« L’emmerdant, c’est la
rose
« Oui, l’emmerdant, c’est
la rose
« L’emmerdant c’est la
rose…
« Plus pour longtemps… »
Il y avait beau temps que je
ne vous avais dégainé, tel un gros calibre dans le hall de Charlie Hebdo, cette
antienne désuète et poussiéreuse, quoiqu’indémodable, du « Cétémieuavan »…
Ah ! La provocation
culottée de Thierry Le Luron en plein direct chez Drucker, de faire chanter au
public, principalement des administrés de Pierre Mauroy, ancien premier
sinistre socialo-guignol, cette parodie de Gilbert Bécaud, réduisant en miettes
pas très épaisses le régime mitterrandien…
De nos jours, le moindre
petit pet d’Hanouna dans la face de Mathieu Delormeau prend des allures d’affaire
d’état…
Les années passent, les
chansons restent… Et l’acuité de cette parodie acide de Bernard Mabille n’a pas
pâli d’un seul degré…
L’emmerdant c’est toujours
la rose… Si fanée qu’elle soit, si écornés que ses piquants fussent, l’emmerdant
c’est toujours la rose… Ou ce qu’il en reste…
S’étant rêvé réincarnation
de Tonton, allant jusqu’à pousser la ressemblance avec Mitteux d’avoir un goût
prononcé pour la gent féminine, un manteau en poil de chameau et une trombine
qui ne revient à personne ; Flamby n’est pas arrivé à en être ne serait-ce
qu’un pâle ersatz de succédané…
Si seulement il n’avait bon
que dans le rôle un peu nunuche du culbuto sudoripare à cravate de traviole, on
aurait presque pu lui trouver, dans un moment de faiblesse, quelque
circonstance atténuante… Si seulement il avait pu, grâce à ses pouvoirs de
Flotte Mec hérités des sorciers navajos anciens, supprimer la sécheresse de
certains pays, on l’aurait bradé à bon prix, ni repris ni échangé, à une
république bananière, et le tour aurait été joué…
Mais là, pépère aura décidément
tout foiré dans son calamiteux quinquennat ! Mis à part la croissance de
la courbe du chômage, pas un truc en positif depuis 2012 ! Le dernier
loupé annoncé en date, la réforme du travail, dont on sent parfaitement que ça
va se terminer dans la rue à battre le pavé avec des pancartes vengeresses…
C’est quand même hallucinant
d’un mec qu’on aurait pas forcément supposé de gauche à première vue, de
détricoter aussi paisiblement le droit du travail et liquider avec la force
tranquille du mec parfaitement inconscient les classes moyennes et les ouvriers…
Certes, il fallait
dépoussiérer et alléger le Code du Travail qui était devenu au fil des réformes
un pavé absolument imbitable… Certes, il fallait repenser les modalités et les
indemnités des licenciements qui souvent coulaient une boîte un peu fragile… Certes,
il fallait faire comprendre aux syndiqués CGT bas de plafond que les acquis
salariaux étaient également accompagnés d’obligations…
Mais balancer un tel brûlot
avec en plus la promesse de Myriam Etles-Conneries d’utiliser l’article 49-3 en
cas d’insubordination, fallait vraiment être con au dernier niveau ou s’appeler
Valls…
Dire que les débris du PS
avaient une autoroute à quintuple voie absolument déserte devant eux avec les
emmerdements judiciaires de l’Ex ; il fallait qu’ils mettent tout en œuvre
pour arriver à se filer dans le fossé avec le pédalo…
L’Ex, le représentant en
chanteuse aphone et charcutée comme une terrine de terrine de campagne ou le
visage de Julie Piétri, est lui aussi en train d’exploser en vol façon bouquet
final du feu d’artifice du quatorze juillet… Déjà qu’il n’était pas
spécialement apprécié par ses anciens compatriotes, voila que sa famille
politique, dont ses prétendus amis, tire à boulets rouges sur l’échantillon
élyséen…
Bernard Debré ne veut
absolument pas de Sarkozy candidat en 2017, et le fait savoir en termes secs et
tranchants en demandant qu’on arrête d’imposer des investitures… Il avait
imposé quelque chose, le nain de jardin ? Pourtant, c’est pas son style…
Et pourtant, Sarko est utile
à quelque chose… En tous cas, à cet automobiliste nancéien qui, pour contester
son excès de vitesse, a affirmé que Nicolas Sarkozy était au volant… Bah,
mardi, il était bien au violon alors…
Il n’est pas encore au
volant des Etats-Unis, mais Donald Trump, avec son accident capillaire orangé
sur la tronche, est déjà dans le décor en critiquant vertement le Pape, qui lui
avait envoyé un scud en rapport avec son mur anti-chicanos…
Dans le registre du « mais
qu’est-ce que vous voulez que ça nous foute de l’apprendre trois mois après »,
la révélation que Salah Abdelslam, un des enturbanés siphonnés du 13 novembre,
aurait été en planque vingt jours à Bruxelles après les attentats… On est ravis
de l’apprendre… Et sinon, il s’est fait aussi éponger la frite place de
Brouckère ?
Quoi qu’il en soit, l’emmerdant,
c’est la rose… Ces messieurs qu’on nomme grands ne se sentent décidément plus
pisser et s’imaginent la réincarnation de je ne sais quelle puissance divine
intercosmique… L’artisan qui avait interrogé sa Sainteté Supregalactique
Monseigneur Manuel Valls du Grand-Stratéguerre, sur ses promesses non tenues à
l’occasion d’un meeting a été condamné en appel à 300 euros d’amende… Il avait
terriblement raison Jeannot : « Selon que vous serez puissant ou
misérable… »
Puissant ou misérable, ce
fils d’avocats a tout joué, depuis sa naissance le 19 février 1967 à San Germán (Porto Rico).
Benicio del Toro, acteur
américano-espagnol, a été récompensé par l'Oscar du meilleur acteur dans un
second rôle pour son rôle dans Traffic
(2000) et par le prix d'interprétation masculine
du Festival de Cannes pour son rôle de Che Guevara
dans Che (2008).
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