mardi 31 janvier 2017

Brèves du 31 Janvier 2017

Et s’il n’en reste qu’un…

Et s’il n’en reste qu’un, bien malin celui qui saura dire qui il sera !

Et s’il n’en reste qu’un, un qui pourrait être une, ne soyons pas bassement sexiste comme le Connard à l’Orange qui lui préfère choper de la moule par la chatte, ne serons-nous pas ébaubis par son identité ?

Et s’il n’en reste qu’un, faut-il immédiatement considérer les choses comme pliées tel un origami tatillon et osé et se désintéresser d’ores et déjà de la chose ?

Et s’il n’en reste qu’un, devra-t-on irrémédiablement s’imaginer qu’il tiendra jusqu’au bout de la nuit, jusqu’au bout de ses rêves, jusqu’au bout de son engagement, jusqu’au bout de la ligne droite où il va enfin se prendre un platane de plein fouet ?

Et s’il n’en reste qu’un, je serais celui-là ! Voila qui aujourd’hui est des plus hasardeux ! Et quasiment présomptueux !

Et s’il n’en reste qu’un, pas sur que ce soit un de nos hommes politiques qui tombent comme un strike au bowling en ce moment…

Et s’il n’en reste qu’un, lorsque l’on aura bien urné dans l’isoloir, pas besoin d’être devin, grand sachem, fin medium ou charlatan façon Elisabeth Teissier, pour deviner que l’on aura largement tiré la chasse sur les scories d’une classe politique moisie qui s’attachait à nos suffrages comme un pétoncle à un rocher.

Et s’il n’en reste qu’un, l’on aura fort bien compris que Moule-à-gaufres n’en sera pas, si tant est qu’il en ait été un jour ; ce dont on doutera bien qu’ayant une certaine propension plus que naturelle à pratiquer sur ses interlocuteurs une intromission postérieure impaire médiane particulièrement profonde et sans adjuvant lubrificateur préalable…

Et s’il n’en reste qu’un, Hamon humble avis, il s’en retournera cultiver son sourire légendaire sur les sièges de l’Assemblé, plus dépité que député, flingué dans les urnes à coups de pruneaux vengeurs. D’autant plus que Pépère va lui apporter son soutien…

Et s’il n’en reste qu’un, autant prévenir d’ores et déjà Moule-à-gaufres qu’il ne fasse pas de frais inutiles, hein ! Avoir le soutien de Flamby, c’est comme porter du vert au théâtre, d’embarquer une flopée de pollops sur un rafiot, d’offrir la place du mort à la Dame Blanche…

Et s’il n’en reste qu’un, pas certain non plus que ce soit Florian Philipopo Première Dauphine du Royaume de Marinette… Au vu des casseroles européennes que trimballe le bouledogue blond, qu’elle se garde de danser la biguine, ça risque de faire techno… Marinette doit rembourser une ardoise de 300.000 euros au parlement européen avant minuit, ce soir. Autant dire qu’à moins de gagner à l’Euro-millions, de faire un casse ou de faire main basse sur le compte épargne de Neunœil de Montretout, c’est mal barré…

Et s’il n’en reste qu’un, c’est de moins en moins probable que ce soit le pot de rillettes sarthois, englué jusqu’aux sourcils dans le Pénélope-gate et qui s’enfonce inéluctablement à chaque lamentable tentative de se justifier et de dépatouiller Miss Penny-Money de son inextricable merdier.

Et s’il n’en reste qu’un, c’est de plus en plus improbable que Fi(ll)on soit l’heureux élu… Non seulement les révélations particulièrement embarrassantes fleurissent comme des boutons sur la terrine d’un ado (bobonne aurait palpé plus de 900.000 euros, entre autres), mais en plus, Miss Penny-Money accumule les bourdes. Elle n’avait aucun badge ni trousseau de clés pour l’Assemblée, elle paume tous ses contrats de travail…

Et pourtant, elle a travaillé, c’te pauvre femme ! Le seul hic est qu’elle n’a aucune preuve de son taf… Normal ! Elle défaisait son boulot dans la nuit. Tout le monde sait ça, depuis l’Odyssée. Quoi qu’il en soit, elle n’a pas fait tapisserie, à la limite pâtisserie en son château, afin de nous rouler dans la farine et nous prendre pour des tartes… Tartes qui finiront dans sa trombine, si elle continue à nous prendre pour des cons à ce niveau et avec une telle intensité…

Et s’il n’en reste qu’un, sera-ce le champion toutes catégories de l’égosillement en meeting, l’expert du désamiantage des vieilles cheminées vermoulues, le supposé amateur de mamourage de poireau bien juteux dans les loges des palais des congrès de province ? Voire ! Tout vient à point à qui sait attendre, et il m’étonnerait fort que Manu Macaron et ses costards ajustés à deux mille boules l’unité ne prenne pas une cartouche avant la fin de la campagne ; sans faire de distinction entre les révélations canardesques et les productions organiques de Mathieu Gallet…

Et s’il n’en reste qu’un, prions avec une ferveur papale, une dévotion christine-boutinesque, une foi quasi-christique, pour que ce ne soit pas le Connard à l’Orange qui empile les conneries à une vitesse supersonique depuis une semaine. On n’attend plus qu’une chose désormais. Qu’il se fasse destituer ou qu’il se fasse farcir aux pruneaux…

Et s’il n’en reste qu’un, sera-ce le paquet de clopes qui remplit vos cendriers habituellement ? Sur sa lancée de grande malade, Marifolle Touteraide a désormais interdit certaines marques de cigarettes et de cigarillos pour leur côté glamour. Adieux donc aux Vogue, Allure, Fine, Café Crème… Pour être aussi conne et bornée, faut qu’elle ait fumé du népalais concentré, pas possible autrement…

Et s’il n’en reste qu’un, il est heureux que ce fut celui-là. Le plus siphonné des réalisateurs ibères, à égalité avec Bigas Luna, le plus hommagier de la gente féminine dans ses films barrés même s’il n’en a jamais connu bibliquement, le plus ébouriffé des escogriffes espinguouin, le seul et unique Pedro Almodovar, qui va présider le prochain Festival de Connes, Mecque des starlettes aux genoux rougis par la moquette des chambres et des jeunes premiers aux bouches distendues par les sulfateuses à béchamel des producteurs trop contents de ne pas verser du liquide aux habituels escort-boys…

Et s’il n’en reste qu’un, ce pourra être cet incontournable tube du non moins incontournable quatuor infernal suédois, les quatre fantastiques d’ABBA, qui classèrent numéro 1 au Royaume-Uni à compter de ce 31 janvier 1976, la chanson « Mammamia », qui servit ensuite de titre à une comédie musicale criarde et qui fut reprise en français par Karen Chéryl. Oui, ben là, s’il n’en restait pas, ça nous arrangerait… 

 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire