mardi 26 avril 2016

Brèves du 26 Avril 2016

« Je préfère manger à la cantine,
« Avec tous les copains et les copines
« Et même si la viande est dure comme du caoutchouc
« Au moins je suis sur de rigoler un bon coup »

Alors, je vais mettre les choses bien à plat, les coins au carré, les ovales comme il faut, les points sur les « i » et les barres sur les « t » : Ne vous avisez sous aucun prétexte, à cause de mon implantation biterroise, de venir taper l’incruste en mes appartements privés sous le subterfuge de ne vouloir passer l’arme à gauche qu’après avoir passé une soirée à la Maison de Petit Pierre…

Tout ce qui risque de passer l’arme à gauche chez le Petit Pierre, c’est votre carte bancaire, au vu des prix franchement calientes pratiqués par le marmiton à perruque graisseuse auréolé de ses succès télévisés récents.

Quand je pense que j’eus l’occasion d’y faire un apéritif dinatoire avant même qu’il ne se chope un melon façon pastèque grâce à ses participations à Top Chef… Et quand j’y retournai voici presque deux ans, la marche fut haute à descendre...

Portions congrues, du genre à vous filer trois-quarts de petit-pois dans une assiette format trente-trois tours ; finitions discutables des plats, on se demandait si la viande était encore congelée ou si les couteaux avaient été aiguisés à la tronçonneuse ; visuels critiquable, puisqu’on s’est interrogés sans réponse sur le point de savoir si la « bûche » de Noël s’en était pris une dans l’escalier et qu’ils l’avaient remise en place à la va-vite et avec une pelleteuse…

Loin de moi l’idée vicelarde de critiquer Petit Pierre qui a profité de sa notoriété pour faire flamber les prix de sa carte à la Sapin, et qui parade désormais à Top Chef, dont il vient pour la troisième fois de remporter le Combat des Chefs… Mais il me semblait qu’un chef de cuisine était destiné à suer sang et eau devant son piano, et pas devant les projecteurs et les caméras…

Alors, pas pour moi, les pique-assiettes qui débarquent à l’improviste, en ayant réservé leur table depuis huit semaines, pour aller se taper un radis-beurre déstructuré qui leur coutera un demi-smic…

Limite je préfère manger à la cantoche… Ca ne sera pas forcément beaucoup plus mauvais, mais ça sera tellement moins prout-prout (parce que faut se les respirer, les bobos culs pincés, chemise griffée et pull cachemire sur les épaules, qui rient trop fort pour bien se faire remarquer et tenter d’épater la galerie en montrant qu’ils mangent dans des gargotes de luxe) et surtout, nettement moins cher…

Bon, je ne pousserais pas le vice jusqu’à aller me remplir le réservoir dans des usines à bouffe standardisées où l’on vous fait économiser l’étape de la digestion en vous proposant directement de manger de la merde entre deux tranches d’éponge… Quoique ce n’est pas le cas partout… Chez Quick, on vous propose un sandwich inédit, à la tête de poulet, avec de vraies têtes de poulet dedans ! Imparable pour inciter vos moutards à terminer leurs platées d’épinards hachés…

Si les têtes de poulet ne sont pas suffisantes pour inciter Kyllian, Kimberly ou Mamadou à racler leur gamelle de chou-fleur bouilli, vous pourrez leur proposer à loisir le sandwich à l’étron biterrois, spécialité que concocte Bébert Ménard. Mais attention, pas un sandwich avec n’importe quelle merde de clebs ! Que nenni ! Une déjection canine avec une traçabilité imparable, puisque l’édile de Béziers veut ficher les toutous pour pouvoir verbaliser leurs maîtres en cas de défécage sur le trottoir… Y en a qui ont du temps à perdre, dans les hôtels de ville…

