« De tijd bepaalt het
ritme
« En gaat zijn eigen
gang
« En iemand die nog
vlugger wil
« Die maakt het eens zo
lang »
Le temps impose son rythme,
et va son propre chemin ; quiconque veut aller plus vite le fait durer
deux fois plus longtemps… Quand on pense que ces paroles pleines de bon sens
sur le temps qui passe et l’inutilité d’être dans l’angoisse des moments qui ne
viennent jamais assez vite servirent à représenter les Pays-Bas au Concours Eurovision
1971 par les voix de Saskia et Serge, on a tôt fait de choir tout de go sur son
séant, partie souvent la plus charnue de notre anatomie et siège de la plus
grosse ride humaine…
L’autre pays du fromton, la
patrie des polders et des demi-muids de deux mètres cube en sandalettes et
chaussettes de tennis au camping des épluchures route du broute-minou au Cap d’Agde
en plein mois d’aout, qui se distingua si souvent au Concours de la canzonetta
paneuropéenne par des bluettes concons ou tellement imbibée de cuculapralinade
que l’œuvre entière de Marc Lévy pourrait passer pour un bon roman de gare, osa
envoyer au casse-pipe ce texte poétique élégant, porté par une musique aux
tendances médiévales pas dégueues…
Je confirme qu’à vouloir
faire passer le temps trop vite, on en vient à se faire chier la bite à la
puissance douze exponentielle quarante-six, à compter la moindre nanoseconde
sur le chronomètre-chronographes à deux-cent-trente boules offert grâce à votre
dernier arrêt maladie bidon, à soupirer d’ennui mortel à en périr plus vite que
devant un film de Godard tout en gambergeant sur les tenants et les
aboutissants de la question qui vous hante et ralentit le passage du temps à la
manière d’un ABS terriblement bodybuildé…
On aimerait tellement se
trouver déjà demain qu’on pourrait d’ores et déjà oublier toutes les conneries
et futilités débitées avec la force d’une conduite forcée d’un barrage
hydraulique en furie aujourd’hui…
Sans conteste, la palme de
la connerie ahurissante revient sans désemparer à l’évêque de Pontoise, Monseigneur
Stanislas Lalanne, qui ne saurait pas dire si la pédophilie est un pêché, même
s’il a le courage de la punaise de sacristie de reconnaître que c’est un mal…
Il a trop fumé de cierges à l’encens, Stanou… Se tripoter l’encensoir à eau
bénite pour savoir si emmancher des enfants de chœur sans qu’ils réclament un
nettoyage de l’usine à Carambars est un pêché ou pas relève aujourd’hui d’une
tartufferie qui mériterait presque de se retrouver pendu par la mitre au
bourdon de Notre-Dame un jour de fête carillonnée…
La pédophilie, pas un pêché ?
