« Les arpents verts,
les champs, les bois
« Les chemins creux,
c'est fait pour moi.
« J'aime les coins
coins des p'tits canetons
« Et les bèbèbè des
bébébés des moutons.
« Moi, j'aime New York
et son entrain.
« L'herbe, ça me donne
le rhume des foins.
« J'aime l'animation
des carrefours.
« Je t'adore mon amour mais
rends moi mes faubourgs.
« Plein Air ! Emplette
!
« Bon air ! Nuit d'fête
!
« Viens donc chérie.
« Adieu ma belle vie !
« Arpents verts nous
voiciiiiiiiiiii ! »
Si vous faites partie de
cette frange de la population qui voit neiger dans ses tempes (lorsqu’il leur
reste des tifs), qui constate les crevasses des pattes d’oie autour de leurs
mirettes, les bouées qui ne cessent d’enfler autour de la taille et qui est
traumatisée par les Sylvidres ; vous fredonnerez la mélodie champêtre et
sautillante de ce feuilleton américain des sixties qu’Antenne 2 diffusa à l’été
1979 « Les arpents verts » et qui relate le retour à la terre d’Oliver
Wendell Douglas, brillant avocat new-yorkais, et de sa charmante écervelée d’épouse,
Lisa, championne des galettes chaudes de trois centimètres d’épaisseur…
Ah que ça fait du bien de
chantonner ces paroles bêbêtes et simplistes, vagues réminiscences d’un temps
où le ciel des soucis quotidiens était dégagé de tout nuage et où la seule
crainte était de se cochonner le tee-shirt avec la tartine beurrée saupoudrée
de Benco…
Entendez-vous au loin l’envoutante
mélopée du cétémieuavan qui galope vers vous à la vitesse d’un go-fast sur l’autoroute
A9 ? Au vu des nouvelles de ces temps derniers, il serait tellement
naturel d’éprouver une légitime volonté de réintégrer le vagin maternel que la
démographie française risque de prendre une sacrée mandale dans la pyramide des
âges…
Chaque matin, alors que l’œil
copieusement collé, l’haleine de poney crevé à décoller le papier-peint de la
pièce adjacente, et l’esprit dans une piscine olympique de pâté bien dense,
vous fournissez des efforts démesurés pour vous extraire de ces moelleux bras
morphéïens en écoutant la voix mâle de Patrick Cohen ; c’est une déluge
gravelottien qui s’abat en vagues tsunamiesques dans vos esgourdes…
Et dans le demi-sommeil qui
ne demande rien d’autre que de doubler de volume, vous n’arrivez même pas à être
surpris d’entendre que Monseigneur Barbarin s’est retiré des troupes russes de
la scierie puisqu’en raison d’un coup de canon causé par un mois de février
caliente dans les soutanes, les médocs anti-crabe seront distribués
gratuitement aux fonctionnaires qui ont aidé Benoît à renverser Manuel Valls
dans le hall de l’hôpital de Limoges…
Et je vous entends déjà
marmotter à voix haute que je devrais vraiment arrêter de fumer jusqu’au filtre
ces clopes qui font marrer et qu’il serait également du plus haut intérêt pour
ma santé que je me limite à sucer des glaçons…
Ne vous inquiétez donc plus
pour la santé de mes petits poumons et de mon foie, je puis continuer en toute
sérénité à fumer des glaçons et sucer des cigarettes dans filtre puisque tout
ce maelström n’est qu’un condensé des futilités de l’actualité du jour…
Alors que l’on s’inquiète
gravement des dangers de la radicalisation qui, un jour ou l’autre, amèneront l’impétrant
à se faire sauter, on ne pense pas qu’en envoyant nos mioches au catéchisme,
ils risquent aussi de se faire sauter… Surtout dans le diocèse Lyon où les
rosettes et les jésus ne font pas que de la figuration dans les vitrines des
charcutiers… Chaque jour qui passe amène son lieu de révélations d’abus sexuels
sur des mineurs par des prêtres, et l’on sent que Monseigneur Barbarin commence
à branler dans le manche (ce n’est pas une cochonnerie…), même si, pour tenter
d’éteindre le feu, il assure penser aux victimes tous les jours… Et après, il
va chercher le sopalin ?
Et ce n’est pas faute de
dire par monts et par vaux, urbi et orbi, que lorsque l’on a assez fait mumuse,
il faut se retirer… Apparemment, l’hilarant démocrate russe en a plein les
couilles de la Syrie, et a donc décidé de se retirer de Bachar… Ce retrait
est-il la soudaine et brusque réalisation de ce que Bachar n’est qu’un fou
sanguinaire, une tactique pour se tirer d’un merdier où l’image poutinesque s’écorne
chaque jour, ou simplement parce qu’il en avait plein le cul ?
Alors qu’au Vatican, on se
prépare en grande pompe à tirer un grand coup… On canonisera le 4 septembre
prochain Mère Teresa qui méritait amplement qu’on lui mette ce grand coup…
Lui aussi, il mérite qu’on
lui en mette un grand coup dans les miches, mais pour le pousser vers la sortie…
Michou Sapin qui tout content, vient nous annoncer que le déficit sera plus
faible que prévu… Quand on vous dit qu’il y a des torgnoles qui se perdent…
Et l’on ne devrait plus refermer
le robinet à taloches avec notre Prémier Sinistre… Le sépulcral catalan a
annoncé un « geste significatif » en direction des fonctionnaires
pour jeudi… Il ne va quand même pas leur faire un doigt d’honneur en public…
Ce serait chaud, non ?
Au moins aussi chaud que le caniculaire mois de février que nous venons de
vivre… A en croire la NASA, il aurait été le plus chaud mois de février depuis
1880… Ce qui fait flipper les climatologues… Bah forcément… A force de nous
vendre les galettes des rois à partir de mi-décembre et les cartables en plein
juillet, faut plus s’étonner d’avoir un temps de mai en février…
Etonnons-nous au contraire,
avec une pointe d’optimisme nichée dans un de nos métastases, de cette montée
au créneau de ces onze dizaines de cancérologues qui se mettent à rouspéter
contre la cherté des médocs anti-crabe… Cherté qui pousse le lapinou sous-acide
du Ministère de la Santé, Marifolle Touteraide, à dérembourser ces traitements
qui font des couilles en or aux labos…
Sans doute ce jeune homme de
vingt-trois ans, qui vraisemblablement n’avait pas la lumière à tous les étages
et une sacrée couche de poussière au grenier, voulait vérifier au plus vite qu’il
n’éjaculerait pas des paillettes la prochaine fois qu’il materait un film de boules,
et a pour ce faire foncé en voiture dans le hall du CHU de Limoges, nu comme un
vert au volant… Après l’éléphant dans un magasin de porcelaine de Limoges, le
Babar dans le hall de l’hôpital de Limoges…
Complètement siphoné le gars…
Un peu comme cette femme d’Elancourt qui aurait les fils qui se touchent, mais qui
prétend avoir été violée par un homme de seize ans son aîné, rencontré sur
Internet, lors d’une rencontre dans un bois… Elle s’imaginait peut-être aller
cueillir du muguet…
Lui, il a cueilli une
brassée d’emmerdements, après son récent César, en renversant un piéton alors qu’il
conduisait avec un permis annulé… Et une bonne dose de cannabis dans les
mirettes… Bravo à Benoït Magimel pour qui décidément la vie n’est pas un long
fleuve tranquille…
Eh oui, tout est loin de
glisser aussi aisément que le firent les frère et sœur Duchesnay, Paul et
Isabelle, ce 15 mars 1991 lorsqu’ils furent sacrés champions du monde de
patinage artistique… En France, on avait pensé contrer ces sympathiques
canadiens en alliant Surya Bonaly et Philippe Candéloro… Encore une riche idée,
tiens !
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