mardi 1 mars 2016

Brèves du 1er Mars 2016

- Ne me demandez pas pourquoi, parce que je serais bien capable de vous répondre, M’sieur le Groniqueur !
- Rassurez-vous Guy-Louis, cela n’avait même pas affleuré l’inconscient de mes pensées refoulées…
- Mais si vous voulez que je vous en parle, demandez-moi-le, et je vous dirait tout, tout, tout !
- Vous savez, assister à un reportage sur « comment j’ai mis en pratique les cinquante nuances de Grey en une nuit », je vous avouerai que je n’en suis pas forcément particulièrement friand…
- Mais arrêtez de vous détremper le string avec ce pavé imbitable qui n’a fait flaquer que les mémères préménopausées en mal de coulissage d’andouillette à sauce blanche enfin ! Mais c’est un navet Maria !
- Si vous le dites, vous qui êtes abonné aux concombres et aux aubergines, je ne puis que vous faire entière confiance…
- D’autant plus que l’adaptation cinématographique de cet détrempoir de fours à lasagnes racornis a fait un tabac l’autre soir à la cérémonie des Oscars…
- Mais vous avez la tête à l’envers ? Il ne s’agissait pas des Oscars, mais des Razzie Awards, leurs antipodes, qui récompense les pires films et acteurs… D’ailleurs, « Cinquante nuances de Grey » a raflé la plupart des récompenses…
-Dont le Razzie Award du pire acteur pour Jamie Dornan… Pauvre chouchou… Faut dire qu’il a la bite aussi expressive qu’une endive après trois quarts d’heure de cuit-vapeur surchauffé…
- Croyez-vous que Leo Di Caprio, avec sa trombine de quenelle surgonflée ait plus mérité la statuette ?
- M’sieur le Groniqueur, que les dents m’en tombent mais il me tomberait dans le lit, que j’irais dormir dans la baignoire, même si j’ai horreur de l’humidité…
- Alors que vous êtes constamment en train de ruiner des slips…
- Leo Di Caprio ? Mais vous rigolez mon cher ! Un blondinet joufflu et lippu qui a débuté en jouant les utilités dans une sitcom démodée et que l’on porte désormais aux nues parce qu’il a bu la tasse dans un film sur un gros navire qui fait glouglou ; le mec le plus bankable des United-States ?
- N’avez-vous point aimé son rôle dans le film qui lui a valu son Oscar ?
- J’aurais préféré un concert privé de Zaz en odorama dans un cagibi…
- Petit goret lubrique ! Vous savez apprécier ce qui est bon !
- Dites, j’ai été obligé de me fader le dernier Nothiomb parce que les copines s’en ruinaient le leggings léopard moule-chouquettes et que j’en avais ras la décoloration de passer pour la quiche de service, alors s’il vous plait, question sacrifice et nausée, je suis calé…
- Donc, vous êtes prêt à vous farcir le Super-Tuesday cette nuit…
- S’il apporte des capotes et du gel, il peut me remplir jusqu’à ce que la béchamel ressorte par les oreilles…
- Je vous parle du Super Tuesday américain, obsédé de la frite à chantilly ! Les douze primaires des démocrates et les onze républicaines qui vont donner un grand coup de pied dans la course à la présidentielle américaine…
- Ah oui ! Dites, je serai ricain que je serais vachement emmerdé… et pas seulement à cause d’un pet foireux malencontreux… Choisir au final entre la First Cocue Lady et le Débile vociférant avec sa moumoutte diforme…
- En France, ce n’est guère mieux, choisir entre le bouledogue blond et soir le bordelais constipé ou le hongrois surexcité, parlez-moi d’une sinécure…
- Tiens, j’ai entendu que Marinette avait décidé de passer dix heures au Salon de l‘Agriculture pour tenter de rallier les voix des agriculteurs… Comme si les bouseux allaient voter pour une partie de leur cheptel…
- Surtout que leurs vaches, quand elle défèquent, elles ne sont pas interviewées à la télé…
