« Looking high, high, high
« Looking low, low, low
« Wondering why, why,
why
« Did she go, go,
go ? »
S’il y avait parmi vous
quelques indécis, voire quelques sceptiques indécrottables vis-à-vis de ma
dévotion bigote envers le Gouvernement actuel et plus particulièrement Notre
Seigneur Saint Flamby du Culbuto Sudoripare, je vous prierai instamment de
ravaler le schnudel de vos sarcasmes fielleux, à défaut de quoi je me verrai
contraint de vous maraver la chetron d’une façon telle que vous pourriez
arriver à ressembler vaguement à Alain Delon…
Je suis tellement
pro-Hollandais qu’à l’instar du Tout Mou, je me laisse pousser le bide… Et même,
je suis allé jusqu’à pêcher dans l’inextinguible réservoir à ritournelles poussiéreuses
du Concours Eurovision de la Chanson de quoi illustrer dignement sa prestation
télévisée de ce soir…
L’enjouée médaille d’argent
britannique du Grand Prix 1960, « Looking high high high », vocalisée
par un Bryan Johnson convaincu et décidé, lui va comme irait un gant à une
mimine. Oui, bon, pour ce qui est de l’air enjoué, on a loupé plusieurs
épisodes dans la phase de réveil suite à la congélation façon Hibernatus, et quant
à l’air décidé, la trouille de prendre une décision de Pépère est presqu’aussi
proverbiale que la distinction hors-catégorie de Nadine Morano ou la franchise
fiscale de Jéjé Cahuzac…
Et pourtant… Ça colle
parfaitement, et tout cas nettement mieux que ces merdes de post-it qui
dégringolent toujours au mauvais moment de la pile de dossiers, au quinquennat ;
jugez-en par vous-même : « Regardant en haut, regardant en bas, me
demandant pourquoi elle est partie »…
Evidemment, on parle de sa côte
de popularité, si basse que même en faisant des fouilles, on arriverait en
premier aux antipodes avant de la retrouver…
Ce Pépère Show, comme à
chaque fois que le Président Normal pointe sa binette mafflue à la tévé, risque
fort de faire un flop d’audience, puisque près de trois quarts des français n’ont
pas envie de le regarder ce soir… Déjà qu’on a beaucoup de mal à le voir en
peinture, s’il faut en plus se le tartiner pendant quatre-vingt-dix minutes sur
les antennes du service public…
Pauvre France 2, qui a dû
bouffer des ronds de chapeaux pour se plier aux exigences présidentielles en
vue de ce numéro d’illusionniste destiné officiellement à présenter une
nouvelle mise en perspective de son action, mais qui en fait se résumera à une
expérience inédite : réussir à faire ressortir une perspective du vide
sidéral…
Ne soyez pas trop prompts à
plaindre la deuxième chaîne, qui a néanmoins joué le bon petit chienchien à sa
mémère face aux attachés de com’ élyséen, allant presque jusqu’à frétiller de
la queue comme un vulgaire Cyril Féraud devant un candidat nettement
appétissant…
On a recruté le public dans
les rangs des salariés de la chaîné, on a soigneusement choisi le quarteron de
couillons qui dialogueront avec Pépère, écartant précautionneusement tous ceux
qui pourraient l’ouvrir un peu trop vivement pour démolir l’action flambiesque…
Et dire que Tonton avait critiqué acerbement la mainmise de feu le Ministère de
l’Information sur l’ORTF… C’est à se demander si au final, Pépère ne va pas s’adresser
aux foules ébahies en russe, ou en cubain…
Et qui en face pour assurer
la présentation… pardon, pour servir la soupe tiédasse à Flamby ? Un
triumvirat qui n’a pas dû donner de sueurs froides au trombineur en scooter :
David Pujadas (dont la moumoutte en pur crin de lama nain des Andes passé au
brou de noix permettra sans doute de lui cirer les pompes gratos), Léa Salamé
(dont la dentition chevaline lui fera passer l’envie de se faire traire la
chantilly sous pression et dont les opinions politiques feraient passer
Mélenchon pour un dangereux militant d’extrême-droite) et Karim Rissouli (ancien
chroniqueur plante verte du Grand Journal qui sera là pour le quota de
bougnoules télévisés et peut-être pour décocher un ou deux sourires niais…)…
En tout cas, il a intérêt à
se sortir les doigt du derche, à nous faire la danse des sept voiles sur du
Justin Bieber, ou à nous annoncer sa démission, parce que sinon, ce sera l’encéphalogramme
plat question audience… Et pour cause, les français n’attendent plus rien de
Hollandouille… Ah mais si, encore une : qu’il dégage…
Et dire que nos soucis
télévisuels ne font que commencer… Dans un mois pile, il faudra nous fader les
alcoolats musicaux guère digestes du Concours Eurovision 2016 et râler sur la
gamelle française (rien que de très habituel me direz-vous…).
