vendredi 29 avril 2016

Brèves du 29 Avril 2016

« J’enfume, j’enfume soir et matin,
« J’enfume, sur mon chemin
« J’enfume, à la tévé, la radio,
« J’enfume les français, merci les socialos… »

Loin de moi l’idée aussi sotte que grenue de vouloir imprudemment verser dans un anti-élysianisme de mauvais aloi qui pourrait confiner à une aversion au culbuto sudoripare à cravate de traviole… Que s’éloignent de mon esprit ces pensées impures de dénigrement systématique de l’inaction gouvernementale, de Pépère-bashing automatique…

Que je sois crucifié en place publique avec des pinces à tétons chauffées à blanc partout sur le corps, que l’on me trempe dans de l’huile de friture température « cramage de frites », que l’on jette les reliefs de mes attributs pensants aux gorets d’une soue infâme de Corrèze, si l’on me convainc d’avoir été ne serait-ce qu’un bref instant un vague opposant au régime en place, qui par ses effets mirifiques et ses actions quasi-miraculeuse, mène le pays sur la voie de la félicité intégrale et du développement personnel le plus achevé depuis la haute-antiquité jusqu’à mercredi en huit…

Comment arriver une seule nanoseconde à être critique, voire franchement goguenard, face un ramassis d’incapables prêts à tout mais bon à rien qui a accumulé les bourdes, les gaffes, les couacs et les cagades pendant quatre ans et qui, sentant l’odeur de carbonisé émaner de la porte « Présidentielle 2017 », se met à multiplier les bonnes nouvelles comme l’autre crucifié multipliait les miches …

L’autre jour, la baisse du chômage… Aujourd’hui, un taux de croissance plus haut que prévu… Et demain ? Coke à loisir et putes à foison ? Le Grand Prix Eurovision pour la France ?

Ah, mais c’est qu’on en cause, figurez-vous… Bon, c’est un peu comme le mouton à cinq pattes, la poule à dentier et le dahu, mais cette année, les bookmakers, et une bonne partie des fans étrangers placent Aminimir haut dans le classement… A un point tel que France Télévisions se fend d’une importante campagne promotionnelle pour la bouse… euh, la chanson française.

Apparitions dans toutes les daubes maison, interventions à l’étrangers, Aminimir ne ménage ni son énergie, ni sa voix, ni sa bouche ou ses genoux pour parvenir à ses fins… Fayotage, magouilles ? Oh, mais veuillez aller vous savonner la bouche au savon de Marseille immédiatement ! On ne magouille pas à l’Eurovision voyons !

On triche, on ourdit, on fomente, on se baise dans les coulisses, on se suce dans les loges, on place ses pions sur l’échiquier pour emmerder le monde (candidat, jurés issus du monde de la téléréalité), on remplace les porte-paroles par des dindasses de concours pour faire genre, on fait tweeter à une autre volaille son admiration eurovisuelle après l’avoir inscrite à la Cage aux Folles francophone (pardon, le club français)… Mais magouiller, ça, grands dieux, jamais, jamais, jamais !

A quinze jours de la grande sauterie pan-européenne, le jury français qui va donner ses douze points à Israël a été dévoilé… Non, on ne l’a pas vu à poil, quoique certains bien introduits dans tous les milieux et notamment le leur ont certainement dû apercevoir certains morceaux avant de les bombarder dans leurs nouvelles fonctions… Rien de connu, un animateur radio avec un physique parfait pour son taf, un producteur qui a surtout produit des merdes le matin aux tinettes, une couineuse issue d’une télécrochet, un couineur issu du poulailler du responsable de délégation et une auteur-compositeur-interprète en fins de droits à la SACEM… Oh le jury de winners qui vont assurément adore les gueulardes qui vomissent leurs tripes sur le micro…

Allez, souhaitons bonne chance aux candidats qui s’envolent vers Stockholm où les répétitions vont débuter mercredi prochain, mais aussi aux hordes de fans hystériques qui s’envoient déjà en l’air en avion… C'est la Pâque eurovisuelle ! Les cloches s'envolent vers la Mecque (et quand je dis la Mecque...).

Et comme si on ne s’était pas assez fendu la fiole avec l’histoire à ronfler debout de la croissance et de l’inversion de la courbe du chômage, Pépère nous en remet une couche dans la blagounette douteuse qui ne fait marrer personne. L’accident industriel de l’Elysée a déclarée que « parfois les mous peuvent atteindre la perfection », avec le sous-entendu lourdement sous-tendu : comme moi…

Comment dire… C’est gentil d’avoir une haute opinion de soi-même mais il est souvent nécessaire d’être réaliste… Et très impartialement, sur une échelle Beaufort de la nullité, Flamby nous explose tous les plafonds avec au bas mot un 15 (ce qui sur une échelle fermée de treize degrés est quand même exceptionnel…).

Histoire d’en rajouter une épaisseur supplémentaire, le Pétillant nous fait sa pleureuse et son mea culpa en reconnaissant quatre erreurs durant le quinquennat… Bon, des trucs qui ne volent pas haut, et qui servent juste à enculer les mouches, histoire de faire de l’air… Quatre erreurs… Voyons… Avoir élu le branquignol à casque de scooter et croissant à la main… S’être imaginé qu’il serait moins pire que le nain à talonnettes et chanteuse aphone… Ne pas s’être sortis les doigts du derche pendant quatre ans pour le flanquer dehors à grands coups de lattes dans le valseur… Croire à ses sornettes savamment orchestrées pour le réélire… Ah ben ouais, ça fait bien quatre…

Et ça fait même près de huit français sur dix qui redoutent une explosion sociale… Au train où vont les choses, ça sera plus tendance Nagasaki que le pet foireux…

Et question explosion, on risque d’en avoir en Eurovision bientôt, puisque Daesh sans bouillir planifierait des attaques terroristes contre le célèbre Concours… Certes, ils chantent tous mal des merdes inécoutables, mais y a pas non plus de quoi tout faire péter…

Mais comme il y a toujours des siphonnés du cervelet qui ont le cortex en béchamel… Un peu comme Neunœil de Montretout qui a pondu qu’il aurait irradié par le nuage de Tchernobyl à Cannes, en prenant un bain de soleil dans le plus simple appareil… J’ignore de quel œil il faut regarder ça, venant de lui…

Pour finir cette semaine sur une note plus réjouissante, façon de parler, une petite nouvelle qui va mettre DSK dans tous ses états… Et notamment dans l’état de l’Oklahoma, où un tribunal a officiellement décidé que le sexe oral n’était pas un viol si la victime était ivre et inconsciente… Donc, si vous avez comme un goût bizarre dans la bouche après votre prochain coma éthylique, ne tentez pas de porter plainte. Pour le coup, vous l’aurez dans le cul…

Et vu sa forme de suppositoire argenté, on pourrait presque penser l’avoir aussi dans le fondement… Elle, c’est la « Jamais contente », véhicule électrique construite par la Compagnie générale belge des transports automobiles Jenatzy, en forme torpille, qui est la première à avoir franchi le cap des 100 km/h avec un honorable 105,88 km/h atteint le 29 avril 1899 sur la route centrale du parc agricole d'Achères. Vu son nom, on la croyait typiquement française...

