mardi 28 février 2017

Brèves du 28 Février 2017

« Toi toi ma belle Andalouse, aussi belle que jalouse
« Quand tu danses le temps s'arrête, je perds le nord, je perds la tête
« Toi ma belle Espagnole, quand tu bouges tes épaules
« Je n'vois plus le monde autour, c'est peut-être ça l'amour… »

Et après, on s’étonne que Woody Allen veuille envahir la Pologne en écoutant du Wagner… Perso, un refrain de la Gitane sans filtre, et je suis tout prêt, tel un Don Quichotte de la Manche moderne, à aller bouter tous ces piches hors de leur Gitanie natale avec force lance-flammes sur les braseros et grenades incendiaires sur les caravanes…

Mais qu’il se la boucle, la gratouilleuse de guitare façon Gypsy Kings version Gay Pride ! On peut pas lui faire fermer son grand clapet à conneries ? Faites quelque chose, n’importe quoi ! Un bâillon, un demi-muid de purée de pâte de jujube solubilisée, une bétonnière de béton armé, la bite à Cyril Féraud en position sulfatage imminent… Mais qu’il se taise !

On n’en peut plus de sa soupe au chorizo fadasse dilué dans les litres de Biactol et frotté à la paella sous-vide ! Ras les esgourdes de ses vocalises de foldingue du falbalas tuyautées à la Marlboro rouge et renvoyées par un tuyau de poêle mal nettoyé !

Surtout que Monsieur la Gitane sans Filtre n’est pas non plus sans reproches… Il tremperait dans des choses pas très reluisantes, voire carrément louches (comme dirait Clarence, le lion de Daktari). Kendji serait impliqué dans une vaste fraude pour passer le permis de conduire… Il aurait carrément acheté son code… Faut dire que l’option « caravane », ça coûte un bras…

Lui aussi, faudrait qu’on arrive à le faire taire…Puisqu’à chaque fois qu’il met le peton dehors pour inaugurer un truc plus ou moins improbable, il se passe quelque chose. Rappelez-vous : Quand il a voulu aller inaugurer Encula Merkel, son avion était foudroyé ; quand il a voulu étrenner Julie avec un croissant tout neuf, croustillant et tout, il s’est fait gauler par tous les paparazzis de la capitale ; quand il veut prononcer un discours en extérieur, il se fait rincer avec la constance d’un métronome stoïque…

Et là, alors qu’il inaugurait la nouvelle ligne de TGV en Charente, un des tireurs d’élite placés sur les toits pour assurer sa sécurité avait mal enclenché la sécurité de son soufflant et a tiré un coup, blessant deux personnes du public… S’il vient à la maison, j’envoie mes proches à la campagne, loin !

Pauvre Hollandouilles… J’en viendrai presque à le plaindre, l’adipeux élyséen avec sa cravate de guingois, sa calvitie passée au brou de noix et ses costumes de chez Prénatal… Non seulement, il est arrivé à louper avec une maestria qui confine au génie tout son quinquennat, mais en plus, l’opinion publique s’acharne avec l’obstination du matador sur un toro qui ne veut pas déquiller à lui chercher de spoux dans la moumoutte.

François Baroin, vous savez, ce genre d’Harry Potter vieux avec la voix de Barry White enroué, balance la première salve en remarquant que Pépère n’est pas là pour faire une tournée d’adieux, c’est pas Aznavour… Et pourtant, le fameux « Mes emmerdes » du petit qu’à l’son court irait comme un gant au culbuto sudoripare…

Encore plus à droite, disons carrément à l’extrême de l’extrême, Gilbert Collard, une sorte de Cambadélis facho en plus adipeux et surmonté d’une méchasse graisseuse, croit faire de l’humour en ricanant, à propos du Tout-Mou et le respect des fonctionnaires, qu’Hollande qui donne des leçons, c’est Disneyland. Et Marine qui dirige le pays, c’est le Parc Astérix-Birkenau ?

