Et s’il n’en
reste qu’un…
Et s’il n’en
reste qu’un, bien malin celui qui saura dire qui il sera !
Et s’il n’en
reste qu’un, un qui pourrait être une, ne soyons pas bassement sexiste comme le
Connard à l’Orange qui lui préfère choper de la moule par la chatte, ne
serons-nous pas ébaubis par son identité ?
Et s’il n’en
reste qu’un, faut-il immédiatement considérer les choses comme pliées tel un
origami tatillon et osé et se désintéresser d’ores et déjà de la chose ?
Et s’il n’en
reste qu’un, devra-t-on irrémédiablement s’imaginer qu’il tiendra jusqu’au bout
de la nuit, jusqu’au bout de ses rêves, jusqu’au bout de son engagement, jusqu’au
bout de la ligne droite où il va enfin se prendre un platane de plein fouet ?
Et s’il n’en
reste qu’un, je serais celui-là ! Voila qui aujourd’hui est des plus
hasardeux ! Et quasiment présomptueux !
Et s’il n’en
reste qu’un, pas sur que ce soit un de nos hommes politiques qui tombent comme
un strike au bowling en ce moment…
Et s’il n’en
reste qu’un, lorsque l’on aura bien urné dans l’isoloir, pas besoin d’être
devin, grand sachem, fin medium ou charlatan façon Elisabeth Teissier, pour
deviner que l’on aura largement tiré la chasse sur les scories d’une classe
politique moisie qui s’attachait à nos suffrages comme un pétoncle à un rocher.
Et s’il n’en
reste qu’un, l’on aura fort bien compris que Moule-à-gaufres n’en sera pas, si
tant est qu’il en ait été un jour ; ce dont on doutera bien qu’ayant une
certaine propension plus que naturelle à pratiquer sur ses interlocuteurs une
intromission postérieure impaire médiane particulièrement profonde et sans
adjuvant lubrificateur préalable…
Et s’il n’en
reste qu’un, Hamon humble avis, il s’en retournera cultiver son sourire
légendaire sur les sièges de l’Assemblé, plus dépité que député, flingué dans
les urnes à coups de pruneaux vengeurs. D’autant plus que Pépère va lui
apporter son soutien…
Et s’il n’en
reste qu’un, autant prévenir d’ores et déjà Moule-à-gaufres qu’il ne fasse pas
de frais inutiles, hein ! Avoir le soutien de Flamby, c’est comme porter
du vert au théâtre, d’embarquer une flopée de pollops sur un rafiot, d’offrir
la place du mort à la Dame Blanche…
Et s’il n’en
reste qu’un, pas certain non plus que ce soit Florian Philipopo Première Dauphine
du Royaume de Marinette… Au vu des casseroles européennes que trimballe le
bouledogue blond, qu’elle se garde de danser la biguine, ça risque de faire
techno… Marinette doit rembourser une ardoise de 300.000 euros au parlement
européen avant minuit, ce soir. Autant dire qu’à moins de gagner à l’Euro-millions,
de faire un casse ou de faire main basse sur le compte épargne de Neunœil de
Montretout, c’est mal barré…
Et s’il n’en
reste qu’un, c’est de moins en moins probable que ce soit le pot de rillettes
sarthois, englué jusqu’aux sourcils dans le Pénélope-gate et qui s’enfonce inéluctablement
à chaque lamentable tentative de se justifier et de dépatouiller Miss
Penny-Money de son inextricable merdier.
Et s’il n’en
reste qu’un, c’est de plus en plus improbable que Fi(ll)on soit l’heureux élu…
Non seulement les révélations particulièrement embarrassantes fleurissent comme
des boutons sur la terrine d’un ado (bobonne aurait palpé plus de 900.000
euros, entre autres), mais en plus, Miss Penny-Money accumule les bourdes. Elle
n’avait aucun badge ni trousseau de clés pour l’Assemblée, elle paume tous ses
contrats de travail…
Et pourtant,
elle a travaillé, c’te pauvre femme ! Le seul hic est qu’elle n’a aucune
preuve de son taf… Normal ! Elle défaisait son boulot dans la nuit. Tout
le monde sait ça, depuis l’Odyssée. Quoi qu’il en soit, elle n’a pas fait
tapisserie, à la limite pâtisserie en son château, afin de nous rouler dans la
farine et nous prendre pour des tartes… Tartes qui finiront dans sa trombine, si
elle continue à nous prendre pour des cons à ce niveau et avec une telle
intensité…
Et s’il n’en
reste qu’un, sera-ce le champion toutes catégories de l’égosillement en
meeting, l’expert du désamiantage des vieilles cheminées vermoulues, le supposé
amateur de mamourage de poireau bien juteux dans les loges des palais des
congrès de province ? Voire ! Tout vient à point à qui sait attendre,
et il m’étonnerait fort que Manu Macaron et ses costards ajustés à deux mille
boules l’unité ne prenne pas une cartouche avant la fin de la campagne ;
sans faire de distinction entre les révélations canardesques et les productions
organiques de Mathieu Gallet…
Et s’il n’en
reste qu’un, prions avec une ferveur papale, une dévotion christine-boutinesque,
une foi quasi-christique, pour que ce ne soit pas le Connard à l’Orange qui
empile les conneries à une vitesse supersonique depuis une semaine. On n’attend
plus qu’une chose désormais. Qu’il se fasse destituer ou qu’il se fasse farcir
aux pruneaux…
Et s’il n’en
reste qu’un, sera-ce le paquet de clopes qui remplit vos cendriers
habituellement ? Sur sa lancée de grande malade, Marifolle Touteraide a
désormais interdit certaines marques de cigarettes et de cigarillos pour leur côté
glamour. Adieux donc aux Vogue, Allure, Fine, Café Crème… Pour être aussi conne
et bornée, faut qu’elle ait fumé du népalais concentré, pas possible autrement…
Et s’il n’en
reste qu’un, il est heureux que ce fut celui-là. Le plus siphonné des
réalisateurs ibères, à égalité avec Bigas Luna, le plus hommagier de la gente
féminine dans ses films barrés même s’il n’en a jamais connu bibliquement, le
plus ébouriffé des escogriffes espinguouin, le seul et unique Pedro Almodovar,
qui va présider le prochain Festival de Connes, Mecque des starlettes aux
genoux rougis par la moquette des chambres et des jeunes premiers aux bouches
distendues par les sulfateuses à béchamel des producteurs trop contents de ne
pas verser du liquide aux habituels escort-boys…
Et s’il n’en
reste qu’un, ce pourra être cet incontournable tube du non moins incontournable
quatuor infernal suédois, les quatre fantastiques d’ABBA, qui classèrent numéro
1 au Royaume-Uni à compter de ce 31 janvier 1976, la chanson « Mammamia »,
qui servit ensuite de titre à une comédie musicale criarde et qui fut reprise
en français par Karen Chéryl. Oui, ben là, s’il n’en restait pas, ça nous
arrangerait…
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