« I'm never givin' up,
not givin' in
« If there's the
slightest chance that I could win
« The battle may be
lost, but I can win the war… »
Tomber sept fois, se relever
huit… Un lâcheur ne gagne jamais, un vainqueur n’abandonne jamais… Tant de
formules exhortant à la combativité, tant d’axiomes qui poussent à l’opiniâtreté…
Tant de jolis mots auxquels on se force à croire, mais qu’on apprécierait
fortement de jeter aux orties ou de vouer aux fourches caudines des Gémonies
quand fleurissent devant nous les contretemps fâcheux ou les conditions
supplémentaires qui surgissent d’on ne sait où dans un entêtement
bureaucratico-administratif proprement kafkaïen…
J’ai emprunté la citation du
commencement d’introduction liminaire d’aujourd’hui au Concours Eurovision
1983, où la perfide Albion se classait sixième avec ce « I’m never givin’
up » interprété par le trio Sweet Dreams, dans la grande tendance aérobic
de l’époque… J’aurais tout aussi bien pu vous refiler un grand coup de « Puppet
on a string », tant on peut parfois se sentir comme des marionnette à fil,
manipulés par des mains invisibles qui arrangent la popote à leur convenance…
Advienne que pourra, bien
entendu, puisque le hasard n’existe pas, et que la bataille sera livrée à la
régulière…
J’ignore toutefois si la
bataille a été livrée à la régulière, mais au Stade Vélodrome, les Kalach’ de
la direction sont aussi dans les vestiaires, et M'âme Dreyfus a eu raison de l’entraîneur.
Eh oui, c’est le Père Michel qu’a perdu son emploi, il crie sur le Vieux Port à
qui le lui rendra…
Le Vieux Port, ou plutôt les
vieux porcs, on en trouve plus qu’à foison non pas sur la Canebière mais dans
les confessionnaux… C’est sans doute le printemps qui enfin fait une apparition
marquée avec des températures plutôt clémentes dans l’après-midi, mais la sève
monte avec une vigueur qui ferait envie à tout un régiment de bande-mous et de
racornis du gland. Et explosent dans les journaux les affaire de pédophilie
comme les curés dans les rideaux ou les enfants de chœur…
Après Lyon, et ses jésus qu’on
accroche au clou, mais qu’on ne coupe pas en tranches pour déguster
gourmandement et le Loiret, c’est désormais la capitale qui est visée, avec une
accusation dans un lycée jésuite parisien… Décidément, ils sont introduits dans
tous les milieux…
Et pour se taper de l’enfant
de chœur, faut avoir des couilles au cul… et pas les siennes de préférence… Et
au surplus bien proprettes et pas agrémentées de résidus divers et variés ou de
morpions… Ou comme ce détenu de la prison de Roanne qui s’était scotché 270
grammes de résine de cannabis, découverts à l’occasion d’une fouille après un
parloir… De l’origine de l’expression « tiens fume, c’est du belge »…
Eux, tout porterait à croire
qu’ils ont fumé du belge, la pelouse et toutes autres sortes de substances plus
ou moins illicites tant ils arrivent à proférer des énormités qu’aucun
politocard sensé n’oserait délivrer en tant que promesse électorale… Les
instances dirigeantes de la CGT, dans leur cas, il est malaisé de dire les têtes
pensantes, ont proposé de passer aux 32 heures, ce qui permettrait de créer
quatre millions et demi d’emplois… Dites, il faudrait une distribution générale
de leur fumette avant les élections de 2017, ça pourrait peut-être redonner des
chances à Pépère de se faire réélire…
Notre Tout Mou national ne
semble pas particulièrement atteint par l’inexorable chute de sa côte de
popularité, et il a même honoré sa réputation de Monsieur « Petites-blagues »
en Egypte où on l’interrogeait sur le sujet : « vos prières sont les
bienvenues » a-t-il rétorqué au journaliste… A ce niveau-là, c’est un
pèlerinage à Lourdes toutes options qui est nécessaire, et encore, huit jours
les pieds dans la grotte risquent d’être insuffisants…
Il est certaines personnes
pour lesquelles on ne peut plus rien, pour lesquelles tout espoir est superflu,
tout soupçon de rédemption est insensé… Ils sont cons, et ils le resteront !
Quand on pense que des andouilles de syndicalistes qui ne voient pas plus loin
que le bout du litron de gros rouge ont dépensé une fortune pour imprimer ces
affiches puantes contre la police (clairement CGT l’argent les fenêtres là)… Et
après on s’étonne que les policiers n’aient plus d’autorité et se fassent
caillasser… Mais évidemment, ce sont les poulets qui cassent dans les manifs au
centre-ville…
Bon rassurez-vous, des cons,
il y en a partout, c’est une espèce extrêmement bien représentée, et sans cesse
en développement. Particulièrement chez les acteurs et actrices un peut
has-been qui n’ont plus désormais que leur bouche ou leur fessier pour espérer
vivoter sous les sunlights… Vu l’arrière-train de trente-huit tonnes qu’elle se
trimballe, Véronique Genest n’a plus que sa bouche, et elle s’en sert hélas
toujours trop… V’la t’y pas que l’ex-égérie du jambon sous vide se serait faite
agresser par Nuit Debout… Dites, faudrait déjà que ces jeunes la reconnaissent…
En politique aussi, on en
croise des cons, mais je ne sais si ce qualificatif va à Laurent Fabius… Le
tout fraichement bombardé Président du Conseil Constitutionnel fait le ménage
dans son pré carré, et annonce qu’il ne veut plus des anciens présidents au
Conseil… Il a peur de devoir se fader Flamby ?
On le sait, on attrape plus
vite un menteur qu’un boiteux, et Aminimir, le futur perdant français de l’Eurovision
risque d’en faire les frais… Interviewé par un magazine féminin, le chouchou
provisoire des bookmakers, il nous débite quelques fadaises sur ses rêves de
carrière, avoue vouloir au moins six gamins, mais privilégie sa vie à deux et
sa carrière… Faudrait déjà faire coulisser l’andouillette dans la frisée à
Madame pour faire des chiards…
Si l‘on franchit l’Atlantique,
les andouilles nous auront suivi… Puisque l’artiste peintre qui avait peint
Donald Trump nu et avec un micropénis est menacée de procès… Parce qu’elle a
exagéré la taille du spaghetti à moustache du condidat ?
Alors qu’à Los Angeles, on a
expulsé d’un avion qui allait décoller un étudiant de 28 ans à cause d’une
conversation en arabe qu’il menait au téléphone avec son oncle de Bagdad… Eh
oui, la mère des cons est toujours enceinte…
Sinon, dans nos contrées, on
arrive à se divertir de manière assez coquines pendant les longues soirées de
fin d’hiver… A Wittenheim, charmant trouduc du monde alsacien, les voisins
alertés par les cris n’ont pu sauver un homme, mort par asphyxie pendant un jeu
sadomaso, moins d'une semaine après un drame survenu dans de pareilles
circonstances à Granville, en Normandie… Dites, ils sont chauds dans les
provinces reculées…
Et le 19 avril 1980, à La
Haye, l'Irlande gagne pour la seconde fois le Grand Prix du Concours Eurovision
de la Chanson... Si Johnny Logan et son "What's another year"
pleurnichard vont séduire le public, la Belgique se prend à nouveau un gadin avec
une chanson inclassable et inhabituelle, un titre entièrement composé par des instruments
électroniques, une première au concours, doté d’un titre de circonstance « Euro-vision ».
Malgré le mauvais classement, les belges n’abandonnèrent pas, eux non plus…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire