vendredi 19 février 2016

Brèves du 19 Février 2016

« L’emmerdant, c’est la rose
« Oui, l’emmerdant, c’est la rose
« L’emmerdant c’est la rose…
« Plus pour longtemps… »

Il y avait beau temps que je ne vous avais dégainé, tel un gros calibre dans le hall de Charlie Hebdo, cette antienne désuète et poussiéreuse, quoiqu’indémodable, du « Cétémieuavan »…

Ah ! La provocation culottée de Thierry Le Luron en plein direct chez Drucker, de faire chanter au public, principalement des administrés de Pierre Mauroy, ancien premier sinistre socialo-guignol, cette parodie de Gilbert Bécaud, réduisant en miettes pas très épaisses le régime mitterrandien…

De nos jours, le moindre petit pet d’Hanouna dans la face de Mathieu Delormeau prend des allures d’affaire d’état…

Les années passent, les chansons restent… Et l’acuité de cette parodie acide de Bernard Mabille n’a pas pâli d’un seul degré…

L’emmerdant c’est toujours la rose… Si fanée qu’elle soit, si écornés que ses piquants fussent, l’emmerdant c’est toujours la rose… Ou ce qu’il en reste…

S’étant rêvé réincarnation de Tonton, allant jusqu’à pousser la ressemblance avec Mitteux d’avoir un goût prononcé pour la gent féminine, un manteau en poil de chameau et une trombine qui ne revient à personne ; Flamby n’est pas arrivé à en être ne serait-ce qu’un pâle ersatz de succédané…

Si seulement il n’avait bon que dans le rôle un peu nunuche du culbuto sudoripare à cravate de traviole, on aurait presque pu lui trouver, dans un moment de faiblesse, quelque circonstance atténuante… Si seulement il avait pu, grâce à ses pouvoirs de Flotte Mec hérités des sorciers navajos anciens, supprimer la sécheresse de certains pays, on l’aurait bradé à bon prix, ni repris ni échangé, à une république bananière, et le tour aurait été joué…

Mais là, pépère aura décidément tout foiré dans son calamiteux quinquennat ! Mis à part la croissance de la courbe du chômage, pas un truc en positif depuis 2012 ! Le dernier loupé annoncé en date, la réforme du travail, dont on sent parfaitement que ça va se terminer dans la rue à battre le pavé avec des pancartes vengeresses…

C’est quand même hallucinant d’un mec qu’on aurait pas forcément supposé de gauche à première vue, de détricoter aussi paisiblement le droit du travail et liquider avec la force tranquille du mec parfaitement inconscient les classes moyennes et les ouvriers…

Certes, il fallait dépoussiérer et alléger le Code du Travail qui était devenu au fil des réformes un pavé absolument imbitable… Certes, il fallait repenser les modalités et les indemnités des licenciements qui souvent coulaient une boîte un peu fragile… Certes, il fallait faire comprendre aux syndiqués CGT bas de plafond que les acquis salariaux étaient également accompagnés d’obligations…

Mais balancer un tel brûlot avec en plus la promesse de Myriam Etles-Conneries d’utiliser l’article 49-3 en cas d’insubordination, fallait vraiment être con au dernier niveau ou s’appeler Valls…

Dire que les débris du PS avaient une autoroute à quintuple voie absolument déserte devant eux avec les emmerdements judiciaires de l’Ex ; il fallait qu’ils mettent tout en œuvre pour arriver à se filer dans le fossé avec le pédalo…

L’Ex, le représentant en chanteuse aphone et charcutée comme une terrine de terrine de campagne ou le visage de Julie Piétri, est lui aussi en train d’exploser en vol façon bouquet final du feu d’artifice du quatorze juillet… Déjà qu’il n’était pas spécialement apprécié par ses anciens compatriotes, voila que sa famille politique, dont ses prétendus amis, tire à boulets rouges sur l’échantillon élyséen…

Bernard Debré ne veut absolument pas de Sarkozy candidat en 2017, et le fait savoir en termes secs et tranchants en demandant qu’on arrête d’imposer des investitures… Il avait imposé quelque chose, le nain de jardin ? Pourtant, c’est pas son style…

Et pourtant, Sarko est utile à quelque chose… En tous cas, à cet automobiliste nancéien qui, pour contester son excès de vitesse, a affirmé que Nicolas Sarkozy était au volant… Bah, mardi, il était bien au violon alors…

Il n’est pas encore au volant des Etats-Unis, mais Donald Trump, avec son accident capillaire orangé sur la tronche, est déjà dans le décor en critiquant vertement le Pape, qui lui avait envoyé un scud en rapport avec son mur anti-chicanos…

Dans le registre du « mais qu’est-ce que vous voulez que ça nous foute de l’apprendre trois mois après », la révélation que Salah Abdelslam, un des enturbanés siphonnés du 13 novembre, aurait été en planque vingt jours à Bruxelles après les attentats… On est ravis de l’apprendre… Et sinon, il s’est fait aussi éponger la frite place de Brouckère ?

Quoi qu’il en soit, l’emmerdant, c’est la rose… Ces messieurs qu’on nomme grands ne se sentent décidément plus pisser et s’imaginent la réincarnation de je ne sais quelle puissance divine intercosmique… L’artisan qui avait interrogé sa Sainteté Supregalactique Monseigneur Manuel Valls du Grand-Stratéguerre, sur ses promesses non tenues à l’occasion d’un meeting a été condamné en appel à 300 euros d’amende… Il avait terriblement raison Jeannot : « Selon que vous serez puissant ou misérable… »

Puissant ou misérable, ce fils d’avocats a tout joué, depuis sa naissance le 19 février 1967 à San Germán (Porto Rico). Benicio del Toro, acteur américano-espagnol, a été récompensé par l'Oscar du meilleur acteur dans un second rôle pour son rôle dans Traffic (2000) et par le prix d'interprétation masculine du Festival de Cannes pour son rôle de Che Guevara dans Che (2008). 

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