« Le bonheur, c’est
simple comme un coup de fil… »
Autant à l’époque j’ai pu
trouver ce slogan parfaitement tarte ; autant aujourd’hui, celui-ci s’est
trouvé vérifié… Le ciel semble s’éclaircir, les nuages cèdent le pas et il se
pourrait que nous soyons entrés dans le jour d’après…
Mais bah, bah, bah, ne
parlons pas de ces bassesses purement matérielles qui n’intéressent que mon
nombril et celui d’une ou deux autres personnes… En gros, et même en énorme, ça
ne vous regarde pas !
Surtout que l’entame
originale des futilités mise en chronique du jour n’appelaient pas à la
clémence, ni à la Mathilde ou à la Josiane…
SI je vous chante « Pour
un jour, une nuit, Redeviens Virginie… », la chanson de Jean-Jacques
Debout, après le nécessaire mouvement d’effroi auditif qui fait saigner les
tympans comme un mouton mal égorgé à l’abattoir du Vigan ; il vous
reviendra peut-être en mémoire des souvenirs émus du tourne-disque orange qui
jouait le 45-tous susdit, de l’orangeade tiédasse servie à l’ombre d’un tilleul
majestueux, des tartines beurrées saupoudrées de Benco et du chant agaçant des
cigales dans la fin d’après-midi cévenole qui fleurait bon les senteurs
résineuses des sapins tout proches et aussi l’odeur de ces putains de graminées
qui auraient tôt fait de vous transformer le blair en une bouillie rougeâtre
dégoulinante de morve liquide…
Et pourtant, le doux refrain
lancinant du cétémieuavan pointe de manière si insidieuse à vos oreilles que
vous auriez presque préféré vous défoncer les tympans au tisonnier rougi plutôt
que d’entendre mes sempiternelles rodomontades éculés sur la prétendue douceur
de vivre des temps jadis…
Quoi qu’il en soit, le « redeviens
Virginie » vedette, en tout cas pour mon cœur de sudiste, c’est le retour
à la gratuité pour les piétons et les cyclistes du Pont du Gard… Déjà que les
exploitants vous enculent à sec avec l’aide d’une poignée de gravier gros grain
quand il s’agit de parquer votre véhicule, il fallait en plus remettre la main
à la poche pour le simple plaisir d’arpenter l’aqueduc romain…
Redeviens Virginie… Et
revenons-en aux fondamentaux du devoir de mémoire… Il doit se trouver en France
des mecs suffisamment défoncer à l’afghane, à la pipe à eau ou à la colle Cléopâtre
pour trouver parfaitement adéquat de choisir Black M., un vague connard abruti
et homophobe, pour animer le concert commémorant le centenaire de la bataille
de Verdun. Son style de musique cadre idoinement à la douleur du souvenir et à
la symbolique des lieux… On pensera à un concert de Mylène Farmer pour un
mariage, ou une bande-son sponsorisée par Patrick Sébastien pour les
funérailles des quarante-huit victime d’un accident de car…
Redeviens Virginie… Pour
vivre l’amour le plus sage… A la différence notable de Denis Baupin qui lui,
veut passer en force à tout prix… Tout comme Valls quand il n’a pas le
compromis de l’Assemblée et qu’il sort son 49-3 (non ce n’est pas une mesure…).