 

jeudi 28 avril 2016

Brèves du 28 Avril 2016

« Oui t'exagèr's, tu l'sais maint'nant
« Parfois je voudrais t'étrangler
« Dieu que t'as changer en cinq ans
« Tu t'laisses aller, tu t'laisses aller… »

Emergeant avec la grâce naturelle d’un trente-huit tonnes se dépatouillant d’une flaque de mélasse d’un mètre cinquante de profondeur des bras de Morphée et barbotant encore dans la piscine olympique de pâté surfin qui avait remplacé mon esprit, j’arrivais tout de même à former cette réflexion largement si ce n’est intégralement inspirée par la chanson désabusée du chanteur à la voix voilée, Charles Aznavour, « Tu t’laisses aller ».

Franchement, tu t’laisses aller… Tu t’laisses aller à la facilité, si ce n’est à une certaine propension au cirage de pompes, léchage de bottes ; autant d’activités qui provoqueraient un priapisme aigu chez un fétichiste du panard…

Oui, tu t’laisses aller, France Inter… Depuis toujours ma radio réveille-matin, la station de la maison ronde n’avait pourtant jamais caché sa propension à pencher vers la senestre en matière de ligne éditoriale qui du brique-tatanes d’Ivan Levaï à la voix de gros fumeur de Nicolas Demorand vouait un culte immodéré aux éléphants de la Rue Solférino…

Est-ce l’effet Patrick Cohen qui craint pour ses miches à la rentrée, ou simplement parce que le Bruce Lee de l’interview matinale fendille l’émail du lavabo avec une érection matinale provoquée par un poster en position gynécologique du Tout Mou élyséen, toujours est-il que nous nous tartinons depuis un petit moment une gauchisation de la matinale…

A moins de nous faire gueuler l’internationale en guise de générique, on sent nettement la complaisance appuyée de la rédaction vis-à-vis des guignolos gouvernementaux… Certes, il ne faut pas tirer sur les ambulances (ni se faire tirer dedans même si l’on peut y trouver de grosses seringues), mais là, le cirage de croquenots quadruple épaisseur que même Aquilino Morelle il n’aurait pas trouvé mieux, ça fait un poil too much…

Surtout quand Patoune reçoit dans les pattes Marifolle Touteraide offrant un festival d’approximations fumeuses et de déviationnisme de questions qui ferait hurler le moindre stagiaire pigiste…

Tu t’laisses aller… Voila un leitmotiv qui convient de mieux en mieux à notre société décadente, à nos contemporains déprimés, à nos vedettes déprimantes, à nos politocards déliquescents…

Tu t’laisses aller, Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen… Déjà qu’il ne faut pas beaucoup te pousser pour que ton côté obscur apparaisse en pleine lumière, si au surplus, tu nous fais le coup de te lâcher en interview, faudra lire les newsmagazines avec des masques à gaz (mais c’est un détail…). Te voila donc saoulée des valeurs de la République, petite peste blonde ? Tu ne comprends pas cette obsession pour la République ? Evidemment, avec une tradition familiale encensant les dictateurs, forcément, la République, ça fait bizarre, comme une mini-jupe sur Valérie Damidot…

Tu t’laisses aller, Maïtena Biraben… Déjà que ton émission sur Canal + comptait à peu près autant de téléspectateurs que d’adhérents à l’UDI et de membres au fan-club de Lilian Renaud (une douzaine), si en plus, tu nous fais le coup de la grosse migraine pour éviter de présenter des chroniqueurs relous avec des traces de chnouf sur le pif, des chanteuses évanescentes dont on préfère encore quand elle ont la bouche pleine du paf du producteur, et des théâtreux tellement torturés qu’on en vient à considérer Lucchini comme le ravi de la crèche… Vrai malaise, ou envie irrépressible de quitter le navire avant le naufrage définitif ?

Tu t’laisses aller, mon cher Confrère du barreau bruxellois (ce qui ne veut pas dire qu’il a une frite démentielle, hein !), Sven Mary… Je conçois la chasse à la caméra, l’attrait du projecteur, le désir du micro tout fièrement tendu devant sa bouche, le frisson bandant du direct antenne… Mais est-ce vraiment dans l’intérêt de la défense de ton client que de déclarer Salah Abdeslam doté d’une intelligence de cendrier vide ? Tu aurais dit de starlette téléréalitesque, tendance les Marseillais chez Nabila, ok… L’utilité d’un cendrier vide est qu’on peut le remplir... La starlette aussi, me direz-vous…

Tu t’laisses aller, mon Père… La chair est faible, je sais, et il est des soirs au presbytère où l’on sent monter une puberté de printemps qui risque de tremper les draps… Je sais, Sœur Marie-Protule de la Pénétration n’est pas toujours partante pour enfourner le petit jésus dans la crèche… Je sais, parfois, les messieurs sont plus intéressés par les formes généreuses d’un moulebite honteusement déformé que par les anfractuosités humides d’un string aux relents de vasier… Mais bordel de pompe à cul ! Faites-vous traire la mitre par une petite sœur des pauvres, par la bonne du curé, par une spécialiste du Boulevard de Clichy, ou par un gogo-dancer de la boîte à Steevy, mais ne mettez pas la main sur des gosses, et encore moins votre zgeg dans leur corridor à Mars !

Tu t’laisses aller, l’Eglise française ! On espérait que le nid lyonnais de pédophiles amateurs de Jésus (et pas uniquement celui accroché aux clous) était un foyer de salopards isolés… Mais non ! Voila que ce cancer métastase à Bayonne, patrie du jambon… On reste toujours dans le domaine de la charcuterie… voire des cochonneries…

Tu t’laisses aller, peuple de France… Ce n’est pas parce qu’on t’encule sans lubrifiant, et avec du gravier à béton du premier janvier au trente-et-un décembre qu’il faut nécessairement faire dégénérer les manifestations inutiles contre des projets de loi tout aussi inutiles et inapplicables… Surtout pour laisser un homme en urgence absolue à l’hôpital… Mais certains décérébrés diront que c’est un flic… Certes, mais Renaud embrasse des flics, alors…

Tu t’laisses aller, ma bonne vieille Terre… Evidemment, avec plus de sept milliards de gens sur ta croute, parmi lesquels on compte hélas pas mal de connards intégraux, tu ressens souvent le désir de te gratter… Mais est-ce nécessaire de nous faire un séisme de magnitude cinq entre La Rochelle et Rochefort ? A moins que ce ne soient Loana et Valérie Damidot qui faisant de la trampoline ont loupé le bazar et se sont maravé la gueule par terre…

Tu t’laisses aller, ma pauvre télé… Déjà qu’on t’a sucré la plupart des programmes intéressants ou intellectuels pour les remplacer par des reportages suce-boules de la mère Beaugrand (qui elle ne suce pas que les boules), des émissions de téléréalité connes à bouffer des containers de bites par paquets de douze, et des télécrochets où les plus chanceux finiront dans l’anonymat et les moins chanceux finiront à l’Eurovision… Il fallait qu’en plus, le virus qui rend con, le Hanouna Débilitus Integralis, veuille faire une émission en direct de vingt-quatre heures, le premier septembre prochain. Désolé, mais ça, Maurice Biraud l’avait déjà fait sur les ondes d’Europe 1 le 21 juin 1967…

Et le 28 avril 1985, après l'enregistrement de l'émission Champs-Élysées, l’actrice Chantal Nobel est victime d'un grave accident de voiture à bord de la Porsche 924 Carrera GT conduite par le chanteur Sacha Distel, lors de la traversée du village de Maltaverne, petit village près de Tracy-sur-Loire. Après quarante jours passés dans le coma, grièvement blessée au visage et handicapée à vie, elle se retire de la vie publique dans le sud de la France, mettant fin du même coup à la série à succès Châteauvallon. Comme quoi il n’est pas toujours bon de se laisser aller… 

