jeudi 26 mai 2016

Brèves du 26 Mai 2016

« Ay, ¿quién maneja mi barca?
« Que a la deriva me lleva
« Ay, ¿quién maneja mi barca?
« Que a la deriva
« Que allí me lleva »

Qui dirige ma barque, qui me mène à la dérive ? C’est tout de même impressionnant ce que peuvent provoquer de longues, très longues, trop longues heures d’attente à la Chambre des Appels Correctionnels d’une Cour d’Appel sudiste ; entre comptage des mouches au plafond, admirage des chiures de pigeons sur les fenêtres, défonçage de ses records sur jeux addictifs sur téléphone, grillage de clope sur l’escalier monumental, rêvassage sur contemplage de ciel voilé…

L’invraisemblable s’est même produit : j’ai réfléchi ! Je vous remercie de ne pas aller jouer au Loto demain, de vous abstenir de tomber à genoux dans la position extatique du polyparalysé qui se sent pousser des gambettes de marathonien devant la statue de Bernadette, qui est toujours dans la grotte jusqu’au cou, et de ne pas pouffer grassement à l’annonce de cette activité qui m’est certes rare mais pas complètement inconnue…

J’ai réfléchi, et je suis arrivé après moultes triturations du cortex à la conclusion suivante : « ben, j’en sais rien »… Oui, c’est puissant comme un jet de Kärcher sarkozien sur de la racaille banlieusarde, comme la note finale d’une Céline Dion ukrainienne à l’Eurovision, comme un rot bavarois après un demi-muid de Guiness fermentée…

Je n’en sais foutre rien de qui dirige ma barque, et par-là même la barque de tous les français, le paquebot France, en quelque sorte…

Normalement, et d’après ce que j’ai pu retirer de mes études de droit constitutionnel, le Président de la République secondé si besoin par le Premier Ministre dirige le char de l’état, le fameux Paquebot France (qu’on a refilé aux norvégiens, mais ça c’est une autre histoire).

Bon. Mais là, le Paquebot France s’apparente au Pacific Princess, Hollandouille, c’est le Capitaine Stubbing, Valls, un ersatz de Gopher et la Marseillaise est en passe d’être remplacée par le thème musical de La Croisière s’amuse !

Face à la crise sociale française, qu’avons-nous comme interlocuteurs pour calmer nos angoisses, rassurer nos peurs et faire fondre nos inquiétudes ? Une paire de chaises vides ! Pépère est parti se taper la cloche chez les nippons (ni mauvais) et prononcer des discours que personne n’écoutera. Quant au Chorizo Bouillant, il est en Israël, vraisemblablement pour remercier tous les hébreux de nous avoir envoyé en France Amir, juste exprès pour qu’il finisse sixième à l’Eurovision…

Et pendant ce temps, vous avez un quarteron de connards qui foutent un bousin inimaginable en usant de méthodes directement issues d’un autre siècle, d’un autre âge, d’une autre conception de la démocratie…

La Russie se barre de l’Eurovision, et c’est l’URSS qui redébarque de France ! Avec sa tronche d’irradié de Tchernobyl et ses méthodes repêchées au fin fond d’un vieux manuel soviétique, Philippe Martinez, triste Astérix aviné d’n syndicalisme d’antan, se prend ni plus ni moins pour le maître du monde hexagonal…

Sous le couvert de sa centrale moisie dénommée CGT, il entend imposer ses diktats de grève aux raffineries, aux centrales nucléaires, pose ses oukases journalistiques et réclame en trépignant comme un moutard morveux et mal élevé des rendez-vous personnels avec Flamby…

Et avec ça, Grand Déconneur Intergalctique, Suprême Enflure de Boîte Crânienne, Révérendissime Trouduc de la Connerie Suprainterstellaire ? On vous met en prime une pute brésilienne, un jéroboam de Dom Pérignon millésimé, et on fait passer ça pour de lutte sociale ?

On savait que Pépère avait été bercé près du mur dans un couloir étroit, mais alors, Martinez, le laideur (ou leader si vous le faites à l’amerloque) de la CGT, pour sa part a été bercé dans une centrifugeuse…

Qu’il mette le merdier pour des revendications si ténues qu’elle tiendraient sur un demi-timbre poste, soit ! C’est la règle du jeu à la Con-fédération Globale des Trouducus…

Après tout, il s’en branle de voir des français le réservoir à sec ne pas pouvoir aller bosser et devoir se contenter de pâtes à l’eau pour éviter de flinguer le budget. Lui, il est rémunéré par les camarades syndiqués (quand je vous disais que ça sentait bon la salade russe et les dessous de bras de Raspoutine).

Qu’il entende imposer la publication en pleine page dans tous les quotidiens nationaux un tract à sa gloire, ça sent déjà moins bon, et l’on commence à avoir une idée de la largueur d’esprit par spécialement panoramique du bonhomme…

Qu’il fasse cesser le travail des ouvriers de l’imprimerie en mesure de rétorsion au « niet » unanime des partons de presse face à l’oukase journalistique, c’est franchement abuser. Heureusement que l‘Humanité était là pour baisser son forc et le publier, on aurait pu passer à côté d’une plume de la littérature contemporaine…

Qu’il réclame avec des yeux têtus collés au front une entrevue personnelle avec la Tout Mou, c’est qu’il a carrément fondu les plombs et qu’il n’a plus la lumière à tous les étages (déjà qu’au départ…).

Non Monsieur de la CGT l’argent par les fenêtres, vous ne faites pas la Loi en France (Certes, le Flamby’s Lonely Socialos Branquignols Band non plus, on est bien d’accord) ; vous n’êtes pas le grand ordonnateur de ce que doit penser, dire, faire ou réagir la majorité silencieuse ; vous n’êtes que le meneur étriqué d’un syndicat en perte de vitesse. Vous vous voyez César, mais vous nous Pompée…

Et nous Pompée, quand on a du mal à les atteindre pour se faire remplir le réservoir, c’est forcément très mal venu…

Et le 26 mai 1923 se courait la première course d’endurance automobile sur le circuit permanent de la Sarthe, avec entre autres attractions un jazz-band. Une course qui deviendra vite célèbre sous le nom des 24 Heures du Mans.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire