« La meilleure méthode
de contraception
« C'est pas la pilule
ou la capote, non
« Pour freiner le flot
de la natalité
« Il n'est qu'un remède
: "soyez pédés !"
« Soyez donc lesbienne
ou bien bisexué
« Et dites donc merde à
la pharmacopée
« Et dites donc merde à
votre sens chrétien
« Pour changer un peu,
devenez pédés ! »
Quel meilleur hommage
pourrait-on rendre à la femelle immuable, l’éternelle pisseuse, l’indestructible
râleuse, la sempiternelle casse-bonbons, la perpétuelle rouspéteuse, que ces
quelques vers issus du cerveau fécond de Patrick Font, au temps de son duo très
gaucho-anar avec Philippe Val ?
Patrick Font qui, si
respectueux de la femme, n’hésitera pas à détourner du mineur afin de laisser
les bonnes femmes se questionner en rond les ovaires anxieux…
Quel hommage plus vibrant
que cet impératif conseil d’aller se faire beurrer le sillon interfessier à la
béchamel humaine ou d’élargir le cercle de nos relations afin qu’elles puissent
en tout impunité s’asseoir sur un petit-suisse sans l’écraser ?
Quel compliment des plus
achevés que cette invitation aux savonnages virils de sulfateuses à purée sous
les douches des vestiaires du club de danse !
Messieurs, respectez la
journée de la femme ! Honorez-les comme elles le méritent, et
proposez-leur galamment d’attendre à demain pour finir la vaisselle et le
ménage…
Tout de même, quelle sombre
idiotie, cette journée de la femme ! On croirait presque qu’il s’agit d’une
épidémie comme il existe une journée de la peste bubonique ou une journée de l’audition
des disques de Louane…
Ça me fait bien rigoler, « la
journée de la femme » ! Encore une pouffiasserie putassière inventée
par des viragos bitophobes pour tenter d’asseoir autrement que sur leurs miches
désertées du moindre désir charnel une prétendue supériorité de la mamelle sur
le pipeau à jus…
Faites-vous brasiller l’abricot
de cette prétendue mise à l’honneur d’un jour, et laissez-vous traiter comme
des moins-que-rien le reste de l’année… A quoi sert de vous porter sur un
plateau le huit mars alors que c’est vous qui le portez le reste du temps, dans
un bouge où l’on vous file la main au valseur plus souvent qu’à votre tour ?
Pourtant, ces dames ne sont
guère à l’honneur aujourd’hui… Déjà parce qu’elle sont infoutues de savoir bien
tirer un coup… Prenez par exemple l’épouse d’un membre des Eagles, le groupe
qui a pondu « Hôtel California ». Afin de mettre fin à un petit souci
avec un individu qui l’importunait, Madame a sorti le soufflant de son mari et
au lieu de sulfater l’importun, s’est flinguée elle-même… Bon, au moins, cela
lui aura mis du plomb dans la cervelle…
Ce que cette évaporée du
bulbe n’avait objectivement pas, puisque elle a déménagé de son logement de
Dordogne en laissant mourir de faim ses trois clebs enfermés à la cave,
assurant à ses parents à Bordeaux qu’elle s’en occupait bien… Elle aurait laissé
la belle-doche, à la limite… mais les clébards, quand même…
Quant à la Grande Jajat,
elle mériterait à elle seule le titre de connasse intercosmique du jour, tant
elle sait garder en toutes circonstances la circonspection , le calme, la
sérénité et la hauteur de vue que le marigot cloacal politique impose. La
Grande Jajat, plus que jamais le petit doigt sur la couture du falzar, a
carrément parlé de bruits de chiottes les rumeurs d’une éventuelle démission du
Pétillant de Matignon… Effectivement, vu que ce sont généralement des trous du
cul qui en causent…
Ah, quelle déception pour
ces dames qui frémissaient de passion dévorante, qui flaquaient à en passer
trois fois la serpillière pour tenter de ravoir le lino tout gondolé, qui se pâmaient
d’amour inassouvi dès que le Catalan sinistre encadrait sa trombine de hibou à
feuilles décollées dans le téléviseur ! Manu le détrempeur de chemise
aurait causé de démission devant plusieurs ministres… Autant dire que l’autre
Manu, l’amateur de vieux pots, ne sent plus ses dents et son braquemart pousser
puisque le Saint-Graal est à portée…
Pour honorer les femmes,
soyez pédé, disait Patrick Font… Moi j’veux bien… Mais franchement, déchirer
les coutures du slip pour mes semblables, ça me paraît parfois quelque peu
débandant… Surtout si, à l’instar de ce quinquagénaire ivre et drogué de
Haute-Garonne, vous roulez plus de trente kilomètres à contresens sur l’autoroute…
Nos amis les tafioles aiment les tête-à-queue, mais rarement sur la route…
Soyez pédé… Pas facile à
avaler, ça… Comme il sera difficile pour ce couple du Loiret de faire avaler le
simple oubli… Monsieur et Madame ont en effet touché pendant plus de dix ans la
retraite de la mère de l’un d’entre eux, décédée en 2004. Madame avait oublié
de déclarer son décès… Les ravages d’Alzheimer, tout de même…
Soyez pédé, qu’il disait… Si
c’est pour tomber sur un siphonné comme ce déséquilibré abattu par la Police à
Menton qui, après divers méfaits dont du stock-car, se promenait muni d’une
faucille dans les rues… Certainement un inconditionnel de la chanson enfantine « Jeanneton
prend sa faucille »… Ou un nostalgique de la défunte URSS…
Bonne nouvelle pour les candidats
de téléréalité, dindes de sitcom pas drôles et autres ersatz nabilesques :
il est démontré que le Xanax, le Lexomil et le Myolastan, entre autres, rétrécissent
le cerveau. Ils peuvent donc en prendre sans risques pour calmer leurs
angoisses existentielles, vu qu’on ne peut faire rétrécir l’inexistant…
Autre moyen pour faire
rétrécir d’autres parties du corps, le froid. Est-ce à cause d’un appareil
reproducteur trop imposant que cet ivoirien de 17 ans a été récupéré par les
sauveteurs en hypothermie avec un corps à 29 degrés, après avoir tenté de
traverser les Alpes en tenue de ville… Les premières mesures ont donné un bon
vingt centimètres, malgré le froid…
Guère de réchauffement
hélas, non plus, du côté des trente centimètres, avec le marché du disque qui
perd près de cinq pour cent de parts de marché en 2015… Evidemment, comment
pousser les gens à acheter des rondelles avec des couineurs comme Kendji Girac,
Christophe Maé, Emmanuel Moire (qui aime bien à se faire élargir la rondelle
par un trente centimètres) et des pénibles de la trempe de Zaz ou Louane ?
Heureusement qu’il nous
reste le souvenir de bonnes chansons et de bons chanteurs, que des animateurs
comme Guy Lux n’hésitait pas à inviter dans ses émissions-jeu, invariables dans
le concept, hermétiques dans la règle du jeu et inamovibles des antennes de l’ORTF
durant les années 60 et 70, à l’image de « Chansons et champions »
diffusée pour la première fois le 8 mars 1969. Et dire qu’il aurait suffi que
le père Lux soit pédé pour éviter de se fader le fils…
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