alors, si
vous voulez attenter à nos gloires nationales, à nos emblèmes hexagonaux, on
vous refile bien volontiers Richard Clayderman, Marc Levy, Zaz, Line Renaud,
Brigitte Bardot et Catherine Deneuve. Les trois dernières n’étant décidément
plus attentables depuis la Guerre du Kippour…
Mais ne touchez
pas à notre poulet amateur de pipes et de blanquette ! For le saké de la
Couine, bas les pattes de Jules ! Vous nous en voulez vraiment à ce point
pour Nelson à Trafalgar pour nous envoyer cette énième adaptation de Maigret ?
Evidemment,
Rowan Atkinson est talentueux mais pour nous français, on s’attend à ce que
Mister Bean fende l’armure de l’austère flic pour s’enfiler la tête dans une
dinde…
Au crédit du
téléfilm, c’est presque aussi soporifique et anesthésiant que la série avec
Jean Richard qui fit les belles soirées de l’ORTF ; mais qui pourrait
croire à cette reproduction, certes minutieuse, d’un Paris des années 1955 où
les simples commissaires vivent dans ces appartements luxueux, et officient
dans des bureaux aux dimensions ministérielles ?
Je passe sur
la Traction immatriculée dix ans après l’époque donnée du téléfilm et les
combinés téléphonique U43 généralisés dans la décennie suivante…
Ça n’est pas
mauvais, bien entendu, mais la touche franchouillarde patinée à la poussière de
la mémoire fait cruellement défaut… Janvier et Lucas ont des têtes de premiers
de la classe, leurs sandwiches-bières ont un arrière-goût de rôti sauce à la
menthe, et l’air de Pigalle que Maigret humait pour réfléchir ne sent plus le
jupon frivole, le frouzi-frouzi coquinou ou l’entrejambe défourraillé de frais…
Tout juste la naphtaline aseptisée…
Aseptisés,
les échanges entre Tout-enk-Hamon-Tour et Mélenchonchon sont faramineusement
loin de l’être. Déjà que le ménage à trois proposé avec le transparent Jadot
fleurait bon les liaisons dangereuses ; on en est désormais à l’Alliance
Impossible après le délicat surnom de croque-mort déquillé par le grande gueule
d’extrême-gauche. Faut quand même reconnaître qu’Hamon ressemble énormément au
marmot ronchon de la réclame, traité à grands coups de vermifuge Lune…
Lui, c’est
plutôt le genre ravi de la crèche avec les oreilles en poignées de soupière
options portières de la berline mal refermées. Avec son sempiternel air de
doux-dingue fini à la pisse et oublié le jour de la distribution de la jugeote
élémentaire, François Bayrou tente de se faire une petite place dans le marigot
politocard pré-présidentiel : il a annoncé sur les antennes de
Radio-Gave-de-Pau et Télé Béarn qu’il ferait mercredi une déclaration sur sa
candidature ou sa non-candidature. Ce serait limite impoli de clamer
publiquement à quel point on s’en cocntretamponne le coquillard avec une
demi-patoune de tripotanus nain fossilisé et enfariné à la T55 classique…
Après Mon
curé chez les Russes, et sa déclinaison apicole Mon curé chez les ruches, avec
de belles têtes à cloques, voici La Blonde chez les loukoums. Marinette, qui a
tout intérêt à se faire oublier dans l’hexagone, s’en va quémander une
respectabilité internationale en allant frapper aux portes. Qui généralement se
referment sur sa french manucure, sauf au Liban où le président Aoun l’a
accueilli avec tout le protocole nécessaire et autant de chaleur qu’une
bombonne d’azote liquide sur la banquise…
De la
banquise au désert de Gobi, celui que l’on doit vraisemblablement retrouver
dans la boîte crânienne du Connard à l’Orange, qui fête aujourd’hui son moisiversaire
à la Maison Blanche, un mois de catastrophes et de bévues qui feraient passer
Pierre Richard et François Hollande pour des amateurs.
La dernière
en date de la moumoutte casimiresque, le faux attentat suédois dénoncé samedi
lors d’un discours quelconque, qui a fait marrer toute la planète, et
accessoirement se demander aux autorités suédoises ce que Trump avait fumé ?
Peut-être le
produit de ce jardinage à domicile dans un appartement du bassin d’Arcachon,
qui renfermait deux serres de 38 plants de cannabis. Ah, vu le nombre de
conneries débitées au centimètre carré, il lui faut au moins ça, au connard à l’orange,
pour une consommation journalière…
Quoi qu’il en
soit, le seul attentat qu’on ait pu relever en Suède, c’eut été à la rigueur le
léchouillage des trois centimètres de fond de teint d’un candidat par le
présentateur du Melodifestivalen, sélection suédoise pour l’Euromachintruc. Ah
oui, si vous aimez ça, on vous en tartine pendant un mois tous les samedis… Et
ça fait des scores d’audiences de près de trois-quarts de la population. Mais
ce n’est pas l’exception culturelle à la française, les Aminimir qui mate Bruel
en slip dans les coulisses des Enfoirés, ou le Con de l’Alma…
Et le 20
février 1967 naissait Kurt Cobain, l’idole de la Grunge Génération, hippie
postmodernes pas trop propres qui pourtant reste dans les mémoires pour une
séance en bermuda de jeans dans une piscine. Kurt Cobain aurait cinquante ans…
Et ça, ça vous fout un de ces coups de vieux derrière les oreilles… Tiens, j’vais
aller me faire un pisse-mémé, moi…
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