 

mercredi 27 avril 2016

Brèves du 27 Avril 2016

« Je fais les pieds au mur
« La tête en bas et les idées au soleil
« Marcher sur les mains, s'envoler à toute allure
« Les pieds au mur je n'ai plus sommeil
« Na na nananana… »

C’était l’époque où TF1 émettait encore en 819 lignes noir et blanc, où il fallait basculer l’après-midi sur le canal de FR3 pour le décrochage qui permettait de mater Soizic Corne et Patrick Sabatier en couleurs, et où les émissions pour la jeunesse n’étaient pas encore devenues des monolithes d’abêtissement débilisant, célébrant le néant culturel et le vide intellectuel…

C’était le temps où les programmes avaient un début et une fin, où regarder la télé le matin signifiait d’admirer la boiserie et le tube cathodique éteint du Philips du salon avec le napperon au crochet posé dessus et le bibelot ramené de Platja de Aro dans la R16 familiale, et où les seuls moments chauds à la télévision française se résumaient à des directs depuis une plage au mois d’août ou une scène de téléfilm dans un pressing…

« Les pieds au mur » avait la lourde tâche de succéder aux mythiques « Visiteurs du mercredi » qui berçaient nos après-midi de liberté depuis 1975, et le moins qu’on puisse dire est que l’émission n’a pas laissé de souvenir impérissable dans la mémoire collective… Tant mieux pour Nicolas Hulot, l’ex-Monsieur Ushuaïa reconverti en vert bon teint, qui en était l’animateur.

Si je n’avais la souplesse d’une barre de fer trempée dans de l’amidon concentré, je me ferais un plaisir de faire les pieds au mur, et le poirier, afin de pouvoir regarder enfin à l’endroit un monde qui va définitivement à l’envers…

On marche sur la tête, qu’on a à l’envers (c’est d’ailleurs pour certains une raison sociale), et parfois même au plafond, tant les évènements sont déroutants, perturbants et vont à l’encontre du bon sens le plus élémentaire…

Comme dirait M'âme Jeanssen, quand on voit c’qu’on entend et qu’on esgourde ce qu’on zyeute, faut pas être étonné de penser qu’on agit et d’agir comme on pense…

Être complètement à l’envers, c’est très pratique aux antipodes, et il est désormais établi que les australiens marchent sur la tête… Question bon goût, leur vinasse impissable laisse à penser qu’ils sont aussi fin gastronomes que les amerlocs ; et leur invention en matière de boustiffaille confirme cette impression… Il a été récemment crée à Sydney le cheeseburger-croissant, où les deux éponges entourant la tranche de merde au fromton sont remplacées par un croissant (ou prétendu tel) coupé en deux…

Question émétiques courants, je me servais usuellement de mon index trempé dans la fosse septique, ou plus couramment du dernier disque de Manu Moire… Désormais, je mate une photo du cheeseburger-croissant, et je renvoie la marchandise illico…

Le monde est à l’envers, et les politocards, censés incarner une certaine distinction, démontrent de jour en jour qu’ils ne sont que de sales gosses morveux et mal torchés… Au Conseil Général des Hauts-de-France (le nouveau nom de la région des alcoolos incestueux), les séances sont transformées en cour de récré, avec insultes, noms d’oiseaux, bisbilles et polémiques stériles. Et dire que ces navrants pantins sont payés par les contribuables…

On peut le dire, ils nous prennent pour des cloches qui ne résonnent pas bien… A la différence de Big Ben qui va s’arrêter de sonner… Mais c’est le monde à l’envers, si la célèbre pendule londonienne ne fait plus entendre ses sonneries légendaires ! L’arrêt n’est heureusement que temporaire, dû à des travaux de rénovation, et le carrillon sera maintenu pour les évènements importants, genre le nouveau « nul points » du Royaume-Uni à l’Eurovision, la dépose et le rechapage de l’anus artificiel de Camilla…

Le monde marche sur la tête, et la ville rose est fidèle à sa réputation d’abriter de grosses saucisses… Mais également quelques belles dindes pas forcément bien fourrées au niveau du cervelet, à l’instar de cette femme qui s’est rendue au Commissariat pour faire goûter sa cocaïne aux policiers, inquiète de ne peut-être pas refourguer une came exempte de toute critique… Finalement, on comprend mieux les scores d’audience des Concons à Cancun et des bouses d’Hanouna…

Tout est à l’envers, puisque notre pays, qui depuis des lustres et quelques candélabres fait une course éhontée aux sans-papiers et expulse direction Alger et Casablanca toutes les couscoussières à merguez ayant des têtes qui, de toutes façons, ne nous revenaient pas, accueille avec des précautions dignes d’un réacteur nucléaire russe en surchauffe Salah Abdeslam, la cochonne qui voulait se faire sauter en public…

Dire qu’on a des arabes très sympas chez nous qu’on fout dehors à coup de lattes dans le train, le seul qui veut tout faire péter, on le fait revenir…

Le monde marche dans le mauvais sens, puisque le chômage aurait fortement baissé en mars, en France… Soixante mille chômeurs en moins en l’espace d’un mois… Oui, vous trouvez ça aussi suspect qu’un prêtre lyonnais dans un dortoir de jeunes garçons… Allons, cessons d’être mesquins et sarcastiques face aux sauveurs socialistes… C’est pas comme si Pépère avait conditionné sa nouvelle candidature à l’inversion de la courbe du chomdu…

Le monde roule à l’envers, et l’impensable arrive même à se produire. Non, la France n’a pas remporté le Grand Prix du Concours Eurovision, je parlais d’impensable, pas de l’irréalisable intégral. Apple est en passe de bouffer les pépins de sa pomme avec un recul de seize pour cent de ses ventes d’ail-fone. Faut dire que claquer six cent boules pour un bigophone qu’il faut recharger toutes les deux heures…

On pourrait croire que Ruquier marche à l’envers (ça, faudrait demander à Steevy qui lui a offert une paire de rétroviseurs pour le reconnaître quand il lui rend visite). Connu pour ses opinions de gauche (comme tout humoriste, ou prétendu tel, qui se respecte), l’animateur de l’interminable talk-show du samedi soir affirme qu’il faut un Président de droite à la France. Si même lui, il trouve Hollande mauvais…

Si le monde tourne à l’envers, certains tentent toujours et encore de nous la faire à l’envers, à l’image de la sœur de Prince, la récente viande froide miniaturisée de la pop, qui affirme la main sur le cœur, et le portefeuille, que la star ne laisse pas de testament… Enfin, pas depuis qu’elle l’a brulé dans le brasero du jardin…

Et le 27 Avril 1905 était officiellement inaugurée l’Exposition Universelle de Liège, célébrant du même coup le soixante-quinzième anniversaire de l’indépendance nationale belge. Au programme, concours de lancer de frites, reproduction des célèbres monuments belges en coquilles de moules sculptées, et le clou de l’Expo, le fameux fourrage de gaufres liégeoises… Ah ! Que le monde allait bien avant qu’il n’aille mal… 

mardi 26 avril 2016

Brèves du 26 Avril 2016

« Je préfère manger à la cantine,
« Avec tous les copains et les copines
« Et même si la viande est dure comme du caoutchouc
« Au moins je suis sur de rigoler un bon coup »

Alors, je vais mettre les choses bien à plat, les coins au carré, les ovales comme il faut, les points sur les « i » et les barres sur les « t » : Ne vous avisez sous aucun prétexte, à cause de mon implantation biterroise, de venir taper l’incruste en mes appartements privés sous le subterfuge de ne vouloir passer l’arme à gauche qu’après avoir passé une soirée à la Maison de Petit Pierre…

Tout ce qui risque de passer l’arme à gauche chez le Petit Pierre, c’est votre carte bancaire, au vu des prix franchement calientes pratiqués par le marmiton à perruque graisseuse auréolé de ses succès télévisés récents.

