lundi 22 février 2016

Brèves du 22 Février 2016

« Au nom de la rose
« Mon amie la femme
« Prête-moi ton corps
« Ouvrez vos maisons closes
« A celle qui descend du ciel
« Et que j'adore »

Que n’avez-vous entendu à la pelleteuse cette mélopée fatigante dont l’interprétation couinante à mi-chemin entre le demi-orgasme de Donald Duck avec un masque à gaz modèle 14 rectifié 36 et le soupir horripilant de la suspension hors d’usage d’une 2-cv en bout de course !

Matraquée systématiquement sur les ondes à l’été 1999, cette adaptation sirupeuse du thème principal de Love Story, du au chanteur Moos qui a totalement disparu de la surface du globe musical, heureusement, vous laisse à la longue comme un goût de cyprine aigre et de caoutchouc de capote brûlé…

Généralement, on assassine les auteurs compositeurs et interprètes de talent ou de renom une fois la viande froide et dans une bière… Impossible pour eux ainsi que de se défendre et de venir emplâtrer le malotru qui massacre consciencieusement son répertoire par des reprises dont le putassier le dispute âprement à l’inanité consubstantielle…

Patrick Bruel est sans conteste le plus « sans couille » des pilleurs de tombes musicales, puisqu’après le mitraillage des succès de l’entre-deux-guerres, il flingue avec sa rondelle miteuse la longue dame brune qui n’a pas encore fini sa série de loopings dans sa tombe…

Plus rarement, on peut les assassiner de leur vivant, et sans aller jusqu’à paraphraser Gilbert Cesbron et son « C’est Mozart qu’on assassine », c’est là carrément Francis Lai et Umberto Eco qu’on trucide sans pitié !

Et l’on n’écoutera plus (espérons-le pour la santé de nos esgourdes) cette lugubre mélopée de la même oreille avec le décès, à l’âge de 84 ans, d’Umberto Eco, monument de la culture italienne, Tour de Pise de la pensée, Colisée du savoir et Vésuve des idées nouvelles… Son chef d’œuvre absolu est le célèbre « Nom de la rose » dont l’adaptation cinématographique me ruine un slip à chaque diffusion…

Ciao Beberto ! Quel monde mal foutu… Umberto Eco replie son parapluie, et Michel Houellebecq troue son slip tellement il pète apparemment la forme…

Lui, il ne pète plus le feu, ou alors, façon bleuet Butagaz en fin de course… Notre Tout Mou national dévisse encore dans les sondages avec seulement 19 % de satisfaits… Visiblement atteint par cette nouvelle plongée abyssale, Pépère a chopé sa Samsonite, son tube d’autograissant mordoré teinte brou de noix, sa boîte de capotes et hop ! Direction Wallis et Futuna, et Tahiti, les seuls coins de France où on ose encore l’accueillir avec des fleurs… Si c’est la saison des pluies là-bas, va falloir sortir avec les palmes et le tuba, vu la réputation humide de Flotte Mec…

Flamby en goguette, qui c’est qui reste à Paris pour aller au charbon, hein ? Ben, notre Premier Sinistre qui passe son temps à limer ses dents qui raient le plancher de la primaire présidentielle, et qui va prêcher la Bonne Nouvelle aux abrutis, pardon ! aux français sur les ondes de Radio-Luxembourg demain matin… Déjà qu’il est difficile de se lever, si en plus, on s’éveille avec la voix de Valls, y a de quoi déprimer grave !

Contre la monotonie, la déprime passagère ou l’atonie saisonnière, rien de tel que des remèdes naturels, peu onéreux, et sains ! Allez ! On fait péter le tarpé roulé comme une Caroline Diament, et à l’instar de ce détenu de la prison de Béziers, on se filme en direct, le oinj en pogne et on diffuse ça sur Internet… D’accord, c’est Béziers, mais faut pas déconner, quand même…

Si la consommation de cigarettes qui font rigoler n’est pas votre came, peut-être préfèrerez-vous la bonne grosse connerie moranesque… C’est radical ! Et on renouvelle le stock très fréquemment avec la poissonnière des Républicains… La dernière boulette en date de Nadine fera plaisir à Sarko et Juppé : « si j’étais mise en examen, ou condamnée pénalement, je ne serais pas candidate à la primaire ». Dieu merci, pour le moment, elle est juste conne…

Juste à peine moins que ce joueur de poker qui, en Sibérie, a joué sa propre fille de dix ans au poker, et qui a perdu la partie… Soit la gamine avait vraiment une face du cul, le genre Régine au réveil et sans maquillage, soit le mec était bourré comme une Pijot 504 au fin fond du bled…

M’est avis que ce mosellan ne devait pas être beaucoup moins fin saoul que le sibérien pour s’allumer un barbecue électrique dans son salon pour se préparer quelques saucisses, avant de s’assoupir sur le canapé devant la télé… Heureusement que le matou de cet habitant d’Ottange est arrivé à réveiller son maître en jouant les punching-ball lorsque le barbeuc a filé feu à l’appart… Pour le remercier, le mec lui a promis un kilo de sardines… grillées…

Sinon, tout va bien dans notre vaste monde… On continue de bombarder allègrement les civils en Syrie sans que plus personne ne hausse le moindre sourcil… On célèbre jusqu’à plus soif le centenaire du début de la bataille de Verdun, insoutenable boucherie de plus de 700.000 morts… On nous promet pour la soixante-douzième fois l’évacuation de la jungle de Calais…

Mais le changement c’est maintenant ! La drogue que Juju Lepers utilisait pour reléguer le lapin de Duracell au rang de koala sous tranxen coutant trop cher à la production, France 3 bouleverse le quotidien des mémés à cheveux bleus et le rituel des soupers en maisons de retraite en imposant Samuel Etienne à la présentation de Question pour un Champion… Vu l’énergie du mec, je ne vous raconte pas le nombre de pépés qu’on va retrouver noyés dans la soupe de pâtes…

Pour rester dans le domaine du n’importe nawak, il ne vous sera pas indifférent d’apprendre qu’une mèche de cheveux de John Lennon a été adjugée 35.000 euros ce weekend… On commence à comprendre d’où vient la fortune de Donald Trump, avec son Fukushima capillaire sur la tronche…

Donald Trump, dont l’indomptable moumoutte figurant une représentation abstraite des champs de bataille verdunois fait surchauffer le pois-chiche lui servant de cervelet, puisqu’il a osé twitter un appel au boycott des produits d’Apple depuis son iPhone… Indémodable Brassens quand il chantonnait que le temps ne faisait rien à l’affaire…

Et le temps a passé depuis le 22 février 1950, sortie française du film « La corde », qu’Alfred Hitchcock a réalisé en 1948. Première réalisation en couleurs du maître du suspens, elle met en place à la manière d’un long plan séquence en huis-clos Brandon Shaw et Philip Morgan, deux étudiants qui, dans leur appartement de New York, par un soir ordinaire, étranglent un de leurs camarades, David, avec un bout de corde pour mettre en pratique la théorie nietzschéenne de leur professeur Rupert Cadell, qui reconnait aux êtres supérieurs le droit de tuer les êtres inférieurs. C’est vrai que parfois, on a le doigt qui grattouille sur la gâchette de la sulfateuse… 

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