« Au nom de la rose
« Mon amie la femme
« Prête-moi ton corps
« Ouvrez vos maisons
closes
« A celle qui descend
du ciel
« Et que j'adore »
Que n’avez-vous entendu à la
pelleteuse cette mélopée fatigante dont l’interprétation couinante à mi-chemin entre
le demi-orgasme de Donald Duck avec un masque à gaz modèle 14 rectifié 36 et le
soupir horripilant de la suspension hors d’usage d’une 2-cv en bout de course !
Matraquée systématiquement
sur les ondes à l’été 1999, cette adaptation sirupeuse du thème principal de
Love Story, du au chanteur Moos qui a totalement disparu de la surface du globe
musical, heureusement, vous laisse à la longue comme un goût de cyprine aigre
et de caoutchouc de capote brûlé…
Généralement, on assassine
les auteurs compositeurs et interprètes de talent ou de renom une fois la
viande froide et dans une bière… Impossible pour eux ainsi que de se défendre
et de venir emplâtrer le malotru qui massacre consciencieusement son répertoire
par des reprises dont le putassier le dispute âprement à l’inanité
consubstantielle…
Patrick Bruel est sans
conteste le plus « sans couille » des pilleurs de tombes musicales,
puisqu’après le mitraillage des succès de l’entre-deux-guerres, il flingue avec
sa rondelle miteuse la longue dame brune qui n’a pas encore fini sa série de
loopings dans sa tombe…
Plus rarement, on peut les
assassiner de leur vivant, et sans aller jusqu’à paraphraser Gilbert Cesbron et
son « C’est Mozart qu’on assassine », c’est là carrément Francis Lai
et Umberto Eco qu’on trucide sans pitié !
Et l’on n’écoutera plus
(espérons-le pour la santé de nos esgourdes) cette lugubre mélopée de la même
oreille avec le décès, à l’âge de 84 ans, d’Umberto Eco, monument de la culture
italienne, Tour de Pise de la pensée, Colisée du savoir et Vésuve des idées
nouvelles… Son chef d’œuvre absolu est le célèbre « Nom de la rose »
dont l’adaptation cinématographique me ruine un slip à chaque diffusion…
Ciao Beberto ! Quel
monde mal foutu… Umberto Eco replie son parapluie, et Michel Houellebecq troue
son slip tellement il pète apparemment la forme…
Lui, il ne pète plus le feu,
ou alors, façon bleuet Butagaz en fin de course… Notre Tout Mou national
dévisse encore dans les sondages avec seulement 19 % de satisfaits… Visiblement
atteint par cette nouvelle plongée abyssale, Pépère a chopé sa Samsonite, son
tube d’autograissant mordoré teinte brou de noix, sa boîte de capotes et hop !
Direction Wallis et Futuna, et Tahiti, les seuls coins de France où on ose
encore l’accueillir avec des fleurs… Si c’est la saison des pluies là-bas, va
falloir sortir avec les palmes et le tuba, vu la réputation humide de Flotte
Mec…
Flamby en goguette, qui c’est
qui reste à Paris pour aller au charbon, hein ? Ben, notre Premier Sinistre
qui passe son temps à limer ses dents qui raient le plancher de la primaire
présidentielle, et qui va prêcher la Bonne Nouvelle aux abrutis, pardon !
aux français sur les ondes de Radio-Luxembourg demain matin… Déjà qu’il est
difficile de se lever, si en plus, on s’éveille avec la voix de Valls, y a de
quoi déprimer grave !
Contre la monotonie, la
déprime passagère ou l’atonie saisonnière, rien de tel que des remèdes
naturels, peu onéreux, et sains ! Allez ! On fait péter le tarpé roulé
comme une Caroline Diament, et à l’instar de ce détenu de la prison de Béziers,
on se filme en direct, le oinj en pogne et on diffuse ça sur Internet… D’accord,
c’est Béziers, mais faut pas déconner, quand même…
Si la consommation de
cigarettes qui font rigoler n’est pas votre came, peut-être préfèrerez-vous la
bonne grosse connerie moranesque… C’est radical ! Et on renouvelle le
stock très fréquemment avec la poissonnière des Républicains… La dernière
boulette en date de Nadine fera plaisir à Sarko et Juppé : « si j’étais
mise en examen, ou condamnée pénalement, je ne serais pas candidate à la
primaire ». Dieu merci, pour le moment, elle est juste conne…
Juste à peine moins que ce
joueur de poker qui, en Sibérie, a joué sa propre fille de dix ans au poker, et
qui a perdu la partie… Soit la gamine avait vraiment une face du cul, le genre
Régine au réveil et sans maquillage, soit le mec était bourré comme une Pijot 504
au fin fond du bled…
M’est avis que ce mosellan
ne devait pas être beaucoup moins fin saoul que le sibérien pour s’allumer un
barbecue électrique dans son salon pour se préparer quelques saucisses, avant
de s’assoupir sur le canapé devant la télé… Heureusement que le matou de cet
habitant d’Ottange est arrivé à réveiller son maître en jouant les punching-ball
lorsque le barbeuc a filé feu à l’appart… Pour le remercier, le mec lui a
promis un kilo de sardines… grillées…
Sinon, tout va bien dans
notre vaste monde… On continue de bombarder allègrement les civils en Syrie
sans que plus personne ne hausse le moindre sourcil… On célèbre jusqu’à plus
soif le centenaire du début de la bataille de Verdun, insoutenable boucherie de
plus de 700.000 morts… On nous promet pour la soixante-douzième fois l’évacuation
de la jungle de Calais…
Mais le changement c’est
maintenant ! La drogue que Juju Lepers utilisait pour reléguer le lapin de
Duracell au rang de koala sous tranxen coutant trop cher à la production, France
3 bouleverse le quotidien des mémés à cheveux bleus et le rituel des soupers en
maisons de retraite en imposant Samuel Etienne à la présentation de Question
pour un Champion… Vu l’énergie du mec, je ne vous raconte pas le nombre de
pépés qu’on va retrouver noyés dans la soupe de pâtes…
Pour rester dans le domaine
du n’importe nawak, il ne vous sera pas indifférent d’apprendre qu’une mèche de
cheveux de John Lennon a été adjugée 35.000 euros ce weekend… On commence à
comprendre d’où vient la fortune de Donald Trump, avec son Fukushima capillaire
sur la tronche…
Donald Trump, dont l’indomptable
moumoutte figurant une représentation abstraite des champs de bataille
verdunois fait surchauffer le pois-chiche lui servant de cervelet, puisqu’il a
osé twitter un appel au boycott des produits d’Apple depuis son iPhone…
Indémodable Brassens quand il chantonnait que le temps ne faisait rien à l’affaire…
Et le temps a passé depuis
le 22 février 1950, sortie française du film « La corde », qu’Alfred
Hitchcock a réalisé en 1948. Première réalisation en couleurs du maître du
suspens, elle met en place à la manière d’un long plan séquence en huis-clos Brandon
Shaw et Philip Morgan, deux étudiants qui, dans leur appartement de New York,
par un soir ordinaire, étranglent un de leurs camarades, David, avec un bout de
corde pour mettre en pratique la théorie nietzschéenne de leur professeur
Rupert Cadell, qui reconnait aux êtres supérieurs le droit de tuer les êtres
inférieurs. C’est vrai que parfois, on a le doigt qui grattouille sur la gâchette
de la sulfateuse…
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