Quand je pense que j’eus l’occasion d’y faire un apéritif dinatoire avant même qu’il ne se chope un melon façon pastèque grâce à ses participations à Top Chef… Et quand j’y retournai voici presque deux ans, la marche fut haute à descendre...

Portions congrues, du genre à vous filer trois-quarts de petit-pois dans une assiette format trente-trois tours ; finitions discutables des plats, on se demandait si la viande était encore congelée ou si les couteaux avaient été aiguisés à la tronçonneuse ; visuels critiquable, puisqu’on s’est interrogés sans réponse sur le point de savoir si la « bûche » de Noël s’en était pris une dans l’escalier et qu’ils l’avaient remise en place à la va-vite et avec une pelleteuse…

Loin de moi l’idée vicelarde de critiquer Petit Pierre qui a profité de sa notoriété pour faire flamber les prix de sa carte à la Sapin, et qui parade désormais à Top Chef, dont il vient pour la troisième fois de remporter le Combat des Chefs… Mais il me semblait qu’un chef de cuisine était destiné à suer sang et eau devant son piano, et pas devant les projecteurs et les caméras…

Alors, pas pour moi, les pique-assiettes qui débarquent à l’improviste, en ayant réservé leur table depuis huit semaines, pour aller se taper un radis-beurre déstructuré qui leur coutera un demi-smic…

Limite je préfère manger à la cantoche… Ca ne sera pas forcément beaucoup plus mauvais, mais ça sera tellement moins prout-prout (parce que faut se les respirer, les bobos culs pincés, chemise griffée et pull cachemire sur les épaules, qui rient trop fort pour bien se faire remarquer et tenter d’épater la galerie en montrant qu’ils mangent dans des gargotes de luxe) et surtout, nettement moins cher…

Bon, je ne pousserais pas le vice jusqu’à aller me remplir le réservoir dans des usines à bouffe standardisées où l’on vous fait économiser l’étape de la digestion en vous proposant directement de manger de la merde entre deux tranches d’éponge… Quoique ce n’est pas le cas partout… Chez Quick, on vous propose un sandwich inédit, à la tête de poulet, avec de vraies têtes de poulet dedans ! Imparable pour inciter vos moutards à terminer leurs platées d’épinards hachés…

Si les têtes de poulet ne sont pas suffisantes pour inciter Kyllian, Kimberly ou Mamadou à racler leur gamelle de chou-fleur bouilli, vous pourrez leur proposer à loisir le sandwich à l’étron biterrois, spécialité que concocte Bébert Ménard. Mais attention, pas un sandwich avec n’importe quelle merde de clebs ! Que nenni ! Une déjection canine avec une traçabilité imparable, puisque l’édile de Béziers veut ficher les toutous pour pouvoir verbaliser leurs maîtres en cas de défécage sur le trottoir… Y en a qui ont du temps à perdre, dans les hôtels de ville…

Mieux vaut ficher les clébards plutôt que de faire chanter sexuellement ses basketteurs… A Lisieux, le coach a pendant deux ans harcelé sur Internet plusieurs de ses joueurs en se faisant passer pour une jeune fille et après avoir gagné leur confiance, obtenu d'eux des séances de masturbation par webcam… Avant de les menacer de les diffuser à l'ensemble de leur école. Il a récolté deux ans de prison avec sursis. A Lisieux, certains voient la vierge, et d’autres n’ont plus que Lisieux pour pleurer…

Si la Vierge n’accepte plus de sortir de sa grotte, on peut toujours compter sur l’héroïne nationale (et je ne parle pas de la production hexagonale de chnouf), l’indéboulonnable Jeanne D’Arc qui après les anglais,  a bien du mal à bouter Neunœil de Montretout hors de son pré carré. Papi facho s’accroche au symbole pire qu’une moule à son rocher, et Marinette n’entend pas lui lâcher le morceau… Franchement, à deux sur une pucelle… C’est carrément dégueulasse…Surtout que la miss de Domrémy n’était ni gérontophile, ni réputée pour préférer la moule à la merguez…

En parlant de merguez, il ne vous sera pas indifférent d’apprendre que l’épicier musulman qui avait instauré des horaires différents pour les « frères » et les « sœurs » (on restait dans le flou pour les tantes) a été condamné pour discrimination par le Tribunal de Bordeaux. Jean-Baptiste Michalon, converti à la Mecque (et peut-être aux mecs aussi) en 2012, avait été critiqué par tous les édiles et têtes pensantes bordelaises… Ne pas mélanger les hommes et les femmes dans sa boutique… Eh oh, ducon ! C’est une épicerie, pas un bordel. J’imagine pas les mousmées en train de se faire du bien avec un concombre à l’ombre des couscoussiers en fleurs, ni des frères élargir le cercle de leurs relations avec les plats à tajine…

Et Dieu sait que les trous-du-cul de forte dimension sont légions dans le show-biz… Et pas seulement parce qu’ils sont nombreux à téter du cannelloni à béchamel, non ! Dans le cas de Michel Polnareff, je suis partagé entre la connerie prétentieuse et la sénilité gâtifiante, lorsqu’il estime que pour lui, Renaud n’est rien d’autre qu’une bagnole… C’est marrant, on n’avait jamais dû lui faire, à la chetron sauvage…

Cell-la, on lui fait tous les mois, à Pépère… Le coup de l’impopularité record… Ce mois-ci, on en est à 17 % d’opinions favorables… Un vrai plongeon « no limits » sondagier… Ce à quoi le culbuto sudoripare à cravate de traviole aurait rétorqué : « 17 % de satisfaits ? Encore ? »…

Puisqu’on parle de sous-marins, félicitons DCNS qui remporte un contrat de fabrication de sous-marins de 34 milliards d’euros en Australie… C’est pour aller récolter la popularité flambiesque, ou bien ?

A la différence du Tout Mou national, le dentiste de l’horreur appréciait les sans-dents… Sa boucherie buccale au cours des années lui vaut huit ans de prison ferme avec maintien en détention… Ses victimes n’ont osé sourire à l’énoncé du verdict, vu l’état des ratiches…

Et le 26 avril 2001 déboulait sur nos écrans un programme radicalement nouveau qui allait scotcher la France et les français à leur téléviseur pendant deux mois et demi : Loft Story. Désert culturel, inauguration de la téléréalité qui allait produire des tonnes de merdes inregardables, générateur de séquences cultes (le ramonage en piscine, le « c’est qui qu’a pété » et autres), quinze ans après, Loft Story a laissé pas mal de candidats sur le carreau. Mis à part les gagnants qui se sont mariés et vivent heureux une vie d’anonyme, toutes les tentatives de starification se sont transformées en eau de boudin… A l’image de Loana, qui depuis trois lustres oscille entre la chipolata et le boudin triple XL… Elle et la crevette Steevy sont d’ailleurs les deux seuls à surnager dans l’océan médiatique, puisqu’ils étaient faits pour s’entendre… Steevy adore en effet les grosses saucisses…

lundi 25 avril 2016

Brèves du 25 Avril 2016

« Entrez, entrez dans ma fête foraine
« Vous y verrez dans chaque baraque
« Les évènements du monde entier
« Et peut-être que vous vous y reconnaîtrez
« Entrez, entrez !
« L'entrée est gratuite ! »

