jeudi 19 mai 2016

Brèves du 19 Mai 2016

« On est heureux comme des poissons dans l'eau
« Sur le plancher des vaches
« On peut guincher dans tous les caboulots
« Sur le plancher des vaches »

Ah ! Comme Alibert, chanteur avé l’assent de l’entre-deux-guerres, avait raison de préférer le bon vieux plancher des vaches ! Sans vouloir verser dans l’inconvenant ou se vautrer dans le sensationnel éventé genre torche-cul du lundi, je le confesse humblement : j’ai horreur de m’envoyer en l’air…

Et ce n’est pas le tout chaud grand plongeon d’un Airbus d’Egyptian Airlines qui va me faire changer d’avis, pas plus que je ne vais me précipiter pour me recycler en steward…

Cela faisait beau temps qu’on n’avait pas eu de gros navion qui partait faire trempette dans les eaux tièdes d’un océan quelconque… Cela faisait beau temps qu’on n’avait pas eu la sensation de se réveiller le matin en pressentant qu’un malheur s’était produit dans le monde… Cela faisait beau temps qu’on trouvait réconfortant de ne pas avoir les stressantes musiquettes des éditions spéciales sur les ondes radio…

Il nous en fallait une bien corsée sur le coin de l’œil pour pouvoir enfin dégager des gros titres des futilités de l’actualité les conneries à répétition de notre ramassis gouvernemental d’incapables patentés (et pas tentants, surtout quand on imagine Emmanuelle Cosse en string panthère ou Jean-Vincent Placé habillé tout nu).

Cela fait stand de tir à la Foire du Trône, jeu de massacre à la kermesse de l’école du dernier qui a eu les oreillons le mois dernier et qu’on ne sait pas ce qu’on en fera l’année prochaine vu qu’il est encore trente-troisième sur trente-trois, ou canardage d’ambulance, certes.

Mais même avec la plus inexpugnable des énergies, la plus intarissable des miséricordes et la plus infinie mansuétude frisant l’inconséquence intégrale, il faut reconnaître que le Lonely’s Pépère Socialos Branquignol’s Band est franchement à côté de la plaque.

Plus nuls qu’eux, je ne vois guère que les connasses en short dès lorsqu’elles évoluent hors de nos frontières, ou alors les candidats de Money Drop…

Dites, vous avez envie de crier au génie concentré façon lolo de chez Nestlé en voyant Marifolle Touteraide et son regard de Berliet plein phares débouler à la télé ? Avant même qu’elle ne dégoupille son robinet à conneries, vous savez pertinemment qu’elle va en pondre une belle, un peu comme lorsqu’on voit se téléviser la chemise blanche largement déboutonnée de BHL, on sait d’avance qu’il va faire chier l’auditoire pendant une plombe.

Depuis Sylvie Joly et Zouc, je n’ai guère rencontré de comique féminine capable de balancer autant d’énormités avec la bête assurance de l’andouille intégrale. Voila t’y pas que Marifolle veut nous imposer le mois de novembre comme mois sans tabac… Trente jours sans pipe… C’est les brésiliennes du Bois de Boulogne qui vont faire la gueule…

Dans le cas du Kaiser Chorizo, notre Pétillant qui a visiblement eu des bulles qui lui sont remonté dans la couscoussière à idées, c’est plus le côté pétage de fusibles qui vous saute aux yeux… Il aurait des envies de devenir le Caudillo de l’Hexagone que ça ne m’étonnerait qu’à moitié, le matador de Matignon. Il rembarre sèchement l’amateur de vieux pots, il nous renouvelle à l’envi l’état d’urgence, il sort son 49-3 dès qu’il sent le vent parlementaire tourner au grain… Pour un mec apparemment apparenté à un parti qui dénonçait les dérives pseudo-autoritaires du Général, ça la fout mal…

Certes, il est aisé de vitupérer sur les nullos en place. Il l’est tout autant de se payer la poire des inconséquents de l’opposition… Avec évidemment la place de choix de l’Ex, le représentant en talonnettes pour chevilles enflées et chanteuses aphones.

On a récemment prétendu que le Nain de jardin élyséen peinait à rassembler son électorat, qu’il était à la ramasse pour fédérer les français derrière son discours… Billevesées de journaleux en mal de scoop et fientes de pisseurs de copie en recherche de piges ! Nico ratisse large, tellement large qu’on se demande s’il ne faudrait pas annexer le Luxembourg, Monaco et une partie de la Suisse pour lui offrir l’audience qu’il mérite…

En une phrase, il a réussi à se foutre soixante-quatre millions de français à dos ! faut-il être inconscient pour lâcher qu’en se baladant en province, il se sentait parisien… Sarko c’est définitivement le Zlatan des politocards… Un sens de la réflexion à peine plus élevé qu’une cagette de moules mortes, un ego surdimensionné, et un melon imitant une pastèque hydrocéphale…

A la différence que Zlatan a déclaré qu’il était arrivé au PSG comme un Dieu et qu’il se barrait les fouilles pleines d’oseille comme une légende, et que Sarko est arrivé à l’Elysée comme un demi-Dieu (à cause de la taille) et qu’il s’en est barré comme une merde…

Une merde… Non, même pas, une sous-merde… Un résidu de raclure de bidet… Un ersatz de rejet de greffe de sédimentation de capote usagée… Et encore ! Comment peut-on être à ce point sans couilles pour incendier une voiture de Police avec les poulets à l’intérieur ? D’accord, le poulet grillé, c’est bon avec une salade de saison et une bonne sauce pimentée… Mais comment être aussi lâche et ensuite venir leur lécher la grappe quand ils se font dézinguer pour protéger les citoyens lors d’attentats ? C’est plus qu’émétique, c’est du déjà vomi tellement c’est dégueu…

Dans le même ton dégueulasse, encore une petite de notre Marifolle Touteraide qui crache sa haine du tabac en vantant le paquet neutre de clopes, qui va débarquer sous peu chez les buralistes. C’est moche et c’est fait pour a-t-elle déclaré, pour casser le côté attractif de la sucette à cancer. Ouais, ben elle est moche à en faire fendiller les miroirs, et ce n’est pas pour autant qu’on a enregistré une recrudescence de conversion à l’homosexualité masculine…

Pour finir sur une note un peu moins pessimiste, quoiqu’en parlant de la téléphoniste shampouineuse on soit assez désabusé sur le devenir de l’intelligence française, des nouvelles de Nabilla et de sa paire de nibards en plastoc. Il a été requis contre elle trois ans d’emprisonnement dont huit mois ferme pour violences aggravées sur son manche à couilles. Non mais allo quoi ! T’es une starlette inculte et méprisante, et t’as même pas le droit de te faire introduire en prison pendant plus d’un an ?

Et le 19 mai 1951, Alain Bernardin crée le Crazy Horse, anciennement appelé Crazy Horse Saloon, célèbre cabaret parisien du quartier des Champs-Élysées. Le nom « Crazy Horse » est celui, traduit en anglais et ainsi passé à la postérité, du chef sioux Thašunka Witko, la décoration du cabaret à son ouverture étant censé être de style western, avec sa salle pastichant un saloon des années 1870. Rien de tel pour s’envoyer en l’air tout en gardant les pieds bien sur terre…

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