lundi 11 avril 2016

Brèves du 11 Avril 2016

Le public applaudit… fort. Forcément, vu la concentration de branleurs au mètre carré, il est logique que ce brillant public, brillant parce qu’ils sont tous plus emperlouzés que le sapin de Noël de la Reine d’Angleterre, que ce brillant public vous disais-je avant d’être assez grossièrement interrompu par moi-même, applaudisse comme des sourds.

Je ne vous cache pas, chers amis téléspectateurs de la deuxième chaîne de l’ORTF, que ce Grand Prix du Concours Eurovision de la Chanson Européenne qui vous est gracieusement transmis en direct et en couleurs, rassemble tout ce que vous pouvez apprécier, ou détester tout à la fois, dans la musique dite légère…

Je ne m’étalerais pas davantage sur le garçon-coiffeur slovène (d’autres ont du le faire avant moi et de manière certainement plus fructueuse quand on voit comment il arrive à monter jusqu’au contre-ut sans se la coincer dans une porte) en costume traditionnel moldo-slovaque du douzième siècle porté habituellement lors des communions solennelles et des opérations de curage des égouts et dont la particularité des pantalons est d’être tellement ajustés qu’on pouvait à coup dure et à huit cent mètres dire si le porteur était ou non circoncis et s’il avait des boutons sur le gland…

Ce grand slovène d’un mètre quatre-vingt-douze vous a interprété « Ljubi me pred pošiljanjem pire v zavese », à peu de choses près « aime-moi avant d’envoyer la purée dans les rideaux », histoire tragique d’un plat succulent qui termine mal.

Si la voix chatoyante, faite de cornes de brumes survitaminées et de vuvuzelas dopée, de la diva portugaise vous a laissé quelques dixièmes d’audition après son magistral « Fado do amor perdido de la bacalau seca e vinho verde de pasteis de nata », vous ne pourrez pas faire autrement que de ruiner un slip avec le représentant de la Biélorussie, qui chantera une vague bouse inécoutable avec son appareil dans le plus simple appareil.

Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, je puis vous le confesser, foi de Léon, en trois-cent-vingt-douze concours eurovision que j’ai eu le plaisir de vous commenter, jamais, je dis bien jamais, je n’ai eu l’occasion de mater le boul et les coucougnettes d’un candidat sur scène. Dans les coulisses, c’est autre chose, puisque ça s’emmanche à tire-larigot et j’en parlais encore il y a quelques instants avec Amir Haddad qui a cherché sans trouvé ; il m’indiquait adorer la marche à la Donald Duck depuis son meeting avec les fans français…

Vous le voyez, le candidat biélorusse est introduit sur scène, mais pas autant et pas aussi profondément que vous pourriez le penser, avec une meute de loups et son service trois pièces qui pendouille, battant la mesure de sa merdasse auditive… Ah, mais que Dieu me tripote (merci my Gode), il me semble qu’il redresse la situation, entre autre, au fur et à mesure que le caméraman de la régie lui adresse des œillades énamourées qui vont se finir en bête à deux dos dans la Green Room…

Je vous rassure, Mesdames et Messieurs, vous n’êtes pas au bout de vos surprises, et je préfère lécher à Stéphane Burnes et Marianne James (toujours enceinte de quintuplés obèses) le plaisir de vous commenter la suite.

Pour ma part, je glisse sur le réseau Eurovision voisin afin de vous faire découvrir avec volupté, délices, et je l’avoue quelque gourmandise coupable, l’intérieur de la cavité crânienne de Mademoiselle Nabilla, la plus célèbre shampouineuse téléphonique de France et de Navarre. Admirez ce vide intersidéral, ce néant vertigineux qui lui permet de débiter presque autant de conneries à la minute qu’une vulgaire Nadine Morano (elle a quand même réussi à pondre qu’elle avait réduit son train de vie et qu’elle arrivait à vivre avec quatre mille euros pas mois, pauvre choupinettes…) et qui, à 24 ans, publie ses mémoires (avec en prime un sachet de crayons de couleurs pour colorier l’intérieur) sous le titre « Trop vite ».