J’aime pas dire du mal des confrères, mais là, j’aurais tendance à l’employer en deux mots concernant Bébert la Mèche, car ce baveux, déjà mouillé jusqu’au goitre dans des affaires pas clean, a soumis aux députés une proposition de résolution visant à suspendre les poursuites à son encontre… On n’est jamais mieux servi…

A rester dans la fachosphère, Marinette a fait son périple auprès des bouseux en allant serrer le cul des vaches et caresser les mains de électeurs. Et en a profité pour lâcher qu’il fallait franciser les aides aux agriculteurs…Que le premier qui comprend me fasse signe, il ne me semblait pas que les subsides étaient distribués en moldo-slovaque ou en billets guatémaltèques d’avant la dévaluation de 1903…

Nul besoin de décodeur, en revanche pour David Rachline, directeur de campagne et peigneur dans le sens du poil en chef de la Blonde, ce matin sur Inter. Face au micro vipérin de la Patoune Cohen remontée comme un coucou suisse face à une Swatch made in China, Rachline a été d’une clarté parfaite, puisqu’il a fait pendant trente minutes la danse autour du pot, sans jamais commettre l’erreur d’y tomber, même par inadvertance. Pareil aux légendaires et inamovibles fiches guy-luxiennes, parfaites pour les généralités globales en diptéro-sodomisatrices, irrémédiablement inopérantes pour le menu détail…

Vous me direz que question enfilage de mouches et de vide programmatique, le Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs se pose là…

De l’autre côté de l’échiquier politocard, des nouvelles de l’émiettage de la gauche, avec les réformateurs du PS qui lancent une fronde contre Hamon-tête-de-fion, qui représenterait une gauche radicalisée, et refusent de lui accorder leur parrainage. Ambiance rue de Solférino ? Les roquettes volent bas, mais on peut s’attendre à une accalmie en fin de journée avec des lâchers de gaz moutarde sporadiques…

Alors qu’on le connaissait courageux voire quelque peu casse-cou dans son émission Ushuaia, Nicolas Hulot nous la joue mou du gland et p’tite bite dans le calebut, en affirmant, débordant de fausse modestie, qu’il a refusé d’être candidat à la présidentielle par crainte de se retrouver au second tour… La phobie de la possibilité de victoire…ça va intéresser du monde, à Saint Anne…

Et pour finir sur une note animalière quoique parfaitement cinoque, il faut noter à Clermont-Ferrand l’attaque à la voiture-bélier d’un Jardiland pour voler… un cacatoès ! Franchement… une boule de poil qui pue et qui braille des sons vaguement humains à longueur de journée… Y a des masos partout…

Et le 28 février 1946 voit la parution du tout premier numéro du quotidien sportif français L’Equipe, crée par Jacques Goddet pour succéder à l’Auto. Journal favori des sportifs du dimanche en jogging lycra qui colle aux bonbons qui matent Téléfoot, L’Equipe sera à l’origine de la création de la Coupe d’Europe des Clubs champions. Et pendant ce temps, la déforestation avance… 

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lundi 27 février 2017

Brèves du 27 Février 2017

« On n'est jamais trop aidé
« Trop ai-, trop aidé
« On a toujours grand besoin
« D'un petit coup de main
« Ça c'est certain
« On n'est jamais trop aidé
« Trop ai-, trop aidé
« Rien ne vaut un coup de piston
« Comme dirait tonton… »

Ne déplaise aux amateurs de chanson à texte et autres branlettes intellectuelles sur une antienne déprimante, les paroles de cette mémorable chanson de 1975 interprétée par Cyril D’Artonn et Gérald St Michel repoussent d’encore au moins un bon cran les limites du bon goût le plus élémentaire, du jeu de mot de 2,50 Francs et de la calembredaine hasardeuse comme même les pires sociétaires des Grosses Têtes ne tentent plus au micro de Radio Luxembourg depuis 1979…

C’est en vérité tout le sel de la collection de disques, lorsque le hasard fripon, au détour d’une brocante miteuse, vous met soudain entre les pognes un de ces obscurs 45-tours qui se sont assurément plus facilement écoulés en promo que dans les bacs des disquaires, où le kitsch de la pochette le discute indiscutablement à la vacuité des paroles, à l’orchestration à l’orgue Bontempi désaccordée et à la justesse de chant toute relative des interprètes… 

Et une fois nettoyé, lorsque vous posez la rondelle de vinyle sur la platine et que le bras au bout duquel émerge fièrement le saphir effleure la surface noire tournant à l’infini à 45 tours/minute, vous vous dites que finalement, les pires rengaines eurovisuelles norvégiennes des années 60 sont définitivement des chefs d’œuvre littéraires qui rendraient des points aux plus sublimes pages de Totor Hugo…

Passe encore qu’il se soit trouvé des auteurs pour pondre des âneries de dimension intergalactique et des chanteurs pour les vocaliser, faut bien faire bouillir l’eau des pâtes ; il est d’autant plus étonnant de constater que des compagnies de disques établies, RCA-Victor pour ne pas les nommer dans le cas présent, aient eu la faiblesse d’accepter de commercialiser des trucs pareils…