Dans cette affaire de harcèlement, on a déjà eu tous les degrés de la raclure
de trottoir… De l’interview infâmante de son épouse, Emmanuelle Cosse (oui,
oui, la grosse crasseuse du Gouvernement) jusqu’au tweet imbécile de Christine
Boutin qui rappelle que « non, toutes les femmes politiques n’ont pas été
confrontées à ce genre de comportement »… On sent bien la pointe de regret
dans la voix de Titine…
Et on la comprend, Titine…
Quand on voit sa binette de grenouille de bénitier après le crash-test, ou qu’on
ose se souvenir de la terrine d’Huguette Bouchardeau…
Et puis, harceler les
femmes, c’est démodé, ma pauv’ Lucette ! De nos jours, on n’est jamais
trop aidé, et même le très sérieux Marvel pense à introduire un super-héros gay
dans le film « Avengers : Infinity war »… Bah, ce ne serait pas
un scoop ça… Superman, c’était déjà une tafiole… Ah ben si ! Un mec qui porte
des collants en lycra bien moulant et qui enfile son moulebite par-dessus, ça
ne sent pas le mâle viril… Et que dire de la paire Batman Robin, qui se lançaient
à longueur d’épisode des regards énamourés où on entendait la musique du « Je
te tiens, tu me tiens par la bistouquette »…
En parlant de bistouquette,
Enzo, onze ans, a eu les couilles de se jeter à l’eau dans la Charente… pour
sauver non pas un i-Phone 6 où la dernière console de jeu, non ! Pour
sauver des chiots qui avaient été balancés à la baille… Le jeune a été fait
membre d’honneur du refuge local de la SPA… Mais non, la jeunesse n’est pas
toute pourrie… Y a encore quelques gemmes brutes qu’il conviendra de tailler
correctement…
Pour tailler, ça taille à la
télévision en ce moment… Ça se taille aussi parfois, et de toutes façons, ça
tire dans le tas qu’on croirait un remake de Pulp Fiction… Après Yann Barthès,
qui devrait rejoindre TF1 et TMC à la rentrée, c’est Yves Calvi qui quitte France
5 et son emblématique « C dans l’air » pour rejoindre LCI… la chaîne
info qui informe dans le vide, tant ils n’ont pas de téléspectateurs… Ah ça,
pour passer d’une chaîne ayant pignon sur rue à un joli placard pas forcément
doré, faut avoir des couilles…
Des couilles au cul, comme
en a non pas Neunœil de Montretout mais plutôt Florian Philipopo, d’après ce qu’en
a dit Voici. Florian qui a été à nouveau la cible des attaques homophobes du
cyclope breton, qui a lancé à propos d’une photo représentant Floflo avec un
boudin hideux « Don Quichotte de la Jacquetta avec Dulcinée. Alors on
comprend tout… ». Il est vraiment gâteux le vieux, il n’a pas reconnu sa
fille sans maquillage…
Gâteux, il doit l’être
également, ce déséquilibré qui a poignardé ce matin plusieurs personnes dans
une gare à Munich, en tuant une, aux cris, soi-disant d’Allaou Akbar… Ah ben
ils ont raison, de nous en tartiner à midi au diner et dans le café au lait,
des risques d’attentats terroristes et de la radicalisation… Ça donne des idées
aux siphonnés de tous poils…
Siphonné, notre Pétillant
sinistre ? Assurément, puisqu’il prévient qu’il va employer les gros
moyens pour la Loi Travail, et balancer son 49-3… Ah, elle est belle la démocratie
version socialisme à la Hollandouille… A force, on va croire que « 49-3 »,
c’est une marque de vaseline spéciale fist-fucking brutal…
En parlant de fourrage de
couloirs à cake au Nutella, deux mots du Concours Eurovision dont la première
demi-finale ce soir va donner des vapeurs à toutes les follasses hystériques du
falbalas eurovisuel qui sont parties se faire emmancher à Stockholm et aux
garçons-coiffeurs de l’Europe entière : Justin Timberlake va y participer…
Bon, calmez votre érection, les filles, il ne fera qu’intervenir à l’entracte
lors de la finale de samedi… Il ne participera pas… Sa carrière n’a pas encore
tout à fait touché le fond…
Et le fond, nous ne
tarderions pas à le toucher, et violemment encore, façon tambourinage de
couscoussière en feu, suite à ce funeste 10 mai 1981 où un vaste geste d’inconscience
populaire nationale porta à la Présidence de la République le premier
socialiste du cru, François Mitterrand. L’expérience socialiste débutait, et le
formidable espoir suscité par cette élection allait si vite retomber façon
soufflé au fromage trop cuit qu’on crut presque à un crash-test grandeur nature
de la France…
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