jeudi 14 avril 2016

Brèves du 14 Avril 2016

« Looking high, high, high
« Looking low, low, low
« Wondering why, why, why
« Did she go, go, go ? »

S’il y avait parmi vous quelques indécis, voire quelques sceptiques indécrottables vis-à-vis de ma dévotion bigote envers le Gouvernement actuel et plus particulièrement Notre Seigneur Saint Flamby du Culbuto Sudoripare, je vous prierai instamment de ravaler le schnudel de vos sarcasmes fielleux, à défaut de quoi je me verrai contraint de vous maraver la chetron d’une façon telle que vous pourriez arriver à ressembler vaguement à Alain Delon…

Je suis tellement pro-Hollandais qu’à l’instar du Tout Mou, je me laisse pousser le bide… Et même, je suis allé jusqu’à pêcher dans l’inextinguible réservoir à ritournelles poussiéreuses du Concours Eurovision de la Chanson de quoi illustrer dignement sa prestation télévisée de ce soir…

L’enjouée médaille d’argent britannique du Grand Prix 1960, « Looking high high high », vocalisée par un Bryan Johnson convaincu et décidé, lui va comme irait un gant à une mimine. Oui, bon, pour ce qui est de l’air enjoué, on a loupé plusieurs épisodes dans la phase de réveil suite à la congélation façon Hibernatus, et quant à l’air décidé, la trouille de prendre une décision de Pépère est presqu’aussi proverbiale que la distinction hors-catégorie de Nadine Morano ou la franchise fiscale de Jéjé Cahuzac…

Et pourtant… Ça colle parfaitement, et tout cas nettement mieux que ces merdes de post-it qui dégringolent toujours au mauvais moment de la pile de dossiers, au quinquennat ; jugez-en par vous-même : « Regardant en haut, regardant en bas, me demandant pourquoi elle est partie »…

Evidemment, on parle de sa côte de popularité, si basse que même en faisant des fouilles, on arriverait en premier aux antipodes avant de la retrouver…  

Ce Pépère Show, comme à chaque fois que le Président Normal pointe sa binette mafflue à la tévé, risque fort de faire un flop d’audience, puisque près de trois quarts des français n’ont pas envie de le regarder ce soir… Déjà qu’on a beaucoup de mal à le voir en peinture, s’il faut en plus se le tartiner pendant quatre-vingt-dix minutes sur les antennes du service public…

Pauvre France 2, qui a dû bouffer des ronds de chapeaux pour se plier aux exigences présidentielles en vue de ce numéro d’illusionniste destiné officiellement à présenter une nouvelle mise en perspective de son action, mais qui en fait se résumera à une expérience inédite : réussir à faire ressortir une perspective du vide sidéral…

Ne soyez pas trop prompts à plaindre la deuxième chaîne, qui a néanmoins joué le bon petit chienchien à sa mémère face aux attachés de com’ élyséen, allant presque jusqu’à frétiller de la queue comme un vulgaire Cyril Féraud devant un candidat nettement appétissant…

On a recruté le public dans les rangs des salariés de la chaîné, on a soigneusement choisi le quarteron de couillons qui dialogueront avec Pépère, écartant précautionneusement tous ceux qui pourraient l’ouvrir un peu trop vivement pour démolir l’action flambiesque… Et dire que Tonton avait critiqué acerbement la mainmise de feu le Ministère de l’Information sur l’ORTF… C’est à se demander si au final, Pépère ne va pas s’adresser aux foules ébahies en russe, ou en cubain…

Et qui en face pour assurer la présentation… pardon, pour servir la soupe tiédasse à Flamby ? Un triumvirat qui n’a pas dû donner de sueurs froides au trombineur en scooter : David Pujadas (dont la moumoutte en pur crin de lama nain des Andes passé au brou de noix permettra sans doute de lui cirer les pompes gratos), Léa Salamé (dont la dentition chevaline lui fera passer l’envie de se faire traire la chantilly sous pression et dont les opinions politiques feraient passer Mélenchon pour un dangereux militant d’extrême-droite) et Karim Rissouli (ancien chroniqueur plante verte du Grand Journal qui sera là pour le quota de bougnoules télévisés et peut-être pour décocher un ou deux sourires niais…)…

En tout cas, il a intérêt à se sortir les doigt du derche, à nous faire la danse des sept voiles sur du Justin Bieber, ou à nous annoncer sa démission, parce que sinon, ce sera l’encéphalogramme plat question audience… Et pour cause, les français n’attendent plus rien de Hollandouille… Ah mais si, encore une : qu’il dégage…

Et dire que nos soucis télévisuels ne font que commencer… Dans un mois pile, il faudra nous fader les alcoolats musicaux guère digestes du Concours Eurovision 2016 et râler sur la gamelle française (rien que de très habituel me direz-vous…).