Il fallait clairement avoir des couilles au cul, et vu la binette du duo de chanteurs, on se doute fortement qu’il ne s’agissait que rarement des leurs, pour chanter des couplets aussi tendancieux à l’époque… C’est qu’on ne faisait pas son coming out aussi facilement sous Giscard…

C’est que de nos jours, les choses ont bien évolué, avec tout ce qu’ils nous envoient dans la lune, comme dirait Tom Daley, le plongeur anglais à moulebite bien rembourré, ou encore Laurent Ruquier qui explore chaque samedi soir dans son émission la face cachée du plus grand des astres (voire en un seul mot) des chroniqueurs, Yann Moix…

Evolué, évolué… Disons-le vite avec le débit de mitraillette de Françoise Sagan, car entre les candidates de téléréalité au QI de fossile de cloporte et les positions rétrogrades, à mi-chemin entre l’inquisition et le lutrin, de Putride Cageot, on se demande si l’on a vraiment pris des bottes de sept lieues depuis le Moyen-Âge…

Même de nos jours, on prend des précautions de rosière pour annoncer à la ville et au monde que l’on préfère la merguez au loukoum… Regardez Saint Honoré des Vieux Choux-Fleurs, que tous pensaient tambourineur dans le fond des vieux caquelons entartrés et qui se révèle aussi enfourneur de Gallette Fourrée crème saveur Macaron…

Tellement soucieux de ne pas fusiller ses chances de diriger l’hexagone dans deux mois, Manu déballe les outils dans une longue interview dans Têtu, et affirme que s’il avait été homosexuel, il l’aurait dit et il le vivrait… Ben voyons ! C’est un peu comme si Beaugrand, Jeanfi et Steevy vous soutenaient, les yeux dans les yeux et la main dans le slip, qu’ils raffolent de gros nichons…

Et pendant ce temps, au Salon de l’Agriculture, tandis que les parisiens amusés viennent humer la délicate odeur de la bouse (alors qu’il leur suffit d’ouvrir un livre de Zemmour pour parvenir au même résultat, en plus corsé), certains politocards désargentés en sont réduits à faire des selfies pathétiques dans des enclos de vaches définitivement traumatisées par leurs tenues de smicardes daltoniennes, à l’instar de Christine Boutin, qui n’a pas compris qu’on faisait les photos à l’extérieur des stands… A moins qu’elle ne veuille elle aussi se faire caresser la croupe…

Quoi qu’il en soit, une nouvelle de taille, qui fera sans nul doute la une des prochaines éditions de iTélé, ou plutôt de C News, le nouveau nom façon emplâtre sur jambe de bois de la chaîne à Bolloré, qui a placé une équipe jeune, dynamique, moderne : Elkabbach, PPDA, Rachid Arab, Marc Menant, neuf cent seize ans à eux quatre, sans la TVA. C News, la seule télé en noir-et-blanc de l’ère moderne qu’on peut joindre par télex et au SVP 69.69…

Et puis, ça ira si bien avec les impers mastic de la Grande Cazeneuve qui rappellent l’époque bénie de la Rue de Lauriston et des baignoires… Bernardino nous a piqué une colère limite caca nerveux en estimant « pas responsables » les propos de Toutensourcil qui déplorait que le Gouvernement ait laissé installé un climat de quasi-guerre civile… Pas responsable, pas responsable…Mais plutôt bien observé…

Quand on en arrive à malmener les convois de skinheads et d’avinés bas du béret de Marinette et de la Première Dauphine, à sodomiser accidentellement à Aulnay, à pénéloper à l’insu de son plein gré et à se payer notre terrine dans tous les média, voire à décorer de tags orduriers la statue de la Momie du Caire, celle dont le frère est presbyte, on se dit que finalement, on attend l’allumette qui foutra le feu à la poudrière nationale…

Eux, ils risquent fort de mettre le feu au string des eurofolles du falbalas de la chose eurovisuelle au mois de mai prochain. Oleksandr Skichko, Volodymyr Ostapchuk, and Timur Miroshnychenko sont en effet les trois messieurs, ou prétendus tels, qui présenteront les trois shows du Concours Eurovision de la Chanson. Le Con de l’Alma a du souci à se faire, rien de comestible à se flanquer dans le minou là-dedans ; ils paraissent pédés comme des phoques à la Gay Pride…

