« Yuki wa furu
« Anata wa konai
« Yuki wa furu
« Omoi kokoro ni… »
Chaque époque, ne nous
trompons pas, a eu ses chanteurs énervants…
Enervants pour le pouvoir de
par leur capacité à empêcher de tourner en rond les caciques magouilleurs et les
politocards de tous bords ; et l’on pense aux contestataires brevetés que
furent Monthéus, Marc Ogeret, Germaine Montéro et tant d’autres…
Enervants pour le public de
par leurs caprices de divas chichiteuses et casse-bonbons sur scène en plateau
ou en studio ; et il suffit d’ouvrir l’annuaire des artistes pour en avoir
un vague aperçu non-exhaustif, tout en citant ces dernières années les
moule-à-gaufres français de la trempe de Christophe Maé et Jenifer, les poneys
chantants…
Enervants pour leurs
confrères à cause de leur incessante créativité, ou bien en raison de leur
insondable nullité cataclysmique qui ferait passer la « Marguerite »
campée par Catherine Frot pour une voix divine…
Enervants pour nos oreilles tant
pour leur grain de voix à mi-chemin entre la balayette de chiottes en action
dans un bouge de province et le moulin à café s’attaquant à du gravier, propice
à nous faire incontinent saigner les tympans, que pour les conneries
insondables débitées à la douzaine dès que le robinet à inepties est ouvert ;
et c’est ici le funèbre cortège de cagoles mononeuronales, de merdeux
décérébrés et d’invertis dépucelés par toute l’équipe de production issus des
télécrochets qui pointent le nez…
Enervants de par leur
présentation physique ; et l’exemple d’Adamo et de Juste Imbibé me vient
soudainement à l’esprit… A plus de quarante ans de distance, le belge enroué et
le canadien saoulant se distinguent par leur mèche de cheveux, pur synthétique
pour l’un et tenant de masquer la trépanation pour l’autre…
Enervants aussi parce qu’il
en est certains qu’on ne peut pas ne pas aimer, ou apprécier… Et Adamo en fait
partie, tant il a su ciseler des mélodies tellement ciselées qu’elles nous
cisèlent les joyaux… Et non content de roucouler en français l’immortel « tombe
la neige » en français, il nous l’a enregistré en japonais sous le titre
évocateur pour les nipponologues de « Yuki wa furu »…
Et comment voulez-vous
arriver à concéder la moindre once de crédibilité à un gouvernement de
branquignols incapables au melon d’hydrocéphale qui vous promet des jours
meilleurs quand à même pas huit jours du printemps, paf ! « Yuku wa
furu »…
Ça floconne comme au Bois de
Boulogne pendant le grand Festival de la Pipe à la neige où les aspireuses de
santé vous refont le crépi façon Gervita, on se gèle les miches alors qu’on
était à deux doigts de ressortir les chemisettes hier après-midi… Et il va s’en
trouver pour ululer sur le réchauffement climatique…
Tombe la neige jusqu’en
plaine, et tombent avec elle nos dernières illusions sur les serviteurs de l’Eglise…
Dire que jusqu’à ces derniers jours, tout le monde pensait que le Jésus était
au choix un acrobate sur une croix en bois ou un ouvrier portugais à la
moustache aussi fournie que sa mère… Eh bien à Lyon, le jésus est aussi un gros
saucisson que les enfants de chœur goûtent à loisir dans les sacristies…
Mais il y aura toujours des
grosses truffes pour penser que les voies du Seigneur empruntées par ces
enculés de la pire espèce sont impénétrables, à la différence du trou de balle
des gamins… La grosse truffe, c’est une espèce de présentatrice du Grand
Journal, genre Maïtena Biraben, qui rame tellement pour maintenir ses audiences
juste au-dessus de l’accident industriel que tout le monde la surnomme D’Aboville,
et décoche hier ce compliment enflammé à l'adresse de l’abbé Grosjean : « C'est
rassurant de voir des ecclésiastiques être autant de plain-pied dans la
modernité » Rappelons à celle qui n'en est plus à une connerie près, que le
susnommé (ou le suce-nommé) était en tête de tous les cortèges de la Manif pour
tous…
Dans le domaine des grosses
tourtes tendance gourdasse intégrale, revoilà celle qui il y a quelque temps
était devenu l’explication la plus évidente à la recrudescence de conversion à
l’homosexualité masculine : Leonarda ! La mocheté hideuse à en
brouiller les œufs instantanément, désormais âgée de 17 ans, est devenue
serveuse au Kosovo… et rêve toujours de revenir en France ! Con comme une
brêle, moche comme un pou, mais têtue comme un âne !
Elle, elle les préfère
montés comme des ânes… Vous aurez évidemment reconnu entre mille salopes qui
pensent avec leur arrière-train et agissent à genoux avec leur bouche, la plus
vide d’entre-elles bien que la plus gonflée et la plus remplie : Nabila. La
shampouineuse téléphoniste vise désormais très haut, pas moins que le Prix
Nobel de littérature, avec son second bouquin, toujours livré avec les crayons
de couleur et les pochoirs pour éviter de dépasser en coloriant, « Trop
vite »… Est-ce pour dire que Thomas balance la béchamel avant que le four
à lasagnes de madame ne soit rendu à bonne température, ou parce qu’ils l’ont
démoulée avant séchage complet ? C’est vrai qu’on voit qu’il lui manque un
bon quart d’heure de cuisson…
Il est toujours bon de
rigoler un grand coup ; aussi prenez garde à ne pas humidifier vos sous-vêtements
lorsque vous saurez que Nicolas Dupont-Aignan est candidat à la Présidentielle
2017…
Le temps d’essuyer le rimmel
qui se barre façon grandes-eaux de Versailles, et je vous narre l’anecdote de
ce prisonnier de Maubeuge qui s’évade pour demander asile à la prison voisine
de Douai… Car tout ça n’vaut pas un clair de lune à Maubeuge…
Les clairs de lune, et les
petites musiques de nuit à base de sodo et de solos de flûte enchantée, on
connaît ça aussi dans l’Education Nationale ; à un point tel que vingt-sept
révocations ont été prononcées l’année dernière pour pédophilie ou
pédopornographie… Quand ce ne sont pas les élèves eux-mêmes qui jouent au
touche-pipi, comme à Taverny où un moutard de cinq ans a « nettoyé avec sa
langue le zizi » de plusieurs de ses camarades… Un futur Beaugrand qui
commence tôt, dites donc…
Bah, nettoyer le zizi de son
copain avec la langue, ou se polir le chinetoc devant une téléréalité
quelconque, quelle différence ? Surtout lorsque ce sera Mariah Carey qui
aura bientôt son propre feuilleton de téléréalité… Eh oui, tout le monde s’en
branle !
Sinon, tout va très bien Madame
la Marquise ! Les opérations antiterroristes continuent en Belgique et l’on
s’achemine vers un duel Trump-Clinton en Amérique…
Et le 16 mars 1950, « La
beauté du diable », film franco-italien de René Clair, sort sur les
écrans. Le mythe de Faust revisité par le réalisme poétique français et incarné
à la perfection par Gérard Philippe et Michel Simon.
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