lundi 23 mai 2016

Brèves du 23 Mai 2016

« Dans un pays loin d’ici
« À la recherche du paradis
« Dans un pays loin d’ici
« On vote, on compte… »

Je puis vous l’assurer, et vous le certifier sur papier timbré à 24 Francs 95 avec bordure tracée à la main sur vélin in-octavo parcheminé en direct du Moulin papelards de Richard de Bas à Ambert, on a rarement vécu de suspens plus haletant que celui qui a tenu Vienne dans une angoisse telle que tous les chocolats tournaient dans une valse à mille temps guère comestible et que les Apfel strudels se racornissaient tels de repoussant nichon de nonagénaire rachitique…

L’érection pestilentielle américaine en 2000 où il avait fallu compter et recompter les bulletins afin de départager la peste et le choléra ? Un suspens de roman de quai de gare dilué dans l’eau de rose d’une stère de magazine à sensation !

L’infernal vote du Concours Eurovision 1988 qui vit la victoire de la Suisse sur le Royaume-Uni d’un seul point, acquis au dernier jury ? Un ersatz de sachet de verveine éventée et déjà infusée pour mémé langoureuse !

Et il s’en est fallu d’un poil de moustache de dictateur à grande mèche pour départager le vert du vert-de-gris…

L’Autriche… Quand on évoque le nom de ce pays, on a généralement l’image d’un pays qui aime les valses en robes à crinoline sur les parquets cirés du Wiener Hofburg, les chocolats chauds dégustés avec un bon apfel strudel tiédi, les pistes enneigées sur les hauteurs d’Innsbrück et les chansons cucul envoyées à l’Eurovision (de l’opérette glapie d’une voix à en faire péter les pyrex à trois bornes à la ronde à la cucul-lapralinade intégrale minaudée en franzosich en passant par la chorégraphie de patinage artistique au calypso revisité)…

On ne voit pas forcément au premier coup d’œil les bottes cirées à l’excès, les cranes rasés, les mains tendues et les uniformes vert-de-gris sous les culottes de peau  ringardes des yodleurs tyroliens…

L’Autriche, vitrine de l’Europe en quelque sorte, puisqu’elle a eu le cran de dégager les principaux partis en présence dès le premier tour des présidentielles en ne laissant pour s’écharper que le candidat écologiste et le candidat d’extrême-droite… Comme pour dire le ras-le-bol des politocards traditionnels qui vous remplissent les esgourdes de rêves en carton-pâte pour mieux se remplir les fouilles…

Faut bien avouer que les politocards, en ce moment, nous les brisent menu menu menu… On se demanderait presque s’ils n’essaient pas de fabriquer de la farine de couilles ultra-fine…

N’empêche qu’avec leurs conneries, on se dirige à grands pas vers une pénurie d’essence en France, nonobstant les démentis officiels qui peinent à convaincre les automobilistes qui viennent de se taper deux heures de queue moteur allumé pour grappiller dix litres de benzine…

L’essence, nouvel or noir de l’Hexagone ! On doit en  boire à midi au dîner et dans le café au lait, parce que les images des français en train de faire des réserves  à la limite de la panique laisse à redouter ce qui se passerait en temps de guerre…

Il n’y a pas de pénurie d’essence, nous serine le Gouvernement… Evidemment, eux, ils n’ont pas à courir la pompe pour faire le plein… Et pis, de toute façon, si ça continue que ça devrait pas finir, sur et certain que le Pétillant de Matignon lâcherait les chars sur les raffineries occupées… Enfin, c’est ce qu’il a dit qu’il ferait… Reste à voir s’il fait ce qu’il a dit…

D’autres disent… Et feraient bigrement mieux de fermer leur robinet à débilités !

On est presque habitués à l’inextinguible claquemerde à conneries qui tient lieu d’orifice buccal à Nadine Morano. Elle, qui arriverait à faire rougir la pire des poissonnières du Vieux Port, arrive toujours à repousser les limites extrêmes de son Ground Zero de la connerie. Quand on le voit toucher le fond, on espère qu’elle va souffler un moment mais non ! Elle tente de gagner quelques centimètres ! Et quand on l’entend dire que « la Gare du Nord, c’est l’Afrique, c’est plus la France », on se dit qu’elle va finir par ressortir aux Antipodes prochainement…

Dans un style finalement beaucoup plus lisse, Valérie Pécresse annonce que la disparition du ticket de métro… Ah tiens ? j’ignorais qu’elle était une partisane à tout poil de l’épilation intégrale, elle…

A poil, voire pluskapoil, comme le titre de l’un de ses laborieux spectacles qui n’avaient que le mérite de le faire marrer… Michaël Youn, ex-trublion surexcité d’un petit écran qui en a ras-la-moumoute des clones de Speedy Gonzales, se verra bientôt interdit de stade après avoir allumé un fumigène au Stade de France… Comme quoi la proximité avec les connasses en short rend intégralement con… Déjà qu’à la base…

Si vous cherchez comment éviter de démouler un tel moutard promis à la médiocrité, n’oubliez pas de défoncer madame avec une chemise à bite… A Herbitzheim, on en a marre des mariages consanguins et des incestes entre aïeux et nouveau-nés. Alors, pour pouvoir occuper les longues soirées d’hiver alsaciennes, des malicieux ont tout bêtement chouravé le distributeur de préservatifs de la pharmacie. Les policiers sont sur une piste, et suivent les capotes usagées sur le bord de la route…

En d’autres lieux, ce n’est pas sur le bord de la route, mais sous les portes cochères, à proximité du Bunker, sur la plage privée du Martinez ou dans le couloir à prouts d’apprentis-acteur peu farouches du fion qu’on les retrouve… Eh oui ! Le Festival de Connes s’est achevé hier soir, avec la révélation d’un palmarès aussi palpitant qu’une jatte de fromage blanc à zéro pour cent…

Une palme d’or pour un navet plombant, un Grand Prix du Jury pour un film aussi vibrillonnant que la tafiole de concours qui l’a réalisé (vous aurez tous reconnu la mère Dolan), des prix d’interprétation qui feraient passer le pire amateur pour la réincarnation de Daniel Sorano, bref, le Festival finit sur un tête-à-queue. Normal, c’était la 69ème édition…

Et pour finir sur une note optimiste, la vente des œuvres de Miro a rapporté la somme de 61.000 euros à la Croix Rouge. Les toiles de Miro qui serviront à soigner les aveugles… Ils ne se sont pas mis le doigt dans l’œil au moins…

Et le 23 mai 1934 s’achevait l’épopée sanglante de Bonnie Parker et de Clyde Barrow, au moment où ils allaient perpétrer une nouvelle attaque de banque. Se faire tirer en public, décidément, ces ricains n’ont aucune retenue… 

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