- Pauvres vaches ! Elles doivent être traumatisées à la fin… Avec toutes ces têtes d’épouvantails qui défilent : Hollande, Valls, Le Pen… Elles doivent donner du lait tourné…
- Bah, il ne tournera jamais plus mal que Myriam Et-Les Conneries, la Sinistrée du Travail… Non contente de s’être fait mettre la honte d’entrée avec Bourdin, et de devoir défendre une réforme indéfendable, elle est hospitalisée suite à un accident domestique…
- Elle ne s’est certainement pas ébouillantée, vu qu’elle n’a pas inventé l’eau tiède… Ou alors, elle s’est pris la poêle dans la tronche, vu qu’elle aussi, c’est un manche…
- Guy-Louis, vous allez incessamment verser dans le sarcasme si vous poussez plus loin…
- Mais j’adore qu’on me pousse le sarcasme le plus loin possible… Surtout s’il fait plus de vingt centimètres… Et qu’il fait des allers-retour…
- Ça ne vous fera pas un deuxième trou de balle, vu que de ce côté-là, c’est plus Verdun qu’autre chose, mais le Président Normal pense la même chose que vous… En tous cas pour la réforme du travail, puisque le Tout Mou a déclaré qu’il n’y aurait rien de pire que l’immobilisme…
- Eh ben, Julie doit pas se faire gonfler l’abricot tous les soirs…
- N’empêche que comme elle, la réforme semble être engagée sur une jolie voie de garage…
- Qui mène directement à la casse ! D’autant plus que le Sinistre de Matignon a fixé la feuille de route : On attend que ça se tasse, et hop ! Direct à la broyeuse à documents !
- Une habitude chez les guignolos-socialos en ce moment… On balance un truc histoire de faire parler, et si ça soulève une bronca, hop ! On temporise et on balance le squelette sous le tapis…
- Flamby aura passé le quinquennat à se dégonfler… A l’instar de Michelin qui va supprimer près de 500 postes à Clermont-Ferrand, sans départs contraints. Ça veut dire qu’ils vont flinguer les mecs et les passer au bain de chaux vive ?
- Pour éviter les traces de pneus, sans doute…
- Vous êtes caustique, M’sieur le Groniqueur… Parfois, j’me demande si vous ne vous droguez pas…
- Ah permettez ! Je ne suis pas comme ce prêtre irlandais qui a été filmé en train de sniffer de la cocaïne au pied du maître-autel…
-Vous me direz… Mieux vaut-il qu’ils se défoncent les cloisons nasales plutôt que les corridors à prout des enfants de chœur…
- Comme je suis d’accord avec vous, mon cher Guy-Louis… Mais je crains que nous ne nous noyassions dans un océan de futilités…
- Pas grave, y aura bien un beau maître-nageur en moulebite trempé pour venir me faire du bouche-à-bouche et m’ausculter les amygdales en prime…
- Dites, si vous continuez à me secouer les castagnettes…
- Je vais me prendre la sauce sur le museau ?
- Non… Va y avoir corrida et vous risquez de finir sous le pont de l’Alma avec des godasses en ciment…
- Oh ben alors, laissez-moi vous donner un bon tuyau, à défaut du mien… Le prix du sac de ciment gris est en baisse de quinze pour cent à Kinshasa…
- Si je vous dis que ça me troue, vous allez le prendre pour vous, alors…
- Mais non, mais non… Notre folle nuit d’amour sauvage restera à l’état de film de fiction… Un peu comme « Le Président », vous savez, ce film d’Henri Verneuil avec Jean Gabin sorti le 1er mars 1961… C’est l’un des rares films de politique-fiction français…
- Film dialogué par Michel Audiard où l’on peut entendre le fameux « « Il y a aussi des poissons volants, mais qui ne constituent pas la majorité du genre ».
-C’est ce que me disait Gérard l’autre soir quand on regardait Cyril Féraud à la télé, il y a aussi des tafioles viriles, mais elles ne constituent pas la majorité du genre…

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