Mieux vaut ficher les clébards plutôt que de faire chanter sexuellement ses basketteurs… A Lisieux, le coach a pendant deux ans harcelé sur Internet plusieurs de ses joueurs en se faisant passer pour une jeune fille et après avoir gagné leur confiance, obtenu d'eux des séances de masturbation par webcam… Avant de les menacer de les diffuser à l'ensemble de leur école. Il a récolté deux ans de prison avec sursis. A Lisieux, certains voient la vierge, et d’autres n’ont plus que Lisieux pour pleurer…

Si la Vierge n’accepte plus de sortir de sa grotte, on peut toujours compter sur l’héroïne nationale (et je ne parle pas de la production hexagonale de chnouf), l’indéboulonnable Jeanne D’Arc qui après les anglais,  a bien du mal à bouter Neunœil de Montretout hors de son pré carré. Papi facho s’accroche au symbole pire qu’une moule à son rocher, et Marinette n’entend pas lui lâcher le morceau… Franchement, à deux sur une pucelle… C’est carrément dégueulasse…Surtout que la miss de Domrémy n’était ni gérontophile, ni réputée pour préférer la moule à la merguez…

En parlant de merguez, il ne vous sera pas indifférent d’apprendre que l’épicier musulman qui avait instauré des horaires différents pour les « frères » et les « sœurs » (on restait dans le flou pour les tantes) a été condamné pour discrimination par le Tribunal de Bordeaux. Jean-Baptiste Michalon, converti à la Mecque (et peut-être aux mecs aussi) en 2012, avait été critiqué par tous les édiles et têtes pensantes bordelaises… Ne pas mélanger les hommes et les femmes dans sa boutique… Eh oh, ducon ! C’est une épicerie, pas un bordel. J’imagine pas les mousmées en train de se faire du bien avec un concombre à l’ombre des couscoussiers en fleurs, ni des frères élargir le cercle de leurs relations avec les plats à tajine…

Et Dieu sait que les trous-du-cul de forte dimension sont légions dans le show-biz… Et pas seulement parce qu’ils sont nombreux à téter du cannelloni à béchamel, non ! Dans le cas de Michel Polnareff, je suis partagé entre la connerie prétentieuse et la sénilité gâtifiante, lorsqu’il estime que pour lui, Renaud n’est rien d’autre qu’une bagnole… C’est marrant, on n’avait jamais dû lui faire, à la chetron sauvage…

Cell-la, on lui fait tous les mois, à Pépère… Le coup de l’impopularité record… Ce mois-ci, on en est à 17 % d’opinions favorables… Un vrai plongeon « no limits » sondagier… Ce à quoi le culbuto sudoripare à cravate de traviole aurait rétorqué : « 17 % de satisfaits ? Encore ? »…

Puisqu’on parle de sous-marins, félicitons DCNS qui remporte un contrat de fabrication de sous-marins de 34 milliards d’euros en Australie… C’est pour aller récolter la popularité flambiesque, ou bien ?

A la différence du Tout Mou national, le dentiste de l’horreur appréciait les sans-dents… Sa boucherie buccale au cours des années lui vaut huit ans de prison ferme avec maintien en détention… Ses victimes n’ont osé sourire à l’énoncé du verdict, vu l’état des ratiches…

Et le 26 avril 2001 déboulait sur nos écrans un programme radicalement nouveau qui allait scotcher la France et les français à leur téléviseur pendant deux mois et demi : Loft Story. Désert culturel, inauguration de la téléréalité qui allait produire des tonnes de merdes inregardables, générateur de séquences cultes (le ramonage en piscine, le « c’est qui qu’a pété » et autres), quinze ans après, Loft Story a laissé pas mal de candidats sur le carreau. Mis à part les gagnants qui se sont mariés et vivent heureux une vie d’anonyme, toutes les tentatives de starification se sont transformées en eau de boudin… A l’image de Loana, qui depuis trois lustres oscille entre la chipolata et le boudin triple XL… Elle et la crevette Steevy sont d’ailleurs les deux seuls à surnager dans l’océan médiatique, puisqu’ils étaient faits pour s’entendre… Steevy adore en effet les grosses saucisses…

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