jeudi 21 avril 2016

Brèves du 21 Avril 2016

« Du coté de l'enfance
« Des balançoires s'élancent
« Et s'envolent des cerfs-volants
« Dans tos nos souvenirs, dans tous nos souvenirs
« Pour longtemps, pour longtemps »

Je ne garderai pas plus longtemps le secret sur l’origine de cette chanson, vraisemblablement inconnue à l’immense majorité d’entre vous, puisqu’il s’agit d’une chanson issue du Concours de la Chanson Française 1977, la sélection française pour le Grand Prix Eurovision dans les années soixante-dix.

Déjà que vous ne maitrisez que très imparfaitement l’insondable réservoir à canzonettas poussiéreuses et guimauves du Concours Eurovision, sortis de Volare, Waterloo et d’une demi-douzaine d’autres titres antédiluviens dont le « Poupée de cire » de France Gall que vous pensez toujours gagnant pour la France, c’est le néant intégral, le vide intersidéral, la boîte crânienne du téléspectateur moyen d’Hanouna…

Alors, imaginer plonger ne serait-ce que le petit orteil dans l’océan des chansons françaises de présélection, et c’est la migraine assurée et instantanée, à l’instar de celle que vous ressentîtes lors de la projection du dernier film de Michael Youn, ou la lecture du nouveau bouquin de Finkielkrault…

Et pourtant, qu’il est parfois agréable de revenir pour un moment plus ou moins important vers les rivages dorés de nos jeunes années, abordant les gouters de tartines beurrées saupoudrées de Benco, longeant les soirées « Top à » des Carpentier sur le téléviseur 819 lignes couleur du salon en pyjama à pattes d’éléphant avec l’odeur de la pipe à papa embaumant le tabac Clan, échouant dans les dessins-animés dont on se délectait le mercredi après-midi, après les devoirs…

Et déjà dans ces idylliques années 70 où l’on se sentait si libres, si heureux, on trouvait certains de ces dessins-animés d’une cucuterie sans borne, le genre à faire passer les âneries des Concons à Cancun pour une causerie sur l’influence des romantiques sur l’échevinage post-luthérien du Canton de Vaud entre 1845 à mercredi en huit…

« Joe chez les abeilles » faisait partie de ces programmes courts d’une naïveté excessive, en plus d’une animation hasardeuse, qui aurait fait passer les héroïques productions bulgares du tonneau de « Lolek et Bolek » pour le top du top de la 4-D HD de chez Pixar…

Eh bien, on a eu hier un remake de Joe chez les usines à miel, à Montpellier, lorsqu’un essaim de 15.000 abeilles s’est rué, sans raison forcément apparente, dans une bijouterie du centre-ville, provoquant des sueurs froides chez les clients et les vendeurs… Quant à vous dire si elles ont fait leur miel de cette intrusion, je me pique de le savoir…

A défaut d’abeilles, on pourra toujours se demander quelle mouche a piqué ce lillois de trente ans qui a réussi en fin de nuit à maraver la trombine à sa bourgeoise, à se trancher partiellement le sexe, et à se défénestrer du deuxième étage… Il a dû apprendre qu’il avait été sélectionné pour assister dans le public au tournage des prochaines émissions d’Hanouna… A moins que ce ne soit sous l’effet du LSD qu’il aurait massivement absorbé… J’en mettrai presque ma main à trancher… Ma main, uniquement !

Et ça ne me la couperait pas plus qu’à l’annonce de cette mise en garde des autorités françaises, pour qui il y aurait des risques attentats en France… Certes, vous seriez bienvenus à rigoler grassement au nez des politocards qui nous pondent une telle banalité, mais je ne saurais trop de vous recommander la plus élémentaire prudence lorsque vous serez mollement affalés sur votre serviette de plage, rôtissant comme des morues trop grasses au soleil méditerranéen en exhalant une odeur quasi-vomitive de monoï périmé, d’eau de toilette tournée et de transpiration macérée…

Prenez garde à certains marchands ambulants qui pourraient vous proposer un cocktail explosif ou vous inviter à vous faire sauter dans les dunes du Cap d’Agde…

Ce qui va certainement sauter au Royaume-Uni aujourd’hui, ce sont les bouchons de champagne en honneur du quatre-vingt-dixième anniversaire de Mamie Pudding, que le vulgus pecum connaît sous son nom d’emprunt d’Elisabeth II. Toujours bon pied, bon œil, la rosbif qui décidément est bien décidée à tous les enterrer… Autant vous dire que Charles a tiré un trait (et Camilla, accessoirement) sur une hypothétique accession au trône…

Tirez aussi un trait sur l’envie irrépressible de vous griller une petite cibiche dans la cour du lycée. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu en référé la décision du proviseur d'un établissement des Hauts-de-Seine d'autoriser les lycéens à fumer dans la cour en raison de l'état d'urgence et de la menace d'attentat. Bah, pas grave, ils retourneront en douce fumer, et pour certains se faire fumer, dans les cagoinces…

Et quoi qu’on y fait, aux cagoinces, à part se faire jouer sur des lèvres pulpeuses un solo pour clarinette à béchamel ? Ben, on s’y fait chier… Un peu comme dans la classe politique actuellement, où les partisans du Parti Socialiste arrivent généralement rue de Solferino avec un pack de Lotus triple épaisseur… Faut avouer que les cagades à répétition du culbuto sudoripare de l’Elysée, les vapeurs du chorizo catalan contre le Ministre de nos sous, et les putasseries de Macaron, le détartreur de vieux dindons encroûtés, ça aurait de quoi donner la courante aux constipés chroniques…

Surtout que les dépenses nouvelles occasionnées par les mesures engagées par le Gouvernement de bras cassés va coûter quatre milliards d’euros… Ben qu’est-ce que ça serait s’ils étaient hyperactifs, au Pépère Lonely Socialo’s Branquignols Band ?

En pour napper le tout, on annonce partout que la croissance française ne va pas connaître d’accélération dans l’immédiat… On ne peut pas tout inverser, et la courbe du chômage et la courbe des reins d’une actrice de seconde zone…

A croire qu’Hollande en a ras la moumoutte brou de noix, puisque les sondages le placent tous « out » dès le premier tour des présidentielles, Alain Juppé, l’hilare bordelais, menant la danse, au grand déplaisir du représentant en talonnettes et chanteuses aphones…

Et pour couronner le tout, on annonce la mort de Prince, le nain de Kiss, et de Purple rain, à l’âge de 57 ans… Les derniers marchands de talonnettes et chaussures compensées sont en deuil. Ils ont perdu un bon client, un prince. Heureusement que Sarko tient bon. Les vendeurs de vêtements pour femmes enceintes ne craignent rien, vu la bedaine de Hollande…

Comme il le disait crânement, mais faussement, l’autre jour dans son émission « brosse à reluire », ça va mieux… Il a tout de même eu la délicatesse d’ajouter « mais pas forcément pour tout le monde »… Un sacré Tom Pillibi ce mec…

Si, vous connaissez Tom Pillibi, ce personnage de chanson qui était charmant, pleine de vaillance, avait bon cœur… Mais était si menteur ! Ce Tom Pillibi qu’une certaine Jacqueline Boyer avait porté sur les fonds baptismaux eurovisuels pour le compte de la France en 1960, et avait fait triompher l’hexagone. C’est le 21 avril 1941 que naissait la fille de Lucienne Boyer, Madame « Parlez-moi d’amour », et de Jacques Pills, qui fera une jolie carrière au début des sixties en France et en Allemagne.

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