Mécherzamis
téléspectateurs et tateuses, bonsouâr !
Ce soir, une
soirée, et je dois vous l’avouer une soirée assez mâtine puisque nous vous
convions à roupiller pendant deux plombes bien calés sur votre canapé, ou sinon
à vous gratter les roustons au travers de votre vieux survêt cradingue en
sifflant des Coronas au kilomètre.
Voici donc la
première des trois interminables émissions consacrées aux primaires de la
gauche !
Deux heures
de coups bas, de réparties vipérines, de vannes vachardes et de « t’aretagueule
à la récré » pendant lesquelles les sept condidats vont tenter de vous
convaincre de voter pour leur pomme en débitant leurs programmes, ou prétendus
tels.
Et comme vous
ne les connaissez pas suffisamment, pour les avoir vus sur tous les médias
depuis plus de deux mois, je vous propose une revue de détail, en partant du
beau milieu de ce gracieux arc-de-cercle, puisque généralement, le trou du cul
est au milieu.
Première
trogne du trombinoscope de l’Arche de la gauche Perdue, Benoît Hamon. La tête
de fion qui aime le rap et les endives braisées au raifort vinaigré saura vous
faire chier la bite comme rarement avec ses propositions intenables et
loufoques.
Ensuite, vous
aurez reconnu le Redressé Productif, l’ancien ramoneur de la plus célèbre paire
de lunettes panoramiques du PAF, le chantre qui déchante du made In France,
Nono Montebourg, et sa verve grandiloquente qui nous ramène au temps de l’ORTF.
Par demande spéciale de la régie, il n’a pas revêtu sa marinière fétiche, ça
déréglait les téléviseurs…
Troisième
impétrant empêtré, la tête de fouine à lunettes démodées qui vient quand même
ouvrir sa boite à conneries, Vincent Peillon. Considéré comme un électron libre
du noyau dur socialiste, il n’est là que pour chier dans les bottes de l’ancien
premier sinistre.
Et justement,
le grand énervé matignonnesque, qui mouille sa chemise comme dans un sauna
surchauffé, qui vous fusille un bataillon du regard et qui donne sempiternellement
l’impression qu’on lui a boulotté son gaspacho en double, le voici :
Manuel Valls. Il s’autoproclame grand favori, et se ramassera une gaufre, comme
en 2011 ou il avait peiné à dépasser les 5,5 %.
Pour les
trois condidats restant, ce sera champagne, caviar et putes ukrainiennes à
discrétion s’ils totalisent à eux trois ces 5,5 %. Avec sa tête de ovni mal
démoulé, à mi-chemin entre la soupière victorienne avec les esgourdes en guise
de poignées et une imitation grossière d’un schmoukteflamme sinusoïdal à
favouille mordorée sous-glissante impaire, Jean-Luc Bennhamias, à peu près
aussi inconnu que l’ancien représentant maltais à l’Eurovision 1971 et tout
aussi inutile que Vincent Placé.
Avec sa tête
de premier de la classe, ses costumes gris tristoune de cadrillon à scooter qui
s’imagine partir sauver le monde en allant bosser dans un miteux sous-cabinet d’assurances
de province, et ses mines de ne pas y toucher mais d’en croquer quand même,
François de Rugy, l’écolo à particule pas forcément fine, parfait pour faire
tapisserie sans jurer avec les plantes vertes.
Et enfin, la
caution féminine de la case primaire, Sylvia Pinel, émanation du PRG, qui va
faire joli à l’image en affichant un sourire coquet mais loin de vous faire
grimper aux rideaux avec la vipère de broussaille au bord du crachat de mousseline,
mais dont les chances de passer la rampe sont aussi importantes que celles de
Vincent Lambert de piquer un cent mètres en dix secondes…
Et là, c’est
précisément le moment que je choisis de couper la télé, jugeant que j’avais
suffisamment entendu de conneries pour la soirée… Franchement, les sept
gugusses à la case primaire qui vont se mettre sur la tronche avec plus ou
moins de finesse pour camper farouchement sur leurs positions au final, ça n’a
aucun intérêt…
Et faire ça
le lendemain du lancement des soldes, c’est du goût… Tout doit disparaître,
quatrième démarque direct ! Sinq naufrages, un suicide et une branlée au
mois d’avril prochain ! Adjugé vendu ! Non, je ne regarderai pas le
débat sur BFMTV (Beauf Français Moyen Télévision), même si la présence de Manu
Valls lui assure une audience de 49,3 points…
Comme si je n’avais
pas assez entendu de trucs crispants à vous vriller les tympans, il a fallu que
je tombe sur le dernier (espérons-le) titre de Vianney, le gond de porte mal
graissé de la chanson française, qui nous couine « Je m’en vais ». Ben,
on te retient pas, et surtout, referme-bien derrière toi, ça va cailler ce soir !
Et ça va
cailler de plus en plus dans les jours qui viennent, une vague de froid
remarquable devrait se pointer dès le début de la semaine prochaine, amenant
neige, gel et tout son petit lot de réjouissances…
Si seulement
ça pouvait leur faire geler leur robinet à conneries, aux Heckle et Jeckle
gouvernementales ! Qu’on les fasse taire, Notre Drame de Paris et le
lapinou en plein phares ! Anne Hidalgo balance le vitriol au karcher sur
la présidence du Tout Mou en parlant pudiquement d’immense gâchis du
quinquennat (surtout parce qu’on ne l’a pas vu sous les ors ministériels ?).
Et Marifolle Touteraide nous fait l’habituelle séance de rétropédalage
gouvernementale : après avoir prédit une hécatombe due à la grippe, elle
assure aujourd’hui que les hôpitaux sont sous tension, mais que tout va bien…
La situation est grave mais pas désespérée, quoi…
Peut-être ne
peut-on pas en dire autant des Etats-Unis où la première conférence de presse
de Donald a levé les dernières craintes : il est véritablement givré au
dernier degré et va probablement faire de l’Amérique une nouvelle dictature ne
supportant pas la critique. Et puis, d’une classe terminale !
Tout comme
cette fève qu’une fillette de Saint Malo a trouvé lors du partage de la galette
des rois dans son école : le truc en porcelaine pète-canine représentait
une levrette… Et ce n’était pas la femelle du lévrier… Ça au moins, c’est une
reviviscence des cours d’économie domestiques de nos mères…
Par contre,
dites bye-bye aux COD et COI… Les compléments d’objet direct et indirect
cèderont bientôt la place au « prédicat » un nom barbare qui va
encore plus mélanger nos écoliers. Mais si la Grande Jajat a estimé que c’était
valable, alors…
Saluons avant
de terminer la mort de Pierre Arpaillange, 92 ans aux galettes des rois
effritées, ancien Garde des Sceaux mitterrandien qui avait inspiré ce mot
célèbre à André Santini : « Saint-Louis rendait la justice sous un chêne,
Arpaillange la rend comme un gland ». Bah, c’était un bon socialo, voila
tout…
Et le 12
janvier 1951 naissait à Perpignan Charlotte Julian, la fleur de province qui
propose d’emmener tout le monde à la campagne, même si tu lui pompes l’air, la
perpignanaise à l’accent parfois forcé et à la trogne de musaraigne surmonté d’une
choucroute rousse flamboyante qui lui donne parfois l’aspect d’une tarte molle…
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