« Bye
bye, baby, baby, goodbye
« Lähden pois vaikka yksin jään
« Bye bye, baby, baby, goodbye
« Itke
en, kun loppuu tää »
Bye bye baby,
baby goodbye, je ne pleurerai pas lorsque cela finira…
Non, ne pas
pleurer, ni de rire, ni de dépit, ni de larmes bien sincères d’amertume de voir
la belle aventure s’achever là, un dimanche soir, coincé entre la salade et le
fromage de la famille Tartempion, les roucoulades de la plante verte des infos
de la première et la météo d’une antédiluvienne speakerine…
Afficher au
contraire un sourire commercial, bien qu’un peu forcé comme le charmant jeune
homme qui vient de s’asseoir un peut trop violemment sur une chaine munie d’une
godemiché monstrueux (voire l’électeur moyen à chaque décision de l’inexécutif),
souhaiter le meilleur à son challenger heureux (tout en pensant qu’il aille
mourir complètement écorché et recouvert de miel épicé dans une cuve débordant
de fourmis rouges affamées en pleine désert de Gobi un jour de forte canicule),
et en rajouter une louche de verbiage creux et ampoulé… Avant de se faire grossièrement
couper la chique par la pouffiasse du jité de la première sous le prétexte que
les cassoc et les mononeuronaux allaient rater l’heure du film barbitural…
Qu’on aime,
qu’on idolâtre, qu’on porte aux nues ou qu’on voue aux Gémonies avec un ticket
de quai cet empaffé de chorizo matignonnesque, il faut bien reconnaître, même
si ça fait grincer les meules comme une craie vicieusement promenée sur un
tableau noir écolier, que le branlé de la primaire s’est fait traiter comme un
résidu de sous-merde par les médias hier soir.
Non seulement
il venait de se prendre un vent mémorable force 12 avec un score minable digne
d’un médiocre candidat français à l’Euromachinchose, on entonnait le Chant du
Départ dans les rangs clairsemés des trois rangées de chaises disposées dans un
salon exigu de la Maison de l’Amérique Latine, et l’on remerciait le traiteur
en le priant de remballer les plateaux de petits fours et les fontaines de champagne ;
mais en plus, on lui coupe la chique, sèchement, et avec des excuses
fallacieuses qui n’en étaient pas…
La Roche
Tarpéienne est si proche du Capitole, c’est un fait. Mais dé là à se faire
traiter comme un vulgaire Jean-Luc Bennahmias… Ah Manu ! Tu seras regretté !
Bon, pas forcément par les militants socialistes et les camarades de la Rue
Solférino, vu le score calamiteux qu’on t’a infligé. Pas forcément non plus par
les françaises et les français qui ont encore une vague douleur anale de ton
triple 49-3… Finalement, Manu se barre et tout le monde s’en contrebranle le
zigomar avec une frénésie de jeune puceau devant un poster de cul de Sylvie Vartan
jeune…
Quand on n’est
même pas capable de réunir 49,3 % des voix, il n’y a plus qu’à se barrer, et à
s’entendre dire « Manu, ciao » !...
Le seul
encore parfaitement ravi, tel le capitaine du Titanic qui vous annonce qu’à l’instar
de la traversée, les primaires ont été un plein succès, c’est l’adipeux de la
Rue Solférino, Cambadélices de Padoue, qui se joue un solo de chauve à col
roulé devant les caméras. Vu la branlée annoncée en avril prochain, c’est ton
sur ton…
Hamon avis, le
petit Benoît va devoir nous la jouer D’Aboville s’il veut tenter d’envisager
éviter le naufrage socialiste…
Si, dans ce
qu’on peut encore appeler la gauche par convention, c’est le merdier, c’est à
tout le moins un joli bousin de l’autre côté, avec le Pénélope-gate, où tout se
gâte pour Miss Penny-Money et le pot de rillettes sarthois. Justifications
télévisées calamiteuses, meeting public où l’on élude la question comme aux
grandes heures de Radio Moscou, audition ce jour du couple par la Justice…
Et l’autre
Triple Sourcil qui ne sourcille pas, ne bronche pas, ne cille même pas. Une
vraie statue de cire marmoréenne congelée dans une gangue de béton armé. Ce qui
interroge les media étrangers, habitués à un retrait et une séance de
flagellation publique en guise de mea culpa. Exception culturelle française que
cette habitude de se maintenir contre vents et marées, alors même que la houle
est force 12 et que vous êtes mouillés jusqu’au slip…
Monseigneur
Fi(ll)on ne se retirera pas, d’ailleurs, sa religion lui interdit de sauter du
train pendant la livraison…
Quoi qu’il en
soit, c’est toujours Marinette et sa première dauphine Philipopo qui mène la
ronde des sondages. La mère Florian se voit déjà Princesse de Matignon et Louis
Aliot en Prince qu’on sort avec les poubelles…
Pour passer
le temps, tout en suivant la mode, ne prenons pas le frais, le cul sur la
commode chère à Jeanne Aubert, et gardons-nous, comme le vocalisaient les
Charlots, de chanter en attendant que ça sèche. L’on risquerait de se faire
contrôler par les Gendarmes mosellans, qui ont agrafé un automobiliste au
volant d’une carcasse sans portes, ni hayon, ni phares, car la peinture n’était
pas sèche. Ils ont dû le démouler trop tôt lui, il lui manquait un quart d’heure
de cuisson…
Eux, ils ont
carbonisé du norvégien, hier soir, même s’ils ont été, comme à leur déplorable
habitude, lents à la détente. Nos Experts ont cependant offert un beau match en
décrochant une sixième étoile mondiale. Ah évidemment, c’est pas les connasses
en short qui pourraient se vanter d’un tel palmarès… D’ailleurs, Niko Karabatic
(toujours ce nom de hardeur hongrois priapique surmembré) n’a pas osé parier
sur le résultat… Surement par superstition, ou parce que son forfait était
cramé…
Elle ne s’est
pas cramé les ailes aux projecteurs de la célébrité éphémère, mais a été
bombardée Miss Univers. Et pour la première fois depuis 1953, c’est une
française ! A autant briller dans les compétitions internationales, on va
finir par gagner à nouveau l’Eurovision, y a pas moyen…
Elle, elle
avait fait l’effet d’une bombe dans Hiroshima mon amour (oui, je sais, c’est
nippon ni mauvais) et depuis son étoile n’avait que peu pâli au théâtre.
Emmanuelle Riva s’en est allée sur son étoile, à 89 ans aux profiteroles
nappées…
Lui, il nous
malaxait parfois un peu trop les profiteroles avec ses jeux gâtifiants et ses
envolées lyriques où il ne pouvait que difficilement réfréner ses envies de
massacrer le répertoire avec sa voix de baryton-martin. Jacques Martin prend le
30 janvier 1977 la direction des dimanches télévisés d’Antenne 2 sous le titre
générique de « Bon dimanche », composé de diverses émissions dont la
fameuse école des fans où fit sa première apparition Vanessa Paradis en 1981.
Rien que pour ça, on aurait envie de ne lui trouver aucune excuse…
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