mardi 24 mai 2016

Brèves du 24 Mai 2016

Et je vous le dis avec la plus inébranlable des convictions qui ne saurait loucher de manière divergente vers la dissémination intellectuelle : si ça continue, ça finira pas !

Lapalissade de première bourre, bon sens hexagonal qui ne souffrirait pas la moindre critique, si ce n’est de certains pisse-vinaigres qui trouveraient le nectar et l’ambroisie communs au goût, mais comme en France, on aime parler pour ne rien dire, si ce n’est le contraire et réciproquement, il fallait que ce soit dit !

Evidemment, vu les moulins à paroles que sont devenus nos politocards, moulins à paroles qui font craindre pour les brushings insuffisamment laqués ou les moumoutes mal arrimées, on dit les choses, on les répète, on les serine… Puisque lorsqu’on on n’a rien à dire, on le répète.

Et même s’il se trouve sur la Terre Promise, ce qui n’est pas forcément idiot, vu qu’ils ont le Mur des Lamentations ça peut se révéler utile, avec le climat social actuel, notre Premier Sinistre n’oublie pas sa mère patrie et a su propager la bonne parole.

Une bonne parole qui ressemble à s’y méprendre au crépitement d’une mitraillette en plein boulot, tant les propos ont été empreints d’une certaine acidité qui donne l’impression que notre Manu Chorizo souffre de reflux gastro-oesophagien sévère…

Pour le faire court, il va faire dégager toutes les raffineries et les dépôts de carburant bloqués par les syndicalistes, et pas à coup de billets de mille, non. Alors que Sarko avait poireauté près d’un mois pour faire donner les forces de l’ordre, le Pétillant de Matignon nous lâche les chars après seulement quelques jours de blocage.

Mais si, mais si, rassurez-vous, Valls est toujours membre du Gouvernement, et n’a pas encore pris sa carte chez Marinette… Evidemment, ça fait grincer des dents à la CGT, mais vu les proportions que ça prend, alors que la pénurie est martelée à chaque journal télévisé comme une réalité tangible, il a intérêt à être ferme, Manu Chorizo…

Dans un pays qui va mal, avec une économie qui fait plus du moonwalk que du steeple-chase, C’est tellement intelligent de pondre une grève de la SNCF en même temps qu’un blocage des dépôts de carburant. Les rares français qui ont encore du boulot feront comment pour aller bosser, mmmh ?

Ce conflit qui se durcit permet au moins à certains de se positionner clairement. Si Mélenchon ne rate pas l’occasion de tirer une cartouche pour Hollande et Valls, le vert jaune du Gouvernement opère un énième retournement de veste.

Jean-Vincent Placé a estimé inacceptable et irresponsable de bloquer les raffineries. Que ne ferait-on pas pour se faire bien voir, hein ! Parti comme il l’est, l’ancien vert qui rit jaune depuis qu’il est devenu rose inaugurera une centrale nucléaire dans les semaines à venir…

Si certains nous la jouent lécheurs à la bonne franquette, d’autres n’hésitent pas à mettre la barre plusieurs crans au-dessus. Manu Macaron ne fait pas dans la demi-mesure et nous propose d’aller plus loin que la Loi Travail tant décriée, en modérant les salaires. Ne soyons pas si pusillanimes, mon cher Emmanuel, vous le trombineur de vieux dindons défraîchis ! A quoi bon encadrer les salaires ? Supprimez tout bonnement toute forme de rémunération, rétablissez l’escalvage, et on n’en parlera plus !

Véritablement, on est entouré de malades mentaux ! A des degrés divers, allant du simple neuneu de quartier qui bave sur son col de chemise en se pognant devant un poster de Candy au Far-Ouest jusqu’au débile intégral impossible de sortir de sa villégiature capitonnée tant l’atteinte mentale est irrémédiable et intégrale…

Généralement, c’est gentillet, et ça peut même prêter à sourire quand on les regarde à la télé au sein de ces inimitables émissions aux titres aussi variés et évocateurs que les « Concons à Cancun », les « Ch’tis chez la Grand-mère de la momie », « Les Marseillais en terre inconnue : à l’école »…

Parfois, ça peut devenir vaguement inquiétant lorsque le lobotomisé en question est en bonne voie pour devenir Président des Etats-Unis… Eh oui, Donald Trump et son accident de coiffure teinté carotte pas fraîche devancent désormais Hilary Clinton et son lifting tout frais dans plusieurs sondages. Ce serait bien la première fois que les Etats-Unis imiteraient la France en portant à la Présidence un andouille incompétent…

Incompétent… Et présomptueux par-dessus le marché ! En tous cas, qui n’a aucune crainte pour la taille de ses chevilles… Invité sur France Culture (alors que le niveau de ses blagues le rendent même indignes de Rire & Chansons), Pépère nous a carrément pété une bielle en affirmant qu’aujourd’hui, il était dans l’Histoire car il avait su saisir l’inattendu pour être capable d’être efficace… Rien que ça ! Et pourquoi pas Grand Manitou du Sauvetage Intergalactique, Suprême Stratéguerre de la Conservation du Chabichou du Poitou artisanal, et Absolue Luminescence Spatiotemporelle du Trempage de Croissant en Casque de Scooter, tant qu’on y est dans l’invraisemblance ?

Les malades mentaux, on en a partout, à tous les coins de rues… A l’image de cet habitant de Mont de Marsan qui est poursuivi pour avoir appelé les secours pas moins de 155 fois en six mois… Sous des prétextes fallacieux, ou pour leur causer de ses idées suicidaires… On se doute que France Télécom n’a pas dû porter plainte…

Des siphonnés du bocal, on en trouve même en Russie (vous me direz que là-bas, les hôpitaux psychiatriques ont tellement fonctionné à plein régime durant le régime soviétique qu’on a aujourd’hui que des zinzins parfaitement équilibrés), où le Premier Ministre a déclaré que son pays se retirait du Concours Eurovision, un concours repère de personnes de mentalité sale et de la secte LGBT…. Ça, question Cage aux Folles géante et baisodrome mondain, il n’a pas tort… Par contre, il a certainement été piqué au vif de ne pas remporter la timbale malgré les efforts désespérés des candidats (qui finissent tous au goulag). On leur souhaite une bonne retraite eurovisuelle, tant on pourra se passer des mémés gagatant leur bouse musicale, de la blondasse qui brame un truc à faire imploser la télé, de la mère Dima Bilan qui se tripote sur scène tant il s’aime, ou de la honteuse de l’année, la Sergey Lazarev dont on peut presque affirmer qu’il ne suce pas que des glaçons…

Et le jeudi 24 mai 1956, en direct depuis le Teatro Kurssal de Lugano, en Suisse, Lohengrin Filipello présentait la toute première édition du Grand Prix Eurovision de la Chanson Européenne, pour quelques centaines de milliers de téléspectateurs. On connaît le devenir de cette manifestation annuelle de canzonettas parfois potables, souvent imbitables et le plus souvent médiocres, mais on sait moins que la première édition proposait deux chansons par pays, soit quatorze musiquettes, que seul le vainqueur fut annoncé et que, émue par sa victoire, la suissesse Lys Assia oublia les paroles de la chanson « Refrains » et dut recommencer la reprise du titre primé. Où comment naissent les mythes… Et je vous le dis, si ça continue, ça finira pas !

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