« Je préfère manger à
la cantine,
« Avec tous les copains
et les copines
« Et même si la viande
est dure comme du caoutchouc
« Au moins je suis sur
de rigoler un bon coup »
Alors, je vais mettre les
choses bien à plat, les coins au carré, les ovales comme il faut, les points
sur les « i » et les barres sur les « t » : Ne vous
avisez sous aucun prétexte, à cause de mon implantation biterroise, de venir
taper l’incruste en mes appartements privés sous le subterfuge de ne vouloir
passer l’arme à gauche qu’après avoir passé une soirée à la Maison de Petit
Pierre…
Tout ce qui risque de passer
l’arme à gauche chez le Petit Pierre, c’est votre carte bancaire, au vu des
prix franchement calientes pratiqués par le marmiton à perruque graisseuse auréolé
de ses succès télévisés récents.
Quand je pense que j’eus l’occasion
d’y faire un apéritif dinatoire avant même qu’il ne se chope un melon façon
pastèque grâce à ses participations à Top Chef… Et quand j’y retournai voici
presque deux ans, la marche fut haute à descendre...
Portions congrues, du genre
à vous filer trois-quarts de petit-pois dans une assiette format trente-trois
tours ; finitions discutables des plats, on se demandait si la viande
était encore congelée ou si les couteaux avaient été aiguisés à la tronçonneuse ;
visuels critiquable, puisqu’on s’est interrogés sans réponse sur le point de
savoir si la « bûche » de Noël s’en était pris une dans l’escalier et
qu’ils l’avaient remise en place à la va-vite et avec une pelleteuse…
Loin de moi l’idée vicelarde
de critiquer Petit Pierre qui a profité de sa notoriété pour faire flamber les
prix de sa carte à la Sapin, et qui parade désormais à Top Chef, dont il vient
pour la troisième fois de remporter le Combat des Chefs… Mais il me semblait qu’un
chef de cuisine était destiné à suer sang et eau devant son piano, et pas
devant les projecteurs et les caméras…
Alors, pas pour moi, les
pique-assiettes qui débarquent à l’improviste, en ayant réservé leur table
depuis huit semaines, pour aller se taper un radis-beurre déstructuré qui leur
coutera un demi-smic…
Limite je préfère manger à
la cantoche… Ca ne sera pas forcément beaucoup plus mauvais, mais ça sera
tellement moins prout-prout (parce que faut se les respirer, les bobos culs
pincés, chemise griffée et pull cachemire sur les épaules, qui rient trop fort
pour bien se faire remarquer et tenter d’épater la galerie en montrant qu’ils
mangent dans des gargotes de luxe) et surtout, nettement moins cher…
Bon, je ne pousserais pas le
vice jusqu’à aller me remplir le réservoir dans des usines à bouffe standardisées
où l’on vous fait économiser l’étape de la digestion en vous proposant directement
de manger de la merde entre deux tranches d’éponge… Quoique ce n’est pas le cas
partout… Chez Quick, on vous propose un sandwich inédit, à la tête de poulet,
avec de vraies têtes de poulet dedans ! Imparable pour inciter vos
moutards à terminer leurs platées d’épinards hachés…
Si les têtes de poulet ne
sont pas suffisantes pour inciter Kyllian, Kimberly ou Mamadou à racler leur
gamelle de chou-fleur bouilli, vous pourrez leur proposer à loisir le sandwich
à l’étron biterrois, spécialité que concocte Bébert Ménard. Mais attention, pas
un sandwich avec n’importe quelle merde de clebs ! Que nenni ! Une déjection
canine avec une traçabilité imparable, puisque l’édile de Béziers veut ficher
les toutous pour pouvoir verbaliser leurs maîtres en cas de défécage sur le
trottoir… Y en a qui ont du temps à perdre, dans les hôtels de ville…
Mieux vaut ficher les
clébards plutôt que de faire chanter sexuellement ses basketteurs… A Lisieux, le
coach a pendant deux ans harcelé sur Internet plusieurs de ses joueurs en se