- Ah ben manquerait plus que ça soye payant vot’ truc-machin chose, là !
- Vous dites ?
- Je disais M’sieur le Groniqueur que ce serait la fin des zaricots avec un Q majuscule si c’était que votre bazar truc-chose il fallait le payer pour le regarder, déjà que ça me fendille tous les pyrex à l’épreuve du feu…
- M'âme Jeanssen, vous seriez en train de vous vautrer dans une exagération surestimée qui éclabousse votre blouse en rhovyl mercerisé garanti infroissable que je n’en serai qu’à moitié étonné…
- M’enfin vous m’empêcherez pas de dire ce que je pense come je l’entends et tel que je le vois, non mais des fois ! Vous seriez pas un peu maniaco-dépressif, tendance je ficelle tout le monde comme un rôti de trois livres avec du scotch marron sur la bouche, vous ?
- Taisez-vous, si Gérard, le camarade à Guy-Louis, vous entend, il va encore saloper une paire de rideaux…
- Ah bah si ça lui fait déposer la purée dans le four à Bounty, faut pas qu’il voie la photo de M'âme Badrignand avec son tailleur de quand elle s’était fiancée, parce qu’on croirait une andouillette mauve sous vide…
- Ça donne des envie de véganisme, tout ça… Mais dites-moi plutôt pourquoi vous tempêtiez à propos de cette chansonnette gentillette d’Antoine…
- Mais je m’en contrecogne le coquillard avec une demi-patte de mollusque précambrien enfariné, du représentant barbu des opticiens Lagon… C’est à propos du Grand Prix de l’Euromachin-truc bidule, là, que ça me met l’hypertension à 24-12…
- Pourtant, vous avez encore du temps pour vous préparer mentalement à la grand fanfare annuelle de la canzonetta glapie par des invertis avec une demi-douzaine de balais dans le fondement…
- Alors, vus m’expliquerez pourquoi qu’on doit se fader à toutes les sauces, y compris la sienne, la candidat français, vous savez, çui qui fait des couinements bizarres au refrain comme quand on se la coince dans une porte ?
- Ah, vous parlez d’Aminimir, le futur lauréat si l‘on en croit les sondages et les bouc-makers ? Ben, c’est normal d’essayer de vendre la soupe, vu que le quinze mai, la chanson fera un carton… d’invendus…
- Dites, on va les envoyer en Suède, les trois péronnelles en tutus qui agitent leur tambourin comme si c’était le braquemart à leur copain ? Non parce que déjà qu’elles font pas précisément modernes…
- M'âme Jeanssen, vous ne comprenez rien à l’exception culturelle eurovisuelle française ! Les jurys savent pertinemment que l’hexagone ne peut envoyer au casse-pipe que des artistes de qualité avec des chansons de belle facture…
- Ah oui, on a vu l’année dernière avec la grosse, ou y a deux ans avec la « moustache »…
- Ne persiflez donc pas inutilement, votre dentier va se déchausser, et vous allez chuinter à la Giscard…
- En tous cas, chais pas ce qui s’est passé sur Radio Luxembourg, à midi, mais alors, Waterloo et la bérézina, c’était du gâteau fondant à côté…
- Aminimir était l’invité de Stéphane Burnes dans sa cage aux folles, oui… Il paraît qu’il a été très bien…
- Tu parles, Charles ! Il a dit qu’il avait un problème de cordon sou le siège toute l’émission…
- Généralement, ce sont les eurofans qui déroulent du câble…
- Ouais, ben il n’a pas sur retrouver le sien, puisqu’il nous a faire deux faux départs à son live, parce qu’il n’avait pas branché la guitare, et puis parce qu’il ne l’entendait pas…
- Ah oui, l’auto-masturbation autosatisfactoire rend sourd…
- Vu qu’il a chanté aussi faux qu’une casserole cabossée dans un crash-test à cent à l’heure… Ah ça donne des espoirs pour la grande sauterie muscialisée du 14 mai, tiens !
- M'âme Jeanssen, je vous trouve anti-patriotique… Je suis convaincu qu’Aminimir peut faire le maximum… Vu qu’il sait se faire mousser…
- Pensez-vous ! Il ne peut pas gagner ! Il a déjà reçu 6879 sms de menaces de Marie Myriam qui lui promettait de venir la lui couper en rondelles si jamais il remportait le premier prix…
- Des promesses tout ça, M'âme Jeanssen, il ne faut pas y prêter attention… Tout comme les promesses de Stéphane Bern qui a juré de plonger nu dans la principale fontaine de Stockholm si la France remportait la timbale… Autant vous dire qu’il n’y a que peu de risques que les suédois voient le royal sceptre bernien…
- C’est pas comme les enfants de chœurs lyonnais, qui n’ont jamais compris pourquoi Mgr Barbarin n’utilisait pas les chandelier pour les cierges pascaux…
- Ah, permettez ! Le primate des Gaules, voire de la Gaule, a convoqué ses prêtres pour parler pédophilie…
- C’est ça, il va leur faire une mise à jour du coulissage de l’hostie bénite dans le tabernacle adolescent ?
- Oh ! M'âme Jeanssen, vous allez finir par faire à la sacristie comme Marinette chez les rosbifs… Devenir persona non grata…
- Ils n’en veulent pas du bouledogue blond ? Alors qu’ils ne se sont pas gênés pour nous envoyer des tonnes de vache folle, au nombre desquelles Christine Bravo et Mariefolle Touteraide…
- Quelle flingueuse vous faites, M'âme Jeanssen ! On vous mettrait dans un quartier sensible que vous nettoieriez la racaille en moins de temps qu’il n’en faut pour un auditeur de Zaz pour devenir profondément débile… On devrait vous envoyer à Grenoble tiens, parce que ça fusille grave, au quartier Teisseire…
- Après les noix de Grenoble, les pruneaux, ben tiens !
- Ils ont dû en avaler une bonne livre, au PS, pour qu’enfin ils décident de passer à l’offensive pour soutenir Pépère, avec un mouvement dénommé « Eh oh la gauche ! »…Frais, délicat, comme un blague de Baffie…
- Oh ben dites, faut bien rigoler, de temps en temps ! Parce qu’avec les temps qui courent dans tous les sens, on aurait plutôt envie de se déguiser en veuve corse adepte du gothique… Ça tombe comme à Gravelottes : Prince la semaine dernière, et en rafale aujourd’hui, Martin Gray, Billy Paul et Momo…
- M'âme Jeanssen, votre culture ne cesse jamais de me surprendre. Que vous connaissiez l’auteur d’Au nom de tous les miens, survivant du ghetto de Varsovie retrouvé mort dans sa pistoche à 94 balais, c’est logique. Que vous vous soyez détrempé le Sloggi taille haute à écouter le tubesque « Me and Mrs Jones » du chanteur de soul noir décédé à l’âge de 81 ans, j’arrive presque à le concevoir. Mais que vous connaissiez l’animateur de Skyrock qui a déquillé à 31 ans d’une tumeur au cervelet (preuve étant faite désormais que même les animateurs radio ont un cerveau), là ça me la coupe, comme disait le Rabbi Jacob…
- Vous affolez pas le brushing, c’est juste parce que Guy-Louis m’a dit à plusieurs reprises qu’il lui dégorgerait volontiers la merguez avant de se faire tambouriner sauvagement dans le fond de la couscoussière…
- Oui, à défaut de beur dans les épinards…
- Ouais, ben ce qui a mis du beurre de morue dans les épinards au vinho verde, c’est encore une chanson de votre affreux Eurotruc-chose, puisque c’est la radiodiffusion de la chanson portugaise de l’Eurovision 1974 qui a été le signal de départ de ce que l’histoire appellera la révolution des œillets, qui fit tomber la dictature salazariste en place.
- Quand on vous dit que l’Eurovision est inécoutable, alors si en prime, c’est en portos…

vendredi 22 avril 2016

Brèves du 22 Avril 2016

« This is what it sounds like
« When doves cry… »

