jeudi 3 mars 2016

Brèves du 03 Mars 2016

« Je sais qu’un jour le soleil brillera
« Que dans le ciel, de l’amour il éclatera
« Et ce jour-là plus besoin de chercher
« Je saurais bien s’il faut rire ou pleurer »

Comédie ou tragédie, rigolade ou larmes, bosse de rire ou crise de chouinements, fromage ou dessert, pain ou biscotte, moule ou frite… Notre quotidien est empli de choix cornéliens quasi-irrésolubles qui plongent nos contemporains dans de vertigineux abîmes de perplexité les menant presque jusqu’à l’apoplexie neuronale constatée chez les candidats de téléréalité au moment crucial de poser le résultat de l’addition un plus un…

Michèle Torr le vagissait de sa voix puissante déjà au Festival de Rio 1970 où cette chanson « Rire ou pleurer » était sélectionnée, le choix entre le rire et les larmes est souvent ardu…

Rire ou pleurer, les français se tâtent que c’en finirait par virer franchement cochon… On aurait bien envie de se marrer devant tant de connerie, tant d’amateurisme, tant de tâtonnements irrésolus si, au final, il ne s’agissait pas du Président Normal… Même les fidèles du culbuto de l’Elysée sont dans le brouillard total quant à la stratégie de Pépère à quatorze mois de la grande branlée socialiste annoncée. Au lieu d’essayer de ne rien lancer de casse-gueule pendant les mois qui le séparent de la Présidentielle, Flamby nous accumule les annonces dangereuses et les projets de possibilités d’ébauche de réformes propres à faire descendre le peuple dans les rues.

D’ici à ce qu’il veuille reprendre le rôle de Jacques Villeret dans le Dîner de cons…

Rire ou pleurer, lorsque l’on voit l’agitation frénétique, mais vaine, de nos politocards gouvernementaux qui ne savent décidément plus quoi faire pour se rendre intéressants et attirer sur eux l’attention médiatique. Il ne recherchent plus un quelconque résultat à leur politique, puisque de toute façon, si les miracles existaient, Paris serait consacrée à l’équivalent de Lourdes. Mais à la différence de Bernadette qui a les pieds dans la grotte, les français ont les panards dans la crotte…

Exit la politique politicienne ou la politique au sens classique, antique, du terme ! Bienvenue à la politique spectacle, à la gouvernance du buzz… Et si demain Macron nous faisait la danse du ventre seulement vêtu d’un collant mouleburnes en pleine place de la Concorde à l’heure de pointe, on trouverait ça normal…

Vous me direz que pour un Ministre qui commence à sérieusement casser les burettes des rosbifs, le collant moulenoisettes est seyant… Manu le Trombineur de Vieux-pots a averti les anglais qu’en cas de Brexit, la France ne retiendrait plus les migrants à Calais… Il se voit déjà à Matignon pour causer au nom de la France ? En tous cas, il va amener les anglais à rebrûler la pucelle… Et Dieu sait que des pucelles, en France, on n’en trouve plus guère… passé les six-sept ans…

Rire ou pleurer, de cette politique du buzz et de la déclaration à sensations ? La question reste posée pour Myriam Et-Les conneries qui a réintégré son ministère casse-gueule après son « accident domestique », et a tenu à rassurer la population, qui ne lui avait rien demandé, sur son état de santé. Elle va bien après sa chute dans la douche. La politique est en perte de vitesse… Jésus marchait sur l’eau et elle, elle est incapable de glisser dans son bac à douche…

Question chutes, toutefois, ils sont au point, au Gouvernement… Depuis le temps que le Tout Mou et le Catalan sinistre expérimentent la chute dans les sondages, ils devraient recycler l’Elysée en un Club de saut à l’élastique… Voire un club de spéléologie, car vu les profondeurs abyssales dans lesquelles ils sont rendus à en croire les dernières estimations qui sont tombées, elles aussi, ils ne vont pas tarder à toucher le magma terrestre…

Avec quinze pour cent d’opinions favorables, Pépère est à un point de son record du quinquennat, et nul doute qu’il mettra tout en œuvre pour se surpasser… Tandis que le Pétillant, avec ses vingt pour cent de satisfaits, fait figure de winner…

Rire ou pleurer, de cette effrayante affaire de nourrice russe qui a décapité un gosse de quatre ans ? En frémir d’horreur, puisque la dame, qui aurait avoué dans un premier temps qu’elle aurait ratatiné le gamin parce qu’Allah le lui avait demandé, souffrirait à en croire son père de problèmes psychologiques… Encore heureux…

Vous imaginez ce qu’elle aurait été capable de faire si elle avait eu toute sa jugeote ? Bon, venant d’un peuple qui offre la citoyenneté à Gérard Depardieu parce qu’il lèche le derche à Poutine, qui picole comme le trou de la sécu en trempant ses zakouskis dans la vodka non diluée dès six heures du matin, et qui idolâtre Mireille Mathieu, on arriverait presque à les comprendre…

Ce qui est bien compris, qu’on ait envie de rire ou de pleurer, c’est que les français ne veulent pas de la pseudo-réforme du travail, puisque deux tiers de nos compatriotes seraient opposés à l’usine à gaz détricotant le code du travail… Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que la présentation du projet de loi définitif risque de prendre du retard, pas mal de retard, beaucoup de retard…

Rire ou pleurer de la pipolisation ridicule de la fonction présidentielle grâce à l’interview de Pépère dans Elle, où il se confie sur les femmes de sa vie… Enfin, surtout sur Ségolène, ses quatre mioches, sa façon de faire la tambouille quand Madame était en réunion… Parce que sur son épongeuse actuelle, c’est un niet définitif. C’est franchement tomber bien bas que de confier ses états d’âme alors qu’on est censé être la tête de l’état… Vous imaginez le Général raconter à Ici Paris comment il affolait le brushing à Tante Yvonne ?

D’ailleurs, il y a beau temps que le gaullisme est mort, et l’une de ses figures historiques vient de refermer son parapluie… Yves Guéna, 93 ans aux papillottes anciennes, qui s’était très tôt rallié au Général durant la seconde guerre mondiale, est parti rejoindre son guide…

Et le 3 mars 1923, paraît pour la première fois Time Magazine aux Etats-Unis, l'un des principaux magazines d'information hebdomadaires. Il paraît encore de nos jours, et désigne chaque année la Personnalité de l’année, titre honorifique qui échut aussi bien à Hitler qu’à Staline ou à De Gaulle… Ah l’éclectisme américain ! Faut-il en rire ou en pleurer ?

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