« J’ai cherché un sens
à mon existence
« J’y ai laissé mon
innocence
« J’ai fini le cœur
sans défense
« J’ai cherché
« L’amour et la
reconnaissance
« J’ai payé le prix du
silence
« Je me blesse et
recommence… »
Si je n’avais peur d’une
quelconque opprobre chafouine dardée de leur piédestal d’argile par certains
prétendus potentats fantoches de la nuée des follasses hystériques falbalatées
de la chose eurovisuelle, je me hasarderais à lancer tout de go qu’on a apparemment
cherché loin pour dégoter la perle rare que tous vont vouloir enfiler par tous
les trous possibles, le bêlant à cinq pattes qui béguètera des cataractes de
guimauve rancie, le merle blanc qui va faire battre des ailes à l’entière
volière de cette vaste Cage aux Folles et ruiner des quantités industrielles de
string latex bleu fluo…
Amis amateurs de la
chansonnette franchouillarde qui se regarde le nombril avec vingt-cinq ans de
retard ; adorateurs des textes abscons et des musiquettes d’ascenseur en
solde ; inconditionnels des bruns ténébreux qui feraient mieux de se faire
remplir l’orifice buccal plutôt que de chanter ; hystériques des beaux
soufflés qui retombent aussi vite qu’ils ont monté, et généralement en trois
minutes… Alléluia ! Gloria in Excelsis Déo ! Kyrie Eleison et Prêchi-prêcha
sont dans un bateau…
La France a choisi !
Sainte Nathalie-André de France-Télévisions a confirmé l’apparition de vendredi
à quelques fans hébétés de voir un beau mec devant eux autrement qu’en harnais
cuir et fouet dans une backroom du sauna Le Gai-Tapant de la Rue
Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie !
Habemus papam !
glapissent quelques chrétiens catholico-papistes lorsque de la fumée blanche
sort de la mitre surchauffée des cardinaux… Les amateurs des chansons du Concours
Eurovision de la Chanson, souvent dénommés eurofans voire eurofolles pour les
moins viriles d’entre-eux, ululent « Habemus candidatum » depuis la
déclaration officielle…
C’est désormais officiel,
Amir Haddad sera le candidat français qui aura l’avantage de se ramasser une
gamelle en mai prochain à Stockholm… Et que l’on ne m’accuse pas de tirer sur
les ambulances… Avec ces paroles franco-anglaises bourrées d’approximations
grammaticales et insipides, ainsi que cette musique aussi entêtante qu’une
rengaine démodée de cabine d’essayage au Tati de Romorantin…
Et l’on tente de nous
refourguer ça comme une chanson « tubesque »… Ah oui, elle risque certainement
de faire un carton… Un carton d’invendus tant les « youhouhouhou » à
la virilité incertaine font chavirer la chose dans le vieilli sur place…
Maxi Amir, mais il fera le
minimum ? Souhaitons lui en tous cas le meilleur, puisque le pire est déjà
certain…
Le pire est certain partout…
Et même ailleurs, puisque le patron de la DGSI confirme la présence de
commandos djihadistes sur le sol européen, dont on ignore la localisation et
l'objectif… Non seulement il te file la pétoche, mais en plus, il avoue son incompétence
à les empêcher de nuire… Ah il va être joli, le printemps européen…
Le pire est partout, et
surtout en politique, où nos politocards font décidément tout en même plus pour
se décrédibiliser intégralement. D’un côté la dingo de l’écologie qui ne craint
pas de prolonger de dix ans les centrales nucléaires alors qu’elles sont encore
plus amochées que Jeanne Moreau sans maquillage… De l’autre, l’adipeux aux yeux
de fouine perverse, Cambadélis, qui affirme, sans rire, que Hollande est le
seul qui puisse gagner en 2017… Ce qui confirme qu’il est complètement shooté…
Entre les deux, les Laurel
et Hardy du Gouvernement, Pépère et le Pétillant, qui ont connu leur chemin de
croix au Salon de l’Agriculture ce weekend… Si le sinistre catalan n’a pas fait
führer en récoltant quelques quolibets bien sentis ; Flamby nous a fait la
totale avec les sifflets, les insultes, et la destruction d’un stand…
Heureusement, il n’a pas plu à l’intérieur…
Le pire est partout, et
surtout dans ce projet de réforme du droit du travail qui fédère tout le monde
contre lui… A un point tel qu’il a été décidé du report de sa présentation,
initialement prévue le 9 mars… C’est vous dire si Myriam Et-Les Conneries est
fière de son bébé…
Le pire est partout, et même
dans nos provinces… Quand on sait qu’une enseignantes de Crack, à côté de
Calais, demandait à ses élèves de CP de gifler leurs camarades trop turbulents…
Elle avait peur de se salir les paluches, ou bien ?
Le pire est partout,
notamment à Palaiseau où des locataires d’un Air’Bnb qui pensaient faire une
teuf d’anthologie et découvrent un cadavre dans le jardin… Charmante attention
des propriétaires, il faut bien l’avouer…
Le pire est partout, et pas
seulement en France, mais aussi au Royaume-Uni où un avion de la Ryanair a été
détourné à cause d’un enterrement de vie de jeune homme par trop alcoolisé et
de six noceurs complètement ingérables dans l’appareil… Ce n’est pas comme ça
qu’on s’envoie en l’air, les gars…
Le pire est partout, et
surtout en Arabie-Saoudite, où pourtant les droits de l’homme sont respectés
avec une foi qui confinerait quasiment avec l’athéisme intégral puisqu’on a
condamné là-bas à dix ans de prison et deux mille coups de fouet un type parce
qu’il ne croit pas en Dieu…
Le pire est partout, et les
grosses cochonnes également, telle cette enseignante de Los Angeles qui gâtait
ses élèves pour pouvoir coucher avec eux par la suite… Diners, consoles de jeu…
Elle les gâtait pour la gâterie, la console étant là pour qu’elle leur manipule
le joystick…
Heureusement que le moins
pire arrive aussi, comme ces clients d’un magasin rennais qui ont maîtrisé le
voleur venu braquer la caisse (quinze mémères d’un quintal, ça doit faire mal
lancées à trente à l’heure…), ou ces centaines de lettres abandonnées en forêt
par un facteur indélicat en Meurthe-et-Moselle et retrouvées détrempées mais
intactes… Encore un timbré qui s’est affranchi du règlement, ce n’est pas à
recommander…
Pour les Oscars, où l’on a
encore une fois privilégié le pseudo-message au détriment de la qualité, vu qu’on
a enfin primé Leo Di Caprio gonflé à la cortisone, et les Razzie Awards,
récompensant les plus mauvais nanards de l’année, le pire sera à venir demain…
Et le 29 février 1960, un
tremblement de terre ravage la ville d'Agadir, au sud du Maroc, où l’on
dénombrera environ 3.000 victimes. Toute la ville est détruite, à l'exception
du vieux ksar (château-fort en arabe). Rapidement rebâtie, Agadir est
devenue une cité balnéaire moderne de 50.000 habitants, analogue à celles du
littoral méditerranéen de l'Europe.
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