Je ne voudrais pas avoir l’air de tirer sur les ambulances, enfin, sur les corbillards dans le cas présent, mais franchement, un type qui entend pleurer une colombe… Désolé mais il ne devait pas fumer que de l’eau claire…

Certes, il me sera rétorqué que les génies contemporains, passés, et à venir en ce bas monde, n’ont pas les mêmes conceptions que nous et que leur univers nous est inaccessible pour la majorité… N’empêche qu’il faut avoir été certainement bercé trop près du mur pour entendre pleurnicher une savonnette avec un quart de crème hydratante !

Ce ne sera évidemment pas un scoop de vous annoncer cette disparition, puisque tous les média se sont époumonés à longueur d’antenne et d’édition spéciale depuis hier soir. Enfin voila, quoi, Prince est mort…

Comment ? On va nous sucrer nos gouters fourrés d’une pâteuse préparation maronnasse censée rappeler le chocolat ? On veut priver nos rejetons de ces étouffe-chrétiens anti-diététiques ?

Rassurez-vous, vous pourrez toujours les gaver de Nutella, de Coca et de Prince, il ne s’agit pas de ces Prince-là.

Inutile non plus de donner de la tachycardie à Stéphane Bern, puisque ce n’est pas dans les têtes couronnées qu’il faut rechercher le machabée, et que Mamy Pudding, qui a soufflé ses quatre-vingt-dix bougies, s’est goinfrée lors du repas d’anniversaire de rôti à la menthe comme une souillon et qu’elle a repris six fois de la panse de brebis farcie, cette si délicieuse et émétique charcuterie sucrée à la pistache qu’on vous sert sans rire au café, après le dessert…

Alors quoi ? Ou aller débusquer la viande froide ? Dans le frigo, certes, parce que Tante Marthe vous a forcé a rapporter du gigot dimanche dernier et que vous craignez pour vos artères avec sa recette de gigot cuit à la friteuse… Mais pas uniquement ! On en trouve aussi dans le domaine musical aujourd’hui !

C’était la guerre entre eux, une haine farouche mêlée cependant d’un respect réciproque et mutuel, et cette guerre a cessé faute de combattants. Après Bambi qui est parti pour le paradis des caissons à oxygène et des tripotages de petits garçons, c’est au tour de Roger de replier son pébroque, détrempé de pluie pourpre…

Si Michael Jackson était le Roi de la pop, lui avait choisi le pseudonyme de Prince… Et avec son décès, encore entouré de questions quant à ses causes exactes, il est désormais le Prince qu’on sort…

Je vous rassure tout de suite, même en sortant de telles calembredaines usées jusqu’à la corde de la trame, je ne me suis pas badigeonné les poumons à la crème de cannabis… Même si avec la saisie record de 900 pieds opérée par les Gendarmes à Lenrelas, petit village breton de 800 têtes de chou-fleur, l’odeur pouvait se répondre jusqu’à Lacanau, facilement… 900 pieds pour 800 têtes… Ya une sacrée proportion d’unijambistes là-haut…

S’ils ont besoin de jambes ou de panards supplémentaires, les gendarmes corses pourront les aider. Ils ont découvert des jambes et des bras carbonisés dans un maqui, suite à la découverte d’un corps démembré deux jours auparavant. Ils ont été rapides, généralement, les zigouilleurs de préfet arrivent à se fondre pendant des années dans les montagnes corses, avant de se faire dénoncer par les chèvres qu’ils tambourinent faute de femelles…

Ou alors, ils sont tombés sur un restant de méchoui…

Le futur méchoui hexagonal, où tous sauf un ou une finiront grillés, c’est la Présidentielle 2017. Et sans se soucier de se brûler les ailes, les impétrants y sont de jour en jour plus nombreux. Dernière en date, déclarée au jité de TF1, Rama Yade, qui s’affranchit carrément de la primaire à droite…Ah écoutez, il faut bien rigoler franchement de temps à autre, non ?

Alors, payons-nous en encore une petite tranche, avec la réplique qui tue de Manu Macaron, le récureur de vieilles barriques antédiluviennes, qui affirme la main sur le cœur qu’il n’appartient à aucun clan politique…Ben voyons ! Juste celui des politocards qui ont les dents qui raient le plancher…

Si vous préférez rire aux dépens d’une starlette un peu concon qui n’a pas la lumière à tous les étages, je vous conseille évidemment l’intégrale de Nabilla, la téléphoniste shampouineuse qui constitue une occasion unique de frôler le vide intergalactique et rigoureusement intégral. Répondant aux interrogations vicieuses de la mère Fogiel sur Radio Luxembourg à propos de la Loi El-Khomri, la poupée gonflante a répondu la bouche en cœur et le clitoris en boucle qu’elle ne sais pas qui c’est lui… Je ne connais que Hollande, Sapin, des trucs comme ça quoi… Des trucs inutiles, encombrants et qui coutent un max…

Des trucs dont Vincent Bolloré ne s’embête pas, en général. Quand il paume de l’argent, il n’aime pas, et il ferme boutique. Et Canal Plus pourrait en faire les frais, si la chaîne continue à être aussi déficitaire… De Canal + on risque de passer à Canal -…

Moins de participants également au Concours Eurovision de la Chanson 2016, puisque l’UER a décidé d’exclure la Roumanie de la grande sauterie musicale où les interprètes couinent autant que les portes d’un vieux manoir, en raison d’une dette accumulée depuis près de dix ans par la télévision publique. Trois minutes en moins lors des demi-finales… C’est rien, mais ça repose les tympans !

Cela repose aussi les yeux, et l’on se dit que finalement, tout n’est pas aussi délétère que les mass-merdias veulent bien nous le faire croire… Aux Etats-Unis, les nouveaux billets de vingt dollars auront sous peu pour effigie une femme noire… Double strike pour un pays volontiers coincé du derche ! Et preuve d’une lente modification des consciences…

Avant de vous laisser baguenauder pour le weekend, qui s’annonce refroidi avec l’arrivée des Saints de Glace, je vous mets en garde contre la future cherté des cerises cette année, puisque la France vient d’interdire l’importation des cerises traitées avec un insecticide contesté…

Et le 22 avril 1986, débarquait sur les écrans de la Cinq, dans le cadre de l’émission « A fond la caisse », un héros des temps modernes, dernier recours des innocents, des sans-espoir, victimes d'un monde cruel et impitoyable : Michael Knight, et sa monture, la fameuse Pontiac noire Kitt. « K 2000 », série américaine de 90 épisodes, allait squatter pendant de nombreuses années nos écrans, avec ces aventures pas toujours très crédibles… 

jeudi 21 avril 2016

Brèves du 21 Avril 2016

« Du coté de l'enfance
« Des balançoires s'élancent
« Et s'envolent des cerfs-volants
« Dans tos nos souvenirs, dans tous nos souvenirs
« Pour longtemps, pour longtemps »

Je ne garderai pas plus longtemps le secret sur l’origine de cette chanson, vraisemblablement inconnue à l’immense majorité d’entre vous, puisqu’il s’agit d’une chanson issue du Concours de la Chanson Française 1977, la sélection française pour le Grand Prix Eurovision dans les années soixante-dix.