Et comme il ne faut surtout
pas perdre les bonnes habitudes, vous ne raterez évidemment sous aucun prétexte
le Festival de Connes, cet incontournable ramassis filmesque de connasses
emperlouzées qui n’ont rien tourné depuis la mission Apollo 13, de starlettes
prêtes à se niquer les genoux sur les moquettes des chambres d’hôtels pour
décrocher un rôle de silhouette, et de petites tafioles qui tentent de la jouer
virile mais qui filent s’emmancher des cônes de chantier pour assouvir leur
appétit de merguez à jus sitôt les projections terminées pour provoquer d’autres
projections…
On pensait assister à un
retournement de situation avec la 69ème édition, mais que nenni !
Toujours les mêmes fioles : Xavier Dolan, Ken Loach, les Frères Dardenne,
Woody Allen mais aussi Sean Penn… Aussi palpitant qu’un roman de Marc Lévy…
Quelque peu plus
palpitantes, les déclarations de Mohamed Abrini, l’homme au chapeau serré à
Bruxelles. Le charmant djihadiste se considère pacifiste convaincu, puisqu’il
ne ferait pas de mal à une mouche… A une mouche, c’est entendu, mais à une
foule de mécréants, ça…
Toujours aussi palpitant,
voire même parfaitement scandalisant, les aventures de Thierry Lepaon, qui
après avoir fait la roue à la CGT se voit recasé par le Gouvernement à la tête
de l’Agence de lutte contre l’illettrisme, dont les statuts seront modifiés
afin qu’il soit grassement rémunéré. Un nouveau scandale ? Même pas, une
habitude dans un gouvernement socialiste…
Il faut sans doute combattre
les mauvaises habitudes, et cette maman du Sud des Etats-Unis s’y est employé
avec doigté, et un art consommé de la gâchette. Ulcérée de voir ses ados rivés
sur leurs téléphones portables dans l’attente d’un sms niais ou de la confirmation
de l’ampoule au gros orteil d’une pseudo-célébrité pour pisseuses en chaleur, elle
a tiré au fusil sur les engins, avant de les achever à la masse… Encore une qui
a été finie à la pisse…
Ça pourra peut-être éviter
des situation ubuesques, à l’instar de cette américaine de dix-huit ans qui risque
quarante piges de taule pour avoir filmé le viol de son amie sur Périscope… Y
en a qui ont vraiment oublié de se lever le jour de la distribution de
cervelles…
Au rayon des chrysanthèmes,
pour terminer, signalons la disparition à l’âge de 58 ans, des suites d’un
problème cardiaque, de Laurence Chirac, fille ainée de Jacques de Bernie,
atteinte depuis son adolescence d’anorexie mentale… Au moins ses proches ne rencontreront-ils
pas les soucis vécus par cette famille de Saint-Laurent-du-Var qui n’a pu
enterrer son défunt comme il le souhaitait.
En effet, le monsieur de 90
ans pesait cent quinze kilos pour un mètre quatre vingt. Du coup, le cercueil
spécial ne rentrait pas dans le caveau familial, pas plus que dans le four
crématoire… Du coup, on a enterré le type en pleine terre… Donc, un conseil,
faites donc un régime avant de clamser !
Un scénario ubuesque, qui
ferait un bon sujet pour une émission de télévision… La télévision dont la
première démonstration publique fut faite le 14 avril 1931 par l’ingénieur René
Barthélemy qui réalise la première transmission d’une image télévisée entre
Montrouge et Malakoff, avec une définition est de 30 lignes, autant dire une
qualité déplorable pour l’image de sa secrétaire, Suzanne Bridoux, qui a
accepté l’expérience. Mais René Barthélemy va perfectionner sa télévision et la
première émission régulière aura lieu 4 ans plus tard. On était encore bien
loin de la HD…
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