« Telefon, Telefon,
wenn dein Ruf erklingt
« Frag ich mich beim
ersten Ton, was er Neues bringt »
Téléphone, téléphone, à
chaque appel, à la première sonnerie je me demande quelles nouvelles tu vas m’apporter…
Quand nos contemporains se
plaignent tels des portes de manoir anglais humide et non chauffé depuis l’hiver
’76 que de nos jours, ma pauv’ M'âme Michu, les gamins, les jeunes et les
quadrillons à scooter et costard gris moulebite sont toujours rivés sur leur
téléphone comme si de l’écran allait sortir la nouvelle bible fondatrice que c’en
est positivement effarant, d’ailleurs faut que je vous quitte, j’ai mon
portable qui sonne en mode vibreur dans ma poche révolver et ça me donne des
frissons…
On accuse le téléphone
portable, ou le smartphone, ça fait plus moderne, de tous les maux actuels, ou
peu s’en faut… Alors que le téléphone faisait déjà parler de lui voici près de
soixante ans, au Concours Eurovision de la Chanson Européenne 1957, où la
chanteuse allemande Margot Hielscher roucoulait, combiné blanc en ébonite en
mains, les merveilles du bigophone…
Délicieusement cucul,
affreusement ringard ou monstrueusement ennuyeux à en périr, cette chanson d’un
autre temps rappelle que le destin, à la différence du facteur peut sonner
plusieurs fois, tant qu’on ne décroche pas…
Et l’angoisse de l’interlocuteur,
appréhension passée de mode avec la présentation du numéro, pouvait se
transformer en une bouffée de plaisir, de joie ou une douche glaciale de
mauvaises nouvelles