Déjà que vous ne maitrisez que très imparfaitement l’insondable réservoir à canzonettas poussiéreuses et guimauves du Concours Eurovision, sortis de Volare, Waterloo et d’une demi-douzaine d’autres titres antédiluviens dont le « Poupée de cire » de France Gall que vous pensez toujours gagnant pour la France, c’est le néant intégral, le vide intersidéral, la boîte crânienne du téléspectateur moyen d’Hanouna…

Alors, imaginer plonger ne serait-ce que le petit orteil dans l’océan des chansons françaises de présélection, et c’est la migraine assurée et instantanée, à l’instar de celle que vous ressentîtes lors de la projection du dernier film de Michael Youn, ou la lecture du nouveau bouquin de Finkielkrault…

Et pourtant, qu’il est parfois agréable de revenir pour un moment plus ou moins important vers les rivages dorés de nos jeunes années, abordant les gouters de tartines beurrées saupoudrées de Benco, longeant les soirées « Top à » des Carpentier sur le téléviseur 819 lignes couleur du salon en pyjama à pattes d’éléphant avec l’odeur de la pipe à papa embaumant le tabac Clan, échouant dans les dessins-animés dont on se délectait le mercredi après-midi, après les devoirs…

Et déjà dans ces idylliques années 70 où l’on se sentait si libres, si heureux, on trouvait certains de ces dessins-animés d’une cucuterie sans borne, le genre à faire passer les âneries des Concons à Cancun pour une causerie sur l’influence des romantiques sur l’échevinage post-luthérien du Canton de Vaud entre 1845 à mercredi en huit…

« Joe chez les abeilles » faisait partie de ces programmes courts d’une naïveté excessive, en plus d’une animation hasardeuse, qui aurait fait passer les héroïques productions bulgares du tonneau de « Lolek et Bolek » pour le top du top de la 4-D HD de chez Pixar…

Eh bien, on a eu hier un remake de Joe chez les usines à miel, à Montpellier, lorsqu’un essaim de 15.000 abeilles s’est rué, sans raison forcément apparente, dans une bijouterie du centre-ville, provoquant des sueurs froides chez les clients et les vendeurs… Quant à vous dire si elles ont fait leur miel de cette intrusion, je me pique de le savoir…

A défaut d’abeilles, on pourra toujours se demander quelle mouche a piqué ce lillois de trente ans qui a réussi en fin de nuit à maraver la trombine à sa bourgeoise, à se trancher partiellement le sexe, et à se défénestrer du deuxième étage… Il a dû apprendre qu’il avait été sélectionné pour assister dans le public au tournage des prochaines émissions d’Hanouna… A moins que ce ne soit sous l’effet du LSD qu’il aurait massivement absorbé… J’en mettrai presque ma main à trancher… Ma main, uniquement !

Et ça ne me la couperait pas plus qu’à l’annonce de cette mise en garde des autorités françaises, pour qui il y aurait des risques attentats en France… Certes, vous seriez bienvenus à rigoler grassement au nez des politocards qui nous pondent une telle banalité, mais je ne saurais trop de vous recommander la plus élémentaire prudence lorsque vous serez mollement affalés sur votre serviette de plage, rôtissant comme des morues trop grasses au soleil méditerranéen en exhalant une odeur quasi-vomitive de monoï périmé, d’eau de toilette tournée et de transpiration macérée…

Prenez garde à certains marchands ambulants qui pourraient vous proposer un cocktail explosif ou vous inviter à vous faire sauter dans les dunes du Cap d’Agde…

Ce qui va certainement sauter au Royaume-Uni aujourd’hui, ce sont les bouchons de champagne en honneur du quatre-vingt-dixième anniversaire de Mamie Pudding, que le vulgus pecum connaît sous son nom d’emprunt d’Elisabeth II. Toujours bon pied, bon œil, la rosbif qui décidément est bien décidée à tous les enterrer… Autant vous dire que Charles a tiré un trait (et Camilla, accessoirement) sur une hypothétique accession au trône…

Tirez aussi un trait sur l’envie irrépressible de vous griller une petite cibiche dans la cour du lycée. Le tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu en référé la décision du proviseur d'un établissement des Hauts-de-Seine d'autoriser les lycéens à fumer dans la cour en raison de l'état d'urgence et de la menace d'attentat. Bah, pas grave, ils retourneront en douce fumer, et pour certains se faire fumer, dans les cagoinces…

Et quoi qu’on y fait, aux cagoinces, à part se faire jouer sur des lèvres pulpeuses un solo pour clarinette à béchamel ? Ben, on s’y fait chier… Un peu comme dans la classe politique actuellement, où les partisans du Parti Socialiste arrivent généralement rue de Solferino avec un pack de Lotus triple épaisseur… Faut avouer que les cagades à répétition du culbuto sudoripare de l’Elysée, les vapeurs du chorizo catalan contre le Ministre de nos sous, et les putasseries de Macaron, le détartreur de vieux dindons encroûtés, ça aurait de quoi donner la courante aux constipés chroniques…

Surtout que les dépenses nouvelles occasionnées par les mesures engagées par le Gouvernement de bras cassés va coûter quatre milliards d’euros… Ben qu’est-ce que ça serait s’ils étaient hyperactifs, au Pépère Lonely Socialo’s Branquignols Band ?

En pour napper le tout, on annonce partout que la croissance française ne va pas connaître d’accélération dans l’immédiat… On ne peut pas tout inverser, et la courbe du chômage et la courbe des reins d’une actrice de seconde zone…

A croire qu’Hollande en a ras la moumoutte brou de noix, puisque les sondages le placent tous « out » dès le premier tour des présidentielles, Alain Juppé, l’hilare bordelais, menant la danse, au grand déplaisir du représentant en talonnettes et chanteuses aphones…

Et pour couronner le tout, on annonce la mort de Prince, le nain de Kiss, et de Purple rain, à l’âge de 57 ans… Les derniers marchands de talonnettes et chaussures compensées sont en deuil. Ils ont perdu un bon client, un prince. Heureusement que Sarko tient bon. Les vendeurs de vêtements pour femmes enceintes ne craignent rien, vu la bedaine de Hollande…

Comme il le disait crânement, mais faussement, l’autre jour dans son émission « brosse à reluire », ça va mieux… Il a tout de même eu la délicatesse d’ajouter « mais pas forcément pour tout le monde »… Un sacré Tom Pillibi ce mec…

Si, vous connaissez Tom Pillibi, ce personnage de chanson qui était charmant, pleine de vaillance, avait bon cœur… Mais était si menteur ! Ce Tom Pillibi qu’une certaine Jacqueline Boyer avait porté sur les fonds baptismaux eurovisuels pour le compte de la France en 1960, et avait fait triompher l’hexagone. C’est le 21 avril 1941 que naissait la fille de Lucienne Boyer, Madame « Parlez-moi d’amour », et de Jacques Pills, qui fera une jolie carrière au début des sixties en France et en Allemagne.

mercredi 20 avril 2016

Brèves du 20 Avril 2016

« Sing, live today, this moment can't endure
« Oh... let us reach for the stars - we'll make it, I'm that sure
« Be it sadness, be it gladness, we can start it all anew
« Look at me, look at me, and the sun comes shining through »

Au royaume de la guimauve concentrée et du bon sentiment en suppositoire surdosé pour crise de déprime soudaine, le Concours Eurovision de la Chanson est un réservoir au moins aussi profond que le fondement de certains garçons-coiffeurs de la Place des Vosges.