Eux, ils ont peut-être été pris par le train, mais son accdeption la plus noble. Eux, ce sont les cheminots de France, dont le film de René Clair, « La Bataille du rail », sorti le 27 février 1946, retrace leur résistance pendant la Seconde Guerre mondiale, les efforts de ces derniers et leurs sabotages pour perturber la circulation des trains pendant l'occupation nazie. Un film solide, qui ne déraille jamais… 

vendredi 24 février 2017

Brèves du 24 Février 2017

Je vous préviens tout de suit qu’aujourd’hui, ça ne va pas lambiner ! Ah que non, on ne conservera pas de mou dans la corde à nœud, ni de langueurs monotones qui bercent mon cœur au son moelleux des longs sanglots des violons de l’automne. Car on va faire du rapide !

Je vais tenter de vous livrer la première chronique à la sauce éjaculation précoce, le truc qu’on veut efficace mais qui vous reste dans les mains (ou ailleurs, tout dépend l’usage que vous en faites…).

Dans ce voyage dans les contrées des voluptés littéraires à partir de la Gare de Lyon, vous aurez à peine le temps d’ôter votre soutif ou votre boxer mouleburnes que je serais déjà en train de décharger sur le Vieux Port (voire sur la vieille truie, pour ne décevoir personne…).

Je vais tâcher (c’est bien le cas de le dire si vous louper la cible) de vous balancer les infos aussi vite que le pov’monsieur qui bazarde la sauce salade dans la frisée de madame avant même de lui avoir joué un solo de clarinette à jus…

Ah écoutez, je sais que pour certains d’entre-vous, vous avez le cerveau comme un Diesel ou la comprenotte en mode ralenti, vous nécessitez une mise en jambes, un graissage des pistons et un échauffement nécessaire du neurone encore potable ; et que vous râlerez de vous voir servis aussi rapidement que dans une cafétéria de l’A9 un samedi de grands départs en pleine heure de pointes.

A ce propos, il paraît que dans certains restauroutes, ils fournissaient des fourchettes à huit dents, histoire de manger plus rapidement.

Alors, donnez-moi un clavier à huit dents, histoire que je vous clavinote encore plus rapidement les futilités anecdotiques de ce vendredi !

Anecdotique, la flagrante désunion de la gauche, encore plus gauche qu’un François Hollande dopé au lexomil dans un costume de sumo dégonflé ? Voire ! Alors que la Méluche nous beugle sur tous les tons que l’union de son front de gauche et Hamon-la-Fronde à cause d’un mot malheureux, l’échantillon prétendument socialiste se claquemure dans un silence qui ne présage rien de bon sur les futurs scores présidentiels du corbillard socialo…

Echantillon, parce que je fus surpris d’apprendre qu’Hamon-la-Fronde ne mesurait qu’un mètre soixante-neuf… Rien d’érotique quand on voit sa tronche de réchappé un bocal de formol de l’Institut de Médecine…

Lui, on dirait qu’il s’est réchappé par miracle d’une méga-partouze BCBG à la Maison de la Radio tant le Saint honoré des Vieux Choux-Fleurs cultive ce côté de follasse un peu honteuse et de Kennedy-wannabe hexagonal. En tout cas, depuis sa nuit de noces avec le Cave de Pau, on ne le tient plus, la gaufrette fourrée à la Galette… Il fume des Gitanes sans filtre (non, non, pas Kendji à priori), il conduit sans ceinture, il s’est abonné à Jeune et Jolie… Il a même poussé l’inconscience jusqu’à dévoilé quelques pans de son programme économique !

Un déglingo, ce Macaron ! D’autant plus qu’il veut exonérer plus de 80 % des français de la taxe d’habitation. Mais non, c’est pas une promesse purement électoraliste qu’on jettera aux orties dès le huit mai en prétextant l’héritage du précédent Gouvernement…

Surtout qu’il se sent pousser des ailes (à défaut de sentir la Galette Fourrée pousser ailleurs…), Manu Micron. Quand on sait que deux français sur trois approuvent son alliance avec le Ravi du cirque de Gavarnie… Finalement, les français acceptent plutôt bien le mariage pour tous…

Je serais le Confiseur de troufignards classés VSOP, je demanderai à mon nouveau mari de se boucler le robinet à conneries au ruban adhésif méga collant et de le garder jusqu’au lendemain du second tour. Parce que ça tue le mythe d’entendre le Cave de Pau ramer façon D’Aboville pour justifier son retournement de veste, après des mots « plutôt rugby » envers son nouveau copain… Rugby… Vous les voyez, sur un stade face au Calendrier des Dieux du Stade ? Ils font pas une mi-temps… Et y en a un qui s’éborgne avec sa gaule… Et c’est pas Esgourdes-au-vent…