En plus d’avoir l’esprit de corps qui appelle à protéger ses comparses amateur
de chair tendre farcie de chair durcie, il est presque aussi fêlé du ciboulot
que son homonyme chanteur, le Monseigneur…
Qu’il passe vite ou
lentement, le temps ne fait rien à l’affaire, chantait le rimailleur de Sète… Neunœil
de Montretout écope de 30.000 euros d’amende pour avoir à nouveau qualifié il y
a un an les chambres à gaz de détail… Faire la connerie un jour, grisé par les
pintes de bière tiède, les glougloutis de « Lili Marleen » et la
prose de « Mein Kampf », on pourrait comprendre… Mais réitérer la
chose à plus de vingt ans d’intervalle, ça démontre une certaine appétence pour
la diarrhée verbale et la connerie congénitale…
La connerie congénitale ne
passe pas, que le temps soit lent ou pressé… Les questions de plus en plus
pressantes sur la sexualité de Cristiano Ronaldo soulèvent des torrents d’homophobie
qui blessent le joueur, assure le chargé de presse de la connasse en short… Pauvre
chéri ! Faut dire qu’on se pose des question cornéliennes à son sujet…
Quand on le voit exhiber son paquet en moulebites qui coutent un bras, qu’il se
balade toujours en slip de deux tailles trop petites dans les vestiaire, qu’il
se taille très régulièrement au Maroc pour se faire tambouriner la
couscoussière par une merguez juteuse et publie des photos assez équivoques du
propriétaire de la dite merguez, faut fatalement s’attendre à ce qu’on se
demande si au final, il ne serait pas plus attiré par les gressins à béchamel
que les salades de moules…
Question connerie, on ne s’étonne
plus des boulettes quasi-quotidiennes de notre Président normal, qui de
François Zéro se fera rapidement appeler François moins douze tant sa côte de
popularité n’en finit pas de chuter. Le Bozo le Clown de la politique a trouvé
aujourd’hui « insupportable » le retard pris par l’Europe dans le
fichage des djihadistes. C’est vrai que si on se fie à ta méthode, on y sera
encore dans cinquante ans… Venant d’un mec qui découvre ahuri qu’on peut
déjouer certains attentats, c’est définitivement l’hôpital qui se fout de la
charité…
Dans le domaine du foutage
de gueule, nos politocards ne sont pas mal non plus, avec l’annonce du
référendum sur Notre Dame des Landes, le fameux Z’Ayrault-port, qui aura lieu
le 26 mai prochain. C’est d’ailleurs la seule chose certaine, tant le contenu
semble autant flotter que la poitrine de Jane Birkin dans le soutif de Lolo Ferrari…
Plus on est de fous, moins y
a de riz, disait d’une manière débridé Jean-Vincent Placé, le bridé jaune qui
ne rit plus de la même couleur depuis qu’on lui a filé un maroquin pour faire
joujou… Les primaire à droite en seront un exemple topique, puisqu’un douzième
candidat s’est déclaré, Jacques Myard… Oui, je sais, mis à part dans son
immeuble, personne ne sait qui il est…
Au contraire du Panama
Papers, où tout le monde saura qui ils sont, les gros vilains qui font de l’évacuation
fiscale un mode de vie…. Apparemment Thomas Thévenoud n’en fait pas partie, même
si le phobique administratif, qui fait le paon pour la promo de son bouquin
écrit avec une brosse à chiottes, n’aurait pas payé la cantoche de ses mioches
depuis près d’un lustre…
Sinon, chaque jour nous
apporte son lot de révélations, dont certaines font l’effet de pétards
mouillés, comme l’implication de l’ancien fonds d’investissement de DSK, ou les
939 sociétés off-shore de la Société Générale (là, c’est Kerviel qui a du
recrépir les toilettes chez lui…)… Même Ribéry, le picasso lobotomisé des
connasses en short, a avoué en faire partie : il aurait porté des Pampers
au Panama…
Le temps peut paraître long
à l’instar de ces clients d’une brasserie parisienne, terrorisés par un
faux-kamikaze ayant pété les câbles suite à une remarque du serveur de la
brasserie selon laquelle il serait mal garé… Que ne va-t-on désormais pas
inventer pour se faire sauter n public…
Et le temps va certainement
passer deux fois plus lentement pour Cipriano Martinez, rugbyman argentin qui,
à la suite d’un violent coup de tatane sur un adversaire à terre, a été
suspendu pour 99 ans… Une reconversion semble souhaitable…
Et le 6 avril 1974, sur la
scène orange-marronnasse du Dome de Brighton, le temps ne parut pas plus lent
que les deux minutes quarante de leur chanson à Anni-Frid, Agnetha, Björn et Benny,
les quatre membres du quatuor ABBA, lorsqu’il interprétèrent leur fameux « Waterloo »,
qui au terme des votes du Concours Eurovision 1974, serait sacré 1er
Grand Prix… Une déroute anglaise qui se transforme en victoire scandinave…
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