De la ritournelle niaiseuse pour pucelles en chaleur en proie à une folle envie de quéquette toute dure, à la somptueuse gourdasserie mièvre qui vous colle des caries à sa seule écoute, l’éventail des chansonnettes propres à vous remettre la banane dans le bon sens (je parle de la banane du sourire, pour les autres, vous faites selon vos goûts alimentaires et vos préférences sexuelles) est balayé depuis 1956 de manière intégrale.

Et il faut bien avouer que le « Little child » maltais de 1992 offre une leçon d’optimisme forcené malgré les torrents de merdes incoercibles qui s’abattent sur le gamin. Vagi à pleins poumons par une Mary Spieri coulée dans une robe dangereusement moulante avec un balcon généreusement fleuri qui nous tient une note finale  démesurément longue et périlleuse pour les Pyrex à porté de voix, il me remonte généralement le moral, que j’avais ces jours derniers en berne.

Je dis bien « en berne » et pas « en Bern », parce qu’il y a tout de même des limites à la décence et à la vraisemblance qu’il ne faut décidément pas franchir…

Et le soleil brillera au travers… Oui, le soleil finit forcément par se lever un jour ou l’autre, on arrive toujours à dégager la couche de nuages autour de soi, fût-ce une réplique miniature du smog londonien…

Et pourtant, les futilités de notre actualité quotidienne ne cessent de nous enfumer, ou en tous cas cherchent à le faire avec un art consommé…

Notre Premier Sinistre est un spécialiste de l’enfumage, il faut dire qu’il a pris des cours avec Pépère, ça aide… Histoire d’occuper la scène médiatique, mais aussi, et surtout pour emmerder Manu Macaron, le Pétillant a fait savoir qu’il n’aimait pas l’ultimatum du Médef à propos de la loi Travail et a dénoncé une prise d’otage… Tudieu Manuel ! Mais c’est ton sang espingouin qui ne fait qu’un tour dans tes veines d’hidalgo sentant bon le chorizo froid et la sangria tiède ? S’il y a une prise d’otages dans un supermarché, tu nous parleras de quoi ? D’une négociation foireuse avec les patrons ?

Ah, il a le venin à fleur de peau, la torero de Matignon, et il semble tout prêt à lâcher la sauce paella au moindre frottis du fuet à poils contre une surface dure… Il remet le ramoneur de vieux pots à sa place à propos de l’ISF, puisque le supprimer serait une faute… Tu parles, ça vous priverait de plusieurs milliards de recettes et vous serriez obligés de vous serrer la ceinture…

Question enfumage fumeux voire fumiste, les syndicalistes de la CGT la connaissent dans les coins, et les recoins… Alors qu’ils sont généreusement grillés sur la place publique avec des déclarations idiotes, les militants actent leur divorce avec Hollande, qui serait à la solde de la finance… Allons, allons, ne prêtez donc pas à Flamby autant de rouerie… Vous êtes cons ou quoi ? Ah oui, pardon, vous êtes encartés CGT, j’avais pas tilté…

L’enfumage n’est pas obligatoirement extérieur, histoire de faire croire au public ébahi qu’on pense ou qu’on agit… Il peut très bien se faire de l’intérieur, pour arriver à des résultats probants, allant du QI de poulpe mort au bébé secoué devenu adulte, en passant par le kaléidoscope des candidats de téléréalité, des téléspectateurs de Cyril Hanouna et des électeurs de Marine Le Pen…

On le sait depuis des années, en fait depuis son soutien inconditionnel au représentant en talonnettes et chanteuses aphones, Nadine Morano n’a pas la lumière à tous les étages. Et visiblement, la veilleuse de la cave a rendu l’âme puisque la blonde poissonnière a critiqué l’opération papale de communication sur les migrants un peu maladroite… Si on devait commenter tes déclarations maladroites, Nadine, faudrait employer quatre mecs à plein temps, et ils seraient en brun-out après quinze jours…

On le découvre jour après jour, et il fait notre ravissement…Surtout parce qu’il est de l’autre côté de l’Atlantique, et que question gros débile lourdaud, on a déjà donné depuis quatre ans… Donald Trump, le fameux « condidat » à l’érection pestilentielle américaine, cherche la bâton pour se faire battre, puisqu’il a confondu le onze septembre (nine eleven chez les ricains) avec une célèbre enseigne de supermarchés, les « 7 eleven »… Et dire qu’il y en a encore à qui le rêve américain fout des gaules mémorables…

De la gaule au gros gland, il n’y a qu’un pas, que je m’empresse de franchir… Et entre glands, tout devrait aller pour le mieux… Eh bien non ! Joey Starr, le pénible juré de je ne sais plus quel télécrochet inutile, a baffé comme il faut un des chroniqueurs d’Hanouna, Gilles Verdez, qui venait lui chercher des poux dans la barrette de shit… On sent que le niveau télévisuel monte de jour en jour…

En tous cas, profitons de l’annulation exceptionnelle (et remercions-en Joey Starr) de la bouse télévisée du crétin des Alpes, aussi connu dans les milieux introduits de la tente berbère, Cyril Hanouna qui est parti se faire une nouvelle lobotomie. Prions Sainte Télécommande que cette annulation temporaire se transmute en déblaiement définitif…

Ah oui, parce qu’en plus de rendre con, l’émission d’Hanouna peu rendre hystérique et violent. En témoigne ce type, déguisé en Tigrou, et complètement déjanté, qui a frappé des manifestants de Nuit Debout à Toulouse… Il paraît qu’il avait enchaîné une semaine de TPMP et la rediffusion des Voisins de TF1… Le pauvre…

Mais il en faut pas désespérer de l’espèce humaine… Bon certes, on aura toujours des spécimens à la Sylvie Vartan qui déclareront être une mère inquiète et angoissée quand sa gamine est au volant (on aurait tout aussi bien pu dire qu’elle jaunit à l’idée), mais ça réchauffe l’âme de savoir qu’un message envoyé il y a 108 ans dans une bouteille à la mer a été découvert sur une plage allemande, faisant de lui le plus vieux message du genre jamais retrouvé. La bouteille avait été jetée dans la mer du Nord le 30 novembre 1906 par le biologiste marin George Parker Bidder qui promettait une lettre de remerciement et un shilling à qui le retrouverait. Ce qu’a reçu la retraitée des postes allemandes ayant fait la découverte…

Et le 20 avril 1980 se tenait la dernière des 3388 représentations consécutives de la comédie musicale Grease à Broadway. Créée en 1971 au Kingston Mines Theatre de Chicago avant d'être présentée à partir du 14 février 1972 à l'Eden Theatre, off-Broadway, la production est transférée au Broadhurst Theatre le 7 juin 1972, puis le 21 novembre au Royale Theatre, où elle est jouée jusqu'au 27 janvier 1980, et enfin au Majestic Theatre. Le spectacle s'arrête définitivement le 20 avril 1980. La première version de Grease étant jugée par certains « agressive », « crue » et « vulgaire », les productions suivantes seront légèrement atténuées pour rendre le spectacle plus populaire. Vous n’avez qu’à voir le sucre d’orge géant qu’est l’adaptation cinématographique…