faisant passer pour une jeune fille et après avoir gagné leur confiance, obtenu
d'eux des séances de masturbation par webcam… Avant de les menacer de les
diffuser à l'ensemble de leur école. Il a récolté deux ans de prison avec
sursis. A Lisieux, certains voient la vierge, et d’autres n’ont plus que
Lisieux pour pleurer…
Si la Vierge n’accepte plus
de sortir de sa grotte, on peut toujours compter sur l’héroïne nationale (et je
ne parle pas de la production hexagonale de chnouf), l’indéboulonnable Jeanne D’Arc
qui après les anglais, a bien du mal à
bouter Neunœil de Montretout hors de son pré carré. Papi facho s’accroche au
symbole pire qu’une moule à son rocher, et Marinette n’entend pas lui lâcher le
morceau… Franchement, à deux sur une pucelle… C’est carrément dégueulasse…Surtout
que la miss de Domrémy n’était ni gérontophile, ni réputée pour préférer la
moule à la merguez…
En parlant de merguez, il ne
vous sera pas indifférent d’apprendre que l’épicier musulman qui avait instauré
des horaires différents pour les « frères » et les « sœurs »
(on restait dans le flou pour les tantes) a été condamné pour discrimination
par le Tribunal de Bordeaux. Jean-Baptiste Michalon, converti à la Mecque (et
peut-être aux mecs aussi) en 2012, avait été critiqué par tous les édiles et têtes
pensantes bordelaises… Ne pas mélanger les hommes et les femmes dans sa
boutique… Eh oh, ducon ! C’est une épicerie, pas un bordel. J’imagine pas
les mousmées en train de se faire du bien avec un concombre à l’ombre des
couscoussiers en fleurs, ni des frères élargir le cercle de leurs relations
avec les plats à tajine…
Et Dieu sait que les
trous-du-cul de forte dimension sont légions dans le show-biz… Et pas seulement
parce qu’ils sont nombreux à téter du cannelloni à béchamel, non ! Dans le
cas de Michel Polnareff, je suis partagé entre la connerie prétentieuse et la
sénilité gâtifiante, lorsqu’il estime que pour lui, Renaud n’est rien d’autre
qu’une bagnole… C’est marrant, on n’avait jamais dû lui faire, à la chetron
sauvage…
Cell-la, on lui fait tous
les mois, à Pépère… Le coup de l’impopularité record… Ce mois-ci, on en est à
17 % d’opinions favorables… Un vrai plongeon « no limits » sondagier…
Ce à quoi le culbuto sudoripare à cravate de traviole aurait rétorqué : « 17
% de satisfaits ? Encore ? »…
Puisqu’on parle de
sous-marins, félicitons DCNS qui remporte un contrat de fabrication de
sous-marins de 34 milliards d’euros en Australie… C’est pour aller récolter la
popularité flambiesque, ou bien ?
A la différence du Tout Mou
national, le dentiste de l’horreur appréciait les sans-dents… Sa boucherie
buccale au cours des années lui vaut huit ans de prison ferme avec maintien en
détention… Ses victimes n’ont osé sourire à l’énoncé du verdict, vu l’état des
ratiches…
Et le 26 avril 2001
déboulait sur nos écrans un programme radicalement nouveau qui allait scotcher
la France et les français à leur téléviseur pendant deux mois et demi :
Loft Story. Désert culturel, inauguration de la téléréalité qui allait produire
des tonnes de merdes inregardables, générateur de séquences cultes (le ramonage
en piscine, le « c’est qui qu’a pété » et autres), quinze ans après,
Loft Story a laissé pas mal de candidats sur le carreau. Mis à part les
gagnants qui se sont mariés et vivent heureux une vie d’anonyme, toutes les
tentatives de starification se sont transformées en eau de boudin… A l’image de
Loana, qui depuis trois lustres oscille entre la chipolata et le boudin triple
XL… Elle et la crevette Steevy sont d’ailleurs les deux seuls à surnager dans l’océan
médiatique, puisqu’ils étaient faits pour s’entendre… Steevy adore en effet les
grosses saucisses…
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