Ce qui n’est pas dans le vent, c’est la promesse du revenu universel, grosse ficelle élimée dégainée par Hamon-la Fronde pour s’aliéner le vote des assistés étatiques. Six salariés sur dix y sont opposés. Heureusement que les socialos sont à l’écoute des français de base…

Elle, alors que de plus en plus de personnes l’écoutent, elle a refusé de se faire entendre. Paradoxal ? A peine ! Marinette a posé un niet définitif aux enquêteurs dans son affaire d’emplois fictifs. Attention de ne pas l’énerver, elle va débarquer avec les Panzer et la Grosse Bertha si on la chauffe, la Blonde Vert-de-gris…

Allez, pour vous calmer, pourquoi ne pas aller faire une sortie digestive et sympathique au Salon de l’Agriculture ? Un repérage promotionnel pré-électoral serait plus exact, tant il est flagrant que les politiques qui se hasardent à se saloper les godasses de grands faiseurs à un smic la demi-paire n’ont que les prochaines élections en tête.

Le Salon de l’Agriculture ouvre ses portes ce week-end à Paris, l’occasion pour l’aréopage politique de serrer des paluches à tour de bras et de caresser des culs de vache (le premier servant à s’essuyer après le second) et de déguster des saucissons gras, des vins aigres et des fromages tournés… Et ayons une pensée émue pour Régine, Nadine Morano, Magloire, Zaz, obligées chaque année d’acheter deux billets pour le Salon : un pour rentrer et un pour sortir…

Sortir, Amandine le fit le 24 février 1982, à Clamart… Rien de bien révolutionnaire, me direz-vous, sauf qu’Amandine, qui travaille aujourd’hui dans le domaine de la santé, fut le premier bébé-éprouvette français, le tout premier enfant conçu par la fécondation in-vitro. Et pas le premier in-vitraux, pas besoin d’aller faire des cochoncetés dans les sacristies. Pratique si vous lâchez la purée trop précipitamment, vous pouvez toujours tout récupérer dans un Tupperware, et tenter de faire plaisir à madame avec une FIV… Faut pas gâcher, quoi…

jeudi 23 février 2017

Brèves du 23 Février 2017

Desproges affirmait il n’y a pas si longtemps qu’il suffisait de lire Minute pour parcourir Sartre en ses deux chefs d’œuvre, puisqu’on avait la Nausée et les Mains sales…

Etonnant, non ? Voire ! Mais, contradictoire ? Pour une feuille de chou qui soutient ouvertement les idéologies de ceux qui se vantent d’avoir les mains propres, ça fait tache, ne trouvez-vous pas ?

Conscient de m’ingurgiter suffisamment de grosses merdes durant la semaine (et encore ne suis-je les programmes de la première chaîne de l’ORTF qu’à doses hahnemanniennes), entre les torches-culs du lundi, les interviews de Karine Lemarchand, et les chansons de Louane ; je ne suis que fort peu enclin à me fader la lecture de ce brûlot extrémiste hebdomadaire, fût-ce avec des gants ignifugés garantis « sidérurgie et hauts-fourneaux ».

Et pourtant, ce matin, alors que trempant innocemment ma biscotte beurrée dans une généreuse tasse de chocolat au lait, je parcourais d’un doigt distrait et d’un œil aventureux (à moins que ce ne soit le contraire, et inversement), les gazouillis d’un oiseau bleu, je sentis poindre la nausée.

Pas le petit écœurement de pédé qui vous vrille les tripes quand votre matou vous ramène amoureusement une souris éviscérée et qu’il la love avec toute sa perversion au creux de votre épaule entre les draps propres, non. Pas l’aversion qui vous fait faire les yeux blancs dès que vous entendez « Libérée, délivrée » couinée par l’insupportable Reine des Neiges pour la soixante-quinzième fois de la journée, non plus. Et encore moins la répugnance viscéralement chevillée au bide par des tirefonds de 48 par la phobie paralysante de lire un édito de dix lignes signé yann Moix, pas davantage !

La nausée… Ze nausée, celle qui vous donne incontinent l’envie irrépressible de dégobiller vos trois derniers repas et deux litres de bile (en serrant les dents pour retenir les plus gros morceaux, on est gourmet ou on ne l’est pas et on s’envoie un double scheisse burger au Ma-Queue-Donald du coin).

