jeudi 23 février 2017

Brèves du 23 Février 2017

Desproges affirmait il n’y a pas si longtemps qu’il suffisait de lire Minute pour parcourir Sartre en ses deux chefs d’œuvre, puisqu’on avait la Nausée et les Mains sales…

Etonnant, non ? Voire ! Mais, contradictoire ? Pour une feuille de chou qui soutient ouvertement les idéologies de ceux qui se vantent d’avoir les mains propres, ça fait tache, ne trouvez-vous pas ?

Conscient de m’ingurgiter suffisamment de grosses merdes durant la semaine (et encore ne suis-je les programmes de la première chaîne de l’ORTF qu’à doses hahnemanniennes), entre les torches-culs du lundi, les interviews de Karine Lemarchand, et les chansons de Louane ; je ne suis que fort peu enclin à me fader la lecture de ce brûlot extrémiste hebdomadaire, fût-ce avec des gants ignifugés garantis « sidérurgie et hauts-fourneaux ».

Et pourtant, ce matin, alors que trempant innocemment ma biscotte beurrée dans une généreuse tasse de chocolat au lait, je parcourais d’un doigt distrait et d’un œil aventureux (à moins que ce ne soit le contraire, et inversement), les gazouillis d’un oiseau bleu, je sentis poindre la nausée.

Pas le petit écœurement de pédé qui vous vrille les tripes quand votre matou vous ramène amoureusement une souris éviscérée et qu’il la love avec toute sa perversion au creux de votre épaule entre les draps propres, non. Pas l’aversion qui vous fait faire les yeux blancs dès que vous entendez « Libérée, délivrée » couinée par l’insupportable Reine des Neiges pour la soixante-quinzième fois de la journée, non plus. Et encore moins la répugnance viscéralement chevillée au bide par des tirefonds de 48 par la phobie paralysante de lire un édito de dix lignes signé yann Moix, pas davantage !

La nausée… Ze nausée, celle qui vous donne incontinent l’envie irrépressible de dégobiller vos trois derniers repas et deux litres de bile (en serrant les dents pour retenir les plus gros morceaux, on est gourmet ou on ne l’est pas et on s’envoie un double scheisse burger au Ma-Queue-Donald du coin).

Le gazouilleur, pourtant réputé pour être un vecteur de nouvelles fraîches voire nunuches, entre la Voix de son mètre, Willy Rovelli, ma magnifaïque Chérie, et la mère Beaugrand, autant vous dire que ça vole au niveau du slip et du tampon O.B., nous livra une nouvelle insoutenable.

David Duke, ancien responsable du Ku Klux Klan, apportait son soutien à Marinette et disait son admiration pour son père, Neuœil de Montretout. Eh oui, quand on nous affirmait que le Front National avait changé, c’est surtout dans le logo, et la virilité de ses instances dirigeantes. Pour le reste, ça sent toujours autant le vert-de-gris, le claquement de bottes place de l’Opéra devant la Kommandantur et le gaz dans de mortelles chambres définitivement mal aérées…

Leur chambre nuptiale aussi renfermera des odeurs légères et des fragrances musquées de nuits agitées et tumultueuses, d’étreintes passionnées et de couloirs à prouts largement vaselinés… C’est véritablement le couple de l’année, la sensation de ces derniers jours. François et Manu, c’est l’alliance du vieux politocard chenu mais pas beau à en faire exploser les miroirs et du bellâtre sans fondement autre que le sien moulé dans un boxer à dix boules l’unité et programmatiquement vide, bien que se faisant régulièrement remplir par la porte arrière par son béguin de toujours la Galette Fourrée…

François et Manu, c’est le mariage de la carpe et du lapin, et pas seulement parce que l’une est farcie dans la cuisine ashkénase et que l’autre honore si rapidement ses partenaire qu’on pourrait croire qu’il cherche à baiser tous les français façon Hollandouille Premier…

François et Manu, la promesse d’un lendemain meilleur pour la France, de jours qui chantent avec Saint Honoré des Vieux Choux Fleurs à l’Elysée en Reine de France et le Cave de Pau à Matignon en tâcheron qui se mange toutes les merdes du parcours…

François et Manu, hier le ravi de la crèche qui envoyait des piques au caramboleur de vieilles chattes dépoilées et fusillant sa candidature présidentielle ; aujourd’hui le radar d’esgourdes reluit la sulfateuse à chantilly du Saint-Honoré… C’est beau l’amour, c’est beau l’opportunisme politique…

François et Manu, la meilleure chose qui pouvait arriver à la démocratie française pour éviter qu’une folle honteuse et un gros naze n’aboutissent au pinacle des responsabilités. Mais si c’est pour laisser la place à une folle honteuse et à une grosse naze, c’est pas forcément mieux…

François et Manu, la promesse de savoureuses prises de becs façon « Cage aux Folles » quand la ferveur des premières amours et des premiers mois aura retombé façon soufflé trop cuit. Manu lui mettra sans doute dans la gueule (rien de dégueulasse, hein !) qu’il le raillait, lui le mec sans programme, avant de lui proposer une alliance juteuse et profitable.

Railler un mec sans programme… Tout un programme ! Ma foi, pour une fois qu’il en avait un, le Cave de Pau…

Dommage par contre que la fripée de la Madrague, la vert-de-grisée du bulbe, Brigitte Bardot, ne démontre encore une fois qu’elle fuit définitivement de la cafetière, elle qui, au temps de sa splendeur anatomique, fit mourir d’apoplexie tant de célibataires et de vieux militaires dans la pénombre complice et humide de petites salles de quartier.

Dans une tribune, elle dénonce telle une Pasionaria hors d’âge et bercée trop près du mur, les hommes politiques français accusés selon Bribri de ne rien faire pour mettre un terme à l’atroce souffrance des animaux. C’est vrai qu’avec ce tromblon lécheuse de pines chez la Première Dauphine Philipopo comme porte-parole autoproclamée de la cause animale, y a de quoi souffrir au-delà du raisonnable… Heureusement qu’on a renforcé la loi sur la fin de vie, on va ptet avoir un cobaye pour tester le processus…

Et le 23 février 2000, disparaissait à l’âge de 42 ans Ofra Haza, chanteuse israélienne mondialement connue pour le tube « Im nin alu » de 1988, mais qui avait fait ses premières armes à l’international lors du Concours Eurovision 1983 où elle remporta une brillante médaille d’argent avec une chanson enjouée, « Hi », qui signifie « vivant ». Peu prémonitoire, en ce qui la concernait… 

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