vendredi 20 janvier 2017

Brèves du 20 Janvier 2017

« Je suis l'homme qui tombe à pic
« Je suis l'homme qui vient de loin
« Je suis l'homme qui tombe à pic
« J'ai ma vie entre mes mains
« Et si je prends des risques ce n'est jamais, jamais, en vain… »

Nombreux parmi nous ont ce générique franchouillard de la série américaine « L’homme qui tombe à pic » gravé quelque part dans les recoins cachés de leur mémoire, dans une anfractuosité ténue et pénombrale de leurs neurones. C’était le bon temps des samedis d’hiver scotchés devant le barbitural 625-lignes du salon lorsque la météo jouait à répandre le tonneau des danaïdes sur la pelouse, le temps d’un autre temps où déjà l’on trouvait que Lee Majors avait pris du bidou depuis Steve Austin et que ce rôle de cascadeur-flic, ça lui allait aussi bien qu’un collant de danseur-étoile à Léon Zitrone…

Et près de trente ans après, il faut en convenir, ça irait bien à certaines des têtes d’affiches, des têtes d’ampoule et des têtes à claque actuelles… Non, pas le collant de danseur-étoile ! Bien que j’en connaisse qui ne diraient pas non à un diaporama de Manu Macaron ensaché dans un justaucorps moule-chouquette dangereusement ajusté…

Je suis l’homme qui tombe à pic, justement, ça lui va comme un gant à une main, au ravageur de vieilles foufounes poudrées à l’antimite. Il tombe à pic pour enquiquiner copieusement les quelques rescapés du naufrage présidentiel du socialisme solférinien, Manu Macaron, l’atomiseur hystériques des trompes de Salope bouchées à l’émeri du temps qui passe ! Il tombe à pic pour les instituts de sondage qui se désespéraient de devoir composer une prétendue course à l’échalote avec les vieux tocards et les bourrins exténués, multirécidivistes des élections de tout genre.

Il tombe à pic, Manu, la perche à couilles de Brigitte, la couguar sous Viagra de l’Hospice des Vieilles Chattes Flapies de Sainte-Bernadette-de-la-Pénétration-par-Derrière, afin de nous vendre les espoirs renaissants d’une France qui peine à renouveler sa classe politique depuis plus d’un demi-siècle. Mais prenons garde à ce que la mayonnaise Macron ne soit pas le soufflé à l’Emmanuel : ça gonfle, ça gonfle, ça vire au rose pour faire joli, et ça retombe aussitôt, ça c’est vide à l’intérieur…

Je suis l’homme qui vient de loin, et l’on pourrait presque dire, qui vient de nulle part, à gauche en sortant par la bretelle d’autoroute, qui arrive du diable vauvert et qui risque de doubler tous ses petits camarades en les enrhumant méchamment dans les urnes. A l’instar de sa petite bête, en tous cas on le lui souhaite, Benoît Hamon est le mec qui monte selon nous feuilles de choux et torches-culs habituels. Dans les sondages ou aux rideaux, quoi qu’il en soit, c’est vraisemblablement le trublion qui jouera les gâte-sauce dimanche soir et risque de renvoyer la butifare énervée à ses administrés…

Et si je prends des risques, ce n’est jamais en vain… Ça colle à Manuel Valls comme un bas couture à un mollet dodu de pin-up aguichante ! L’ex-pétillant matignonnesque sait vivre dangereusement, puisque non content de partager les nuit avec une râpeuse de violon (pratique quand on joue du pipeau) et d’avoir supporté les sommets d’amateurisme ridicule de Flamby l’Hollandouille 1er, il accepte de se laisser maraver la binette à grands coups de torgnoles sur la trombine.

