lundi 15 février 2016

Brèves du 15 Février 2016

« Telefon, Telefon, wenn dein Ruf erklingt
« Frag ich mich beim ersten Ton, was er Neues bringt »

Téléphone, téléphone, à chaque appel, à la première sonnerie je me demande quelles nouvelles tu vas m’apporter…

Quand nos contemporains se plaignent tels des portes de manoir anglais humide et non chauffé depuis l’hiver ’76 que de nos jours, ma pauv’ M'âme Michu, les gamins, les jeunes et les quadrillons à scooter et costard gris moulebite sont toujours rivés sur leur téléphone comme si de l’écran allait sortir la nouvelle bible fondatrice que c’en est positivement effarant, d’ailleurs faut que je vous quitte, j’ai mon portable qui sonne en mode vibreur dans ma poche révolver et ça me donne des frissons…

On accuse le téléphone portable, ou le smartphone, ça fait plus moderne, de tous les maux actuels, ou peu s’en faut… Alors que le téléphone faisait déjà parler de lui voici près de soixante ans, au Concours Eurovision de la Chanson Européenne 1957, où la chanteuse allemande Margot Hielscher roucoulait, combiné blanc en ébonite en mains, les merveilles du bigophone…

Délicieusement cucul, affreusement ringard ou monstrueusement ennuyeux à en périr, cette chanson d’un autre temps rappelle que le destin, à la différence du facteur peut sonner plusieurs fois, tant qu’on ne décroche pas…

Et l’angoisse de l’interlocuteur, appréhension passée de mode avec la présentation du numéro, pouvait se transformer en une bouffée de plaisir, de joie ou une douche glaciale de mauvaises nouvelles…

Question mauvaises nouvelles, ou en tous cas situation pénibles, j’ai eu mon quantum pour les dix prochains mois, merci ! Alors les quelques bonnes, voire très bonnes nouvelles de ce lundi contrebalancent agréablement, et coupent assez nettement l’envie de prendre la mitrailleuse et de sulfater les pruneaux de plomb dans l’auditoire de faux culs, de culs bénits et de trouducs…

Ne me contredisez pas sur quoi que c’est que je viens de vous dire avec les mots qui sortent ma bouche par le clavier… Du pénible, on a eu notre dose, et même notre overdose ce weekend… Qui avait fort mal commencé avec les imbitables Victoires de la Musique… Toujours le même parterre d’inutiles couteux qui bouffent avec nos impôts, toujours les mêmes catégories sans queue ni tête avec les mêmes nominés qu’on ne voit que là et qui disparaissent des ondes pendant les douze mois suivants…

Et c’est comme ça qu’on se fade Louane avec son « album révélation » de l’année, Vianney, sa micro-guitare, son air niaiseux et sa mèche grasse à la Giscard, Yael Naïm, artiste féminine de l’année alors qu’elle n’affole jamais ni le haut ni le bas des hit-parades…

Et le plus beau, entre deux hoquets de Véronique Sanson qui a terminé l’alcool à 90 de l’infirmerie mobile, la Gitane Bleue qui a fini de se faire fumer et fait des cendres (Kendji Girac en habit de schtroumpf), et des groupes bruyants et dont on voyait à l’écran qu’ils avaient la même hygiène corporelle douteuse que Zaz, Johnny hallyday, le revenant, sacré pour son « album de chansons »… Ah oui, tout un concept…

Et si vous n’étiez pas complètement abasourdi par autant de beaufitude, de sentiments frelatés et de mamours factices, vous pouviez toucher le fond du fond façon Pierre Frolla en combi mouleburnes à la fosse de plongée Y-40 avec l’interminable émission de Laurent Ruquier samedi soir…

Non seulement il fallait se farcir les plaisanteries éculées de l’amphytrion à la voix agaçante et aux éclats de rire qui font passer William Carnimolla pour un fort des halles, le faciès simiesque de Léa Salamé qui ressemble de plus en plus à Léa Salami avec ses robes ajustées, et l’émétique air pontifiant et mal rasé de Yann Moix qui se fait de plus en plus jouir intellectuellement en s’écoutant dégueuler des critiques limite insultantes et des citations aussi approximatives que inappropriées sur l’invité… Mais en plus, on a dû se tartiner les états d’âme de la chienne de Dave et Patrick Loiseau, presque touchants dans leur rôle de vieux couple de pédés tellement tirés qu’on a pu faire un sac de sport de leur peau morte… Et aussi Kev Adams, éternel ado depuis trente ans, son balai de chiottes destructuré en guise de moumoutte, ses trente mots de vocabulaire et son nouveau film qui quittera l’affiche avant que la colle ne soit sèche…

Si vous étiez un miraculé des cinq heures trente-huit de l’émission, vous pouviez, après un tube d’Alka-Sltzer et un court dodo, vous farcir les émissions politiques de dimanche…Où désormais tous les journalistes s’astiquent ouvertement en commentant la course à l’échalote des primaires de droite et de gauche…

Avec une gauche la plus ultra-nulle de la galaxie, la droite avec son pléthore de candidats à la candidature va réussir à faire mieux… Copé qui vaut devenir calife à la place du Minidou… Juppé bien emmerdé par le soutien de Polichinelle qui dort dans la fameuse suite du Sofitel américain (sans taches sur la moumoutte)… Et l’adieux Camabadélis de railler que ce n’est plus une primaire, c’st une équipe de foot… Au moins trouve-t-on des joueurs dans ce camp…

Quoique question conneries, les connasses en short sont inatteignables ! Une du PSG, Serge Aurier a tranquillement déclaré que « Blanc, il suce Zlatan, il lui prend les couilles, c’est une fiotte »… avant de s’excuser avec une conviction de beignet froid… Zlatan, c’est Gourcuff qui lui refait les niveaux des burettes…

Question niveaux pour l’exécutif, c’est plutôt la chute libre puisque Pépère nous fait de la spéléologie profonde avec une perte de sept points à 22% et le Premier Sinistre préfère l’apnée en fosse avec un joli 28 % sanctionnant une perte de huit points… Et on viendra nous faire croire que le remaniement est un nouvel élan…

Nouvel élan que l’Autriche cherche après le cuisant « nul points » récolté l’année dernière au Concours Eurovision… C’est avec une chanson en français « Loin d’ici », interprété par Zoë, que les compatriotes de Josiane Saucisse iront au casse-pipe sur une scène à mi chemin entre l’entonnoir, le suppositoire lumineux et le catwalk en forme de croix… Parce que y a que la religion qui sauve…

Et pas que ! Puisque même Jean-Paul II aurait entretenu une relation d’amitié intense avec une femme… Bon, déjà, c’est rassurant puisqu’on en a au moins trouvé un dans l’église qui n’aimait pas les petits garçons… Et puis… Qu’est-ce que ça changera au monde de savoir qu’il s’est pété le slip à écrire à cette dame ? C’était un homme, comme les autres…

Et le 15 février 1902, le métro de Berlin est inauguré et mis en service, grâce aux premières lignes circulant entre Warschauer Straße et Zoologischer Garten. A la fois aérien et souterrain, le Berliner U-Bahn connaîtra une forte extension à partir de 1923. Toujours aussi obsédés, les fritz… Après les Eros centers, des trucs tout longs et tout durs qui rentrent et qui sortent dans des trous noirs…

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