lundi 30 janvier 2017

Brèves du 30 Janvier 2017

« Bye bye, baby, baby, goodbye
« Lähden pois vaikka yksin jään
« Bye bye, baby, baby, goodbye
« Itke en, kun loppuu tää »

Bye bye baby, baby goodbye, je ne pleurerai pas lorsque cela finira…

Non, ne pas pleurer, ni de rire, ni de dépit, ni de larmes bien sincères d’amertume de voir la belle aventure s’achever là, un dimanche soir, coincé entre la salade et le fromage de la famille Tartempion, les roucoulades de la plante verte des infos de la première et la météo d’une antédiluvienne speakerine…

Afficher au contraire un sourire commercial, bien qu’un peu forcé comme le charmant jeune homme qui vient de s’asseoir un peut trop violemment sur une chaine munie d’une godemiché monstrueux (voire l’électeur moyen à chaque décision de l’inexécutif), souhaiter le meilleur à son challenger heureux (tout en pensant qu’il aille mourir complètement écorché et recouvert de miel épicé dans une cuve débordant de fourmis rouges affamées en pleine désert de Gobi un jour de forte canicule), et en rajouter une louche de verbiage creux et ampoulé… Avant de se faire grossièrement couper la chique par la pouffiasse du jité de la première sous le prétexte que les cassoc et les mononeuronaux allaient rater l’heure du film barbitural…

Qu’on aime, qu’on idolâtre, qu’on porte aux nues ou qu’on voue aux Gémonies avec un ticket de quai cet empaffé de chorizo matignonnesque, il faut bien reconnaître, même si ça fait grincer les meules comme une craie vicieusement promenée sur un tableau noir écolier, que le branlé de la primaire s’est fait traiter comme un résidu de sous-merde par les médias hier soir.

Non seulement il venait de se prendre un vent mémorable force 12 avec un score minable digne d’un médiocre candidat français à l’Euromachinchose, on entonnait le Chant du Départ dans les rangs clairsemés des trois rangées de chaises disposées dans un salon exigu de la Maison de l’Amérique Latine, et l’on remerciait le traiteur en le priant de remballer les plateaux de petits fours et les fontaines de champagne ; mais en plus, on lui coupe la chique, sèchement, et avec des excuses fallacieuses qui n’en étaient pas…

La Roche Tarpéienne est si proche du Capitole, c’est un fait. Mais dé là à se faire traiter comme un vulgaire Jean-Luc Bennahmias… Ah Manu ! Tu seras regretté ! Bon, pas forcément par les militants socialistes et les camarades de la Rue Solférino, vu le score calamiteux qu’on t’a infligé. Pas forcément non plus par les françaises et les français qui ont encore une vague douleur anale de ton triple 49-3… Finalement, Manu se barre et tout le monde s’en contrebranle le zigomar avec une frénésie de jeune puceau devant un poster de cul de Sylvie Vartan jeune…

Quand on n’est même pas capable de réunir 49,3 % des voix, il n’y a plus qu’à se barrer, et à s’entendre dire « Manu, ciao » !...

Le seul encore parfaitement ravi, tel le capitaine du Titanic qui vous annonce qu’à l’instar de la traversée, les primaires ont été un plein succès, c’est l’adipeux de la Rue Solférino, Cambadélices de Padoue, qui se joue un solo de chauve à col roulé devant les caméras. Vu la branlée annoncée en avril prochain, c’est ton sur ton…

Hamon avis, le petit Benoît va devoir nous la jouer D’Aboville s’il veut tenter d’envisager éviter le naufrage socialiste…

Si, dans ce qu’on peut encore appeler la gauche par convention, c’est le merdier, c’est à tout le moins un joli bousin de l’autre côté, avec le Pénélope-gate, où tout se gâte pour Miss Penny-Money et le pot de rillettes sarthois. Justifications télévisées calamiteuses, meeting public où l’on élude la question comme aux grandes heures de Radio Moscou, audition ce jour du couple par la Justice…

Et l’autre Triple Sourcil qui ne sourcille pas, ne bronche pas, ne cille même pas. Une vraie statue de cire marmoréenne congelée dans une gangue de béton armé. Ce qui interroge les media étrangers, habitués à un retrait et une séance de flagellation publique en guise de mea culpa. Exception culturelle française que cette habitude de se maintenir contre vents et marées, alors même que la houle est force 12 et que vous êtes mouillés jusqu’au slip…

Monseigneur Fi(ll)on ne se retirera pas, d’ailleurs, sa religion lui interdit de sauter du train pendant la livraison…

Quoi qu’il en soit, c’est toujours Marinette et sa première dauphine Philipopo qui mène la ronde des sondages. La mère Florian se voit déjà Princesse de Matignon et Louis Aliot en Prince qu’on sort avec les poubelles…

Pour passer le temps, tout en suivant la mode, ne prenons pas le frais, le cul sur la commode chère à Jeanne Aubert, et gardons-nous, comme le vocalisaient les Charlots, de chanter en attendant que ça sèche. L’on risquerait de se faire contrôler par les Gendarmes mosellans, qui ont agrafé un automobiliste au volant d’une carcasse sans portes, ni hayon, ni phares, car la peinture n’était pas sèche. Ils ont dû le démouler trop tôt lui, il lui manquait un quart d’heure de cuisson…

Eux, ils ont carbonisé du norvégien, hier soir, même s’ils ont été, comme à leur déplorable habitude, lents à la détente. Nos Experts ont cependant offert un beau match en décrochant une sixième étoile mondiale. Ah évidemment, c’est pas les connasses en short qui pourraient se vanter d’un tel palmarès… D’ailleurs, Niko Karabatic (toujours ce nom de hardeur hongrois priapique surmembré) n’a pas osé parier sur le résultat… Surement par superstition, ou parce que son forfait était cramé…

Elle ne s’est pas cramé les ailes aux projecteurs de la célébrité éphémère, mais a été bombardée Miss Univers. Et pour la première fois depuis 1953, c’est une française ! A autant briller dans les compétitions internationales, on va finir par gagner à nouveau l’Eurovision, y a pas moyen…

Elle, elle avait fait l’effet d’une bombe dans Hiroshima mon amour (oui, je sais, c’est nippon ni mauvais) et depuis son étoile n’avait que peu pâli au théâtre. Emmanuelle Riva s’en est allée sur son étoile, à 89 ans aux profiteroles nappées…

Lui, il nous malaxait parfois un peu trop les profiteroles avec ses jeux gâtifiants et ses envolées lyriques où il ne pouvait que difficilement réfréner ses envies de massacrer le répertoire avec sa voix de baryton-martin. Jacques Martin prend le 30 janvier 1977 la direction des dimanches télévisés d’Antenne 2 sous le titre générique de « Bon dimanche », composé de diverses émissions dont la fameuse école des fans où fit sa première apparition Vanessa Paradis en 1981. Rien que pour ça, on aurait envie de ne lui trouver aucune excuse… 

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