Et comme il ne faut surtout pas perdre les bonnes habitudes, vous ne raterez évidemment sous aucun prétexte le Festival de Connes, cet incontournable ramassis filmesque de connasses emperlouzées qui n’ont rien tourné depuis la mission Apollo 13, de starlettes prêtes à se niquer les genoux sur les moquettes des chambres d’hôtels pour décrocher un rôle de silhouette, et de petites tafioles qui tentent de la jouer virile mais qui filent s’emmancher des cônes de chantier pour assouvir leur appétit de merguez à jus sitôt les projections terminées pour provoquer d’autres projections…

On pensait assister à un retournement de situation avec la 69ème édition, mais que nenni ! Toujours les mêmes fioles : Xavier Dolan, Ken Loach, les Frères Dardenne, Woody Allen mais aussi Sean Penn… Aussi palpitant qu’un roman de Marc Lévy…

Quelque peu plus palpitantes, les déclarations de Mohamed Abrini, l’homme au chapeau serré à Bruxelles. Le charmant djihadiste se considère pacifiste convaincu, puisqu’il ne ferait pas de mal à une mouche… A une mouche, c’est entendu, mais à une foule de mécréants, ça…

Toujours aussi palpitant, voire même parfaitement scandalisant, les aventures de Thierry Lepaon, qui après avoir fait la roue à la CGT se voit recasé par le Gouvernement à la tête de l’Agence de lutte contre l’illettrisme, dont les statuts seront modifiés afin qu’il soit grassement rémunéré. Un nouveau scandale ? Même pas, une habitude dans un gouvernement socialiste…

Il faut sans doute combattre les mauvaises habitudes, et cette maman du Sud des Etats-Unis s’y est employé avec doigté, et un art consommé de la gâchette. Ulcérée de voir ses ados rivés sur leurs téléphones portables dans l’attente d’un sms niais ou de la confirmation de l’ampoule au gros orteil d’une pseudo-célébrité pour pisseuses en chaleur, elle a tiré au fusil sur les engins, avant de les achever à la masse… Encore une qui a été finie à la pisse…

Ça pourra peut-être éviter des situation ubuesques, à l’instar de cette américaine de dix-huit ans qui risque quarante piges de taule pour avoir filmé le viol de son amie sur Périscope… Y en a qui ont vraiment oublié de se lever le jour de la distribution de cervelles…

Au rayon des chrysanthèmes, pour terminer, signalons la disparition à l’âge de 58 ans, des suites d’un problème cardiaque, de Laurence Chirac, fille ainée de Jacques de Bernie, atteinte depuis son adolescence d’anorexie mentale… Au moins ses proches ne rencontreront-ils pas les soucis vécus par cette famille de Saint-Laurent-du-Var qui n’a pu enterrer son défunt comme il le souhaitait.

En effet, le monsieur de 90 ans pesait cent quinze kilos pour un mètre quatre vingt. Du coup, le cercueil spécial ne rentrait pas dans le caveau familial, pas plus que dans le four crématoire… Du coup, on a enterré le type en pleine terre… Donc, un conseil, faites donc un régime avant de clamser !

Un scénario ubuesque, qui ferait un bon sujet pour une émission de télévision… La télévision dont la première démonstration publique fut faite le 14 avril 1931 par l’ingénieur René Barthélemy qui réalise la première transmission d’une image télévisée entre Montrouge et Malakoff, avec une définition est de 30 lignes, autant dire une qualité déplorable pour l’image de sa secrétaire, Suzanne Bridoux, qui a accepté l’expérience. Mais René Barthélemy va perfectionner sa télévision et la première émission régulière aura lieu 4 ans plus tard. On était encore bien loin de la HD…

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