Révélation croustillante, Mesdames, Mesdemoiselles et Messieurs, sur les capacités amoureuses trop furtives de Thomas Vergara, son manche à couilles qui a force de la fourrer s’est fait larder lui aussi…

Désormais l’heure de la revanche a sonné (jeux de mots dirait Maître Capélo) pour Nabila. Avant, de son propre aveu, on l’invitait à la télé pour se foutre de sa gueule. Maintenant, ce sera pour se foutre de son bouquin…

Mais on fait signe en régie que je suis également à l’antenne sur le journal télévisé pour vous donner vent des dernières âneries papales. Le Souverain Poncif a en effet incité les catholiques à avoir du respect pour les personnes LGBT (en préférant les pierres de diamètre moindre pour les lapider) mais a rappelé que le mariage entre personnes du même sexe n’était pas dans les plans de Dieu. Sans vouloir offenser sa sainteté, qui nargue les pédés, mais se balade en robe, il me semble que Dieu n’avait personne à ses côtés quand il a écrit ses mémoires…

Dernier pré carré des tarlouzes après les sacristies et le Concours Eurovision, les cabines de pilotage. Je vous propose, cherzamis téléspectateurs, de vous envoyer en l’air avec les stewards gays d’Air France (pléonasme) souhaitent se désister des vols vers Téhéran, où l’homosexualité est punie de mort. C’est bien la première fois qu’on verra des invertis pur sucre refuser de s’envoyer en l’air…

Trêve de largesses et de compréhension envers ces populations décadentes et déviantes (qui pourtant tirent souvent au but en allant au fond du sujet), le Mississippi a enfin légalisé la discrimination envers les personnes homosexuelles. Bien fait pour les pédales, qui eu aussi discriminaient les hétérosexuels en s’habillant comme des Mercedes marseillaises volées en ululant comme des dindes en chaleur…

Avant de vous rendre l’antenne, car on risque de me casser mes lunettes, je vous entendez plus, je ne vous vois plus, à vous les Studios, Allô Guy Lux !, Permettez-moi de faire un petit tour dans les régions paumées de l’Hexagone, avec dans le Jura un exemple topique de l’alcoolisme ambiant dans le département : Un conducteur de scooter a été alpagué par la maison Poulaga avec 2,28 g/l après avoir siphonné un cubi de trois litres de vin rouge. La raison évoquée est qu’il se faisait du souci pour la santé de son idole, Johnny Hallyday. A quoi tient la survie de l’industrie viticole…

Si la Loire-Atlantique est à peu-près épargnée par l’alcoolisme, elle ne l’est pas par la connerie atavique, à l’instar de ce père de famille ravagé par la mite à fromage à force de fornications incestueuses avec sa fille de huit ans et la marmotte apprivoisée de la famille, tradition loire-atlantiquesque, qui, après un malaise, a confié le volant à son fils de douze ans. Ce petit merdeux, s’est fait gauler par les flics… Obéissant, et pas malin par-dessus le marché…

Enfin, pour faire plaisir à Marlyse de la Grange qui attend impatiemment que je rende l’antenne pour vous présenter les Animaux du Monde, je vous signale ce fermier de Floride qui a flingué un alligator de 360 kilos pour quatre mètres soixante. Non, ce n’était pas Laurent Ournac ou Magloire en pantalon en crocodile, même si c’est caïman la même chose.

Eh bien, mesdames, mesdemoiselles, messieurs, il ne me reste plus qu’à vous remercier de votre chaleureuse attention, et à vous préciser qu’après le journal télévisée de Roger Gicquel, toujours en direct du Père Lachaise avec comme invité principal la Mère Lachaise, Jean-Claude Brialy, j’aurais le plaisir de vous retrouver pour vous commenter en Eurovision et en noir-et-blanc les obsèques de Dolores Del Rio, décédée le 11 avril 1983 d’une affection hépatique, qui fut l’une des actrices les plus représentatives et les plus renommées au niveau international du cinéma mexicain, triomphant à Hollywood au temps du cinéma muet.

A vous Cognacq Jay, à vous les studios !

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