Contre un lynchage public de l’agresseur et sa condamnation quasi-immédiate à un TIG, certes… Et ne vous plaignez pas, pour une fois qu’un jeune trouve du boulot grâce à Valls…

Il aime les contacts virils et les cinq contre un brefs mais intenses ; mais le détrempeur de chemise kiffe encore plus sa race à en déchirer le string à sa mère Francine… Eh oui, c’est dur à encaisser, mais c’est ainsi : Manu la poilade aime s’en poudrer le tarin, il est farinophile. Autant il se chope une demi-molle exploitable quand il se fait claquer la coloquinte mais réclame du pognon pour le pressing de son slip ruiné ; mais son orgasme nirvano-cataclysmique reste inégalable quand on lui enfarine la margoulette. La preuve, il ne porte pas plainte quand on lui repeint le carafon avec Francine…

Il est l’homme qui tombe à pic tout en venant de loin, c’est le canard à l’orange qui investit aujourd’hui le bureau ovale… Et c’est tout l’Amérique qui risque de tomber à pic (mais dans les profondeurs du ridicule) avec ce mec qui ne manquera pas d’aller loin, très loin, trop loin… Donald Président… Un peu comme si on avait élu un Mickey à la tête de la France… Hey, wait a minute…

Si Donald Trump changeait de sexe, et devenait une sorte de Conchita Wurst de la stupidité politique, nul doute qu’il revêtirait les oripeaux de Michèle Alliot-Marie. Déjà qu’elle n’était pas spécialement bandogène, mamy avec sa bouche pleine de dents façon coupe-cigare et ses écharpes en motif de rideaux de salle à manger toujours portées à l’envers… elle vient de basculer dans le carrément repoussoir à électeurs en voulant interdire le droit de grève aux fonctionnaires…

Bon, ben il serait ptet temps de la ramener au saloir, la vieille, avant qu’on nous la lynche façon puzzle… Supprimer le droit de ne pas en branler une de la journée à nos fonctionnaires ? Mais elle veut les tuer, MAM ! Leur interdire de ne rien faire… Ou comment vider la fonction de sa substance…

Elle, malgré ses faux airs de travelo mal poudrée avec la moumoutte de traviole et de Marie-Thèrese Porchet, c’est aussi un « homme » qui tombe à pic, à pic pour faire un grand pas en avant et tomber à pic dans l’à-pic… Thérésa May, aussi rock’n’roll qu’un bol de jelly tiède sur une machine à laver en mode essorage frénétique, a donc lancé le Royaume-Uni sur la piste du Brexit dur… Mais une sortie à l’anglaise, please ! Genre « je te quitte, mais on continue de coucher ensemble quand j’en ai envie »… Maggie et son « I want my money back » ont une digne héritière, tiens…

Est-ce la phase de la lune qui les fait ovuler plus que de raison ou la période des soldes qui les amène à flaquer comme des grosses cochonnes avides de sulfateuse à béchamel, mais ces dames se surpassent dans la grosse connerie bien grasse…

Laurence Rossignol, qui ne voit pas le petit oiseau chanter, estime choquant que Roman Polanski, accusé de viol, préside la cérémonie des César. Par contre, que des mecs multi-condamnés pour escroquerie, filouterie, abus de biens sociaux, dirigent notre pays, c’est parfaitement logique…

Et Brigitte Bardot, qui elle sucre définitivement les fraises avec le gros trou, ne s’estime pas facho… Enfin, pas plus que Marine Le Pen… donc, elle a quand même une sacrée couche de vert-de-gris sur la calandre, la bistourneuse d’âne…

Et afin de respecter la parité, voici l’homme qui tombe toujours à côté de la plaque judiciaire, Dieudonné « Quenelle » M’Bala. La cour d’appel de Liège a confirmé vendredi matin sa condamnation à deux mois de prison ferme et 9 000 euros d’amende pour des propos jugés antisémites et révisionnistes lors d’un spectacle donné en 2012.Pour une fois qu’une histoire belge nous fait marrer…

Et le 20 janvier 1973 naissait l’homme qui tomba à pic, mais à côté de son berceau, tant sa tête de serial-bringueur fatigué semble avoir pris des claques, des gnons, des portes et des pare-brises. Benjamain Biolay, et sa moue désabusée, sa clope au bec et son filet de voix qui poussent parfois à la comparaison avec Gainsbourg, mais alors, un Gainsbourg light, et en soldes. On ne lui pardonne de nous briser les esgourdes que parce qu’il a composé le sublime « Jardin d’hiver » pour Henri Salvador… 

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