Le gazouilleur, pourtant réputé pour être un vecteur de nouvelles fraîches voire nunuches, entre la Voix de son mètre, Willy Rovelli, ma magnifaïque Chérie, et la mère Beaugrand, autant vous dire que ça vole au niveau du slip et du tampon O.B., nous livra une nouvelle insoutenable.

David Duke, ancien responsable du Ku Klux Klan, apportait son soutien à Marinette et disait son admiration pour son père, Neuœil de Montretout. Eh oui, quand on nous affirmait que le Front National avait changé, c’est surtout dans le logo, et la virilité de ses instances dirigeantes. Pour le reste, ça sent toujours autant le vert-de-gris, le claquement de bottes place de l’Opéra devant la Kommandantur et le gaz dans de mortelles chambres définitivement mal aérées…

Leur chambre nuptiale aussi renfermera des odeurs légères et des fragrances musquées de nuits agitées et tumultueuses, d’étreintes passionnées et de couloirs à prouts largement vaselinés… C’est véritablement le couple de l’année, la sensation de ces derniers jours. François et Manu, c’est l’alliance du vieux politocard chenu mais pas beau à en faire exploser les miroirs et du bellâtre sans fondement autre que le sien moulé dans un boxer à dix boules l’unité et programmatiquement vide, bien que se faisant régulièrement remplir par la porte arrière par son béguin de toujours la Galette Fourrée…

François et Manu, c’est le mariage de la carpe et du lapin, et pas seulement parce que l’une est farcie dans la cuisine ashkénase et que l’autre honore si rapidement ses partenaire qu’on pourrait croire qu’il cherche à baiser tous les français façon Hollandouille Premier…

François et Manu, la promesse d’un lendemain meilleur pour la France, de jours qui chantent avec Saint Honoré des Vieux Choux Fleurs à l’Elysée en Reine de France et le Cave de Pau à Matignon en tâcheron qui se mange toutes les merdes du parcours…

François et Manu, hier le ravi de la crèche qui envoyait des piques au caramboleur de vieilles chattes dépoilées et fusillant sa candidature présidentielle ; aujourd’hui le radar d’esgourdes reluit la sulfateuse à chantilly du Saint-Honoré… C’est beau l’amour, c’est beau l’opportunisme politique…

François et Manu, la meilleure chose qui pouvait arriver à la démocratie française pour éviter qu’une folle honteuse et un gros naze n’aboutissent au pinacle des responsabilités. Mais si c’est pour laisser la place à une folle honteuse et à une grosse naze, c’est pas forcément mieux…

François et Manu, la promesse de savoureuses prises de becs façon « Cage aux Folles » quand la ferveur des premières amours et des premiers mois aura retombé façon soufflé trop cuit. Manu lui mettra sans doute dans la gueule (rien de dégueulasse, hein !) qu’il le raillait, lui le mec sans programme, avant de lui proposer une alliance juteuse et profitable.

Railler un mec sans programme… Tout un programme ! Ma foi, pour une fois qu’il en avait un, le Cave de Pau…

Dommage par contre que la fripée de la Madrague, la vert-de-grisée du bulbe, Brigitte Bardot, ne démontre encore une fois qu’elle fuit définitivement de la cafetière, elle qui, au temps de sa splendeur anatomique, fit mourir d’apoplexie tant de célibataires et de vieux militaires dans la pénombre complice et humide de petites salles de quartier.

Dans une tribune, elle dénonce telle une Pasionaria hors d’âge et bercée trop près du mur, les hommes politiques français accusés selon Bribri de ne rien faire pour mettre un terme à l’atroce souffrance des animaux. C’est vrai qu’avec ce tromblon lécheuse de pines chez la Première Dauphine Philipopo comme porte-parole autoproclamée de la cause animale, y a de quoi souffrir au-delà du raisonnable… Heureusement qu’on a renforcé la loi sur la fin de vie, on va ptet avoir un cobaye pour tester le processus…

Et le 23 février 2000, disparaissait à l’âge de 42 ans Ofra Haza, chanteuse israélienne mondialement connue pour le tube « Im nin alu » de 1988, mais qui avait fait ses premières armes à l’international lors du Concours Eurovision 1983 où elle remporta une brillante médaille d’argent avec une chanson enjouée, « Hi », qui signifie « vivant ». Peu prémonitoire, en ce qui la concernait… 

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