« Ay, ¿quién maneja mi
barca?
« Que a la deriva me
lleva
« Ay, ¿quién maneja mi
barca?
« Que a la deriva
« Que allí me lleva »
Qui dirige ma barque, qui me
mène à la dérive ? C’est tout de même impressionnant ce que peuvent
provoquer de longues, très longues, trop longues heures d’attente à la Chambre
des Appels Correctionnels d’une Cour d’Appel sudiste ; entre comptage des
mouches au plafond, admirage des chiures de pigeons sur les fenêtres, défonçage
de ses records sur jeux addictifs sur téléphone, grillage de clope sur l’escalier
monumental, rêvassage sur contemplage de ciel voilé…
L’invraisemblable s’est même
produit : j’ai réfléchi ! Je vous remercie de ne pas aller jouer au
Loto demain, de vous abstenir de tomber à genoux dans la position extatique du
polyparalysé qui se sent pousser des gambettes de marathonien devant la statue
de Bernadette, qui est toujours dans la grotte jusqu’au cou, et de ne pas pouffer
grassement à l’annonce de cette activité qui m’est certes rare mais pas
complètement inconnue…
J’ai réfléchi, et je suis
arrivé après moultes triturations du cortex à la conclusion suivante : « ben,
j’en sais rien »… Oui, c’est puissant comme un jet de Kärcher sarkozien
sur de la racaille banlieusarde, comme la note finale d’une Céline Dion
ukrainienne à l’Eurovision, comme un rot bavarois après un demi-muid de Guiness
fermentée…
Je n’en sais foutre rien de
qui dirige ma barque, et par-là même la barque de tous les français, le
paquebot France, en quelque sorte…
Normalement, et d’après ce
que j’ai pu retirer de mes études de droit constitutionnel, le Président de la
République secondé si besoin par le Premier Ministre dirige le char de l’état,
le fameux Paquebot France (qu’on a refilé aux norvégiens, mais ça c’est une
autre histoire).
Bon. Mais là, le Paquebot France
s’apparente au Pacific Princess, Hollandouille, c’est le Capitaine Stubbing,
Valls, un ersatz de Gopher et la Marseillaise est en passe d’être remplacée par
le thème musical de La Croisière s’amuse !
Face à la crise sociale
française, qu’avons-nous comme interlocuteurs pour calmer nos angoisses,
rassurer nos peurs et faire fondre nos inquiétudes ? Une paire de chaises
vides ! Pépère est parti se taper la cloche chez les nippons (ni mauvais)
et prononcer des discours que personne n’écoutera. Quant au Chorizo Bouillant,
il est en Israël, vraisemblablement pour remercier tous les hébreux de nous
avoir envoyé en France Amir, juste exprès pour qu’il finisse sixième à l’Eurovision…
Et pendant ce temps, vous
avez un quarteron de connards qui foutent un bousin inimaginable en usant de
méthodes directement issues d’un autre siècle, d’un autre âge, d’une autre
conception de la démocratie…
La Russie se barre de l’Eurovision,
et c’est l’URSS qui redébarque de France ! Avec sa tronche d’irradié de
Tchernobyl et ses méthodes repêchées au fin fond d’un vieux manuel soviétique,
Philippe Martinez, triste Astérix aviné d’n syndicalisme d’antan, se prend ni
plus ni moins pour le maître du monde hexagonal…
Sous le couvert de sa
centrale moisie dénommée CGT, il entend imposer ses diktats de grève aux
raffineries, aux centrales nucléaires, pose ses oukases journalistiques et
réclame en trépignant comme un moutard morveux et mal élevé des rendez-vous
personnels avec Flamby…
Et avec ça, Grand Déconneur
Intergalctique, Suprême Enflure de Boîte Crânienne, Révérendissime Trouduc de
la Connerie Suprainterstellaire ? On vous met en prime une pute
brésilienne, un jéroboam de Dom Pérignon millésimé, et on fait passer ça pour
de lutte sociale ?
On savait que Pépère avait
été bercé près du mur dans un couloir étroit, mais alors, Martinez, le laideur
(ou leader si vous le faites à l’amerloque) de la CGT, pour sa part a été bercé
dans une centrifugeuse…
Qu’il mette le merdier pour
des revendications si ténues qu’elle tiendraient sur un demi-timbre poste, soit !
C’est la règle du jeu à la Con-fédération Globale des Trouducus…
Après tout, il s’en branle
de voir des français le réservoir à sec ne pas pouvoir aller bosser et devoir
se contenter de pâtes à l’eau pour éviter de flinguer le budget. Lui, il est
rémunéré par les camarades syndiqués (quand je vous disais que ça sentait bon
la salade russe et les dessous de bras de Raspoutine).
Qu’il entende imposer la
publication en pleine page dans tous les quotidiens nationaux un tract à sa
gloire, ça sent déjà moins bon, et l’on commence à avoir une idée de la
largueur d’esprit par spécialement panoramique du bonhomme…
Qu’il fasse cesser le
travail des ouvriers de l’imprimerie en mesure de rétorsion au « niet »
unanime des partons de presse face à l’oukase journalistique, c’est franchement
abuser. Heureusement que l‘Humanité était là pour baisser son forc et le
publier, on aurait pu passer à côté d’une plume de la littérature contemporaine…
Qu’il réclame avec des yeux
têtus collés au front une entrevue personnelle avec la Tout Mou, c’est qu’il a
carrément fondu les plombs et qu’il n’a plus la lumière à tous les étages (déjà
qu’au départ…).
Non Monsieur de la CGT l’argent
par les fenêtres, vous ne faites pas la Loi en France (Certes, le Flamby’s
Lonely Socialos Branquignols Band non plus, on est bien d’accord) ; vous n’êtes
pas le grand ordonnateur de ce que doit penser, dire, faire ou réagir la
majorité silencieuse ; vous n’êtes que le meneur étriqué d’un syndicat en
perte de vitesse. Vous vous voyez César, mais vous nous Pompée…
Et nous Pompée, quand on a
du mal à les atteindre pour se faire remplir le réservoir, c’est forcément très
mal venu…
Et le 26 mai 1923 se courait
la première course d’endurance automobile sur le circuit permanent de la
Sarthe, avec entre autres attractions un jazz-band. Une course qui deviendra
vite célèbre sous le nom des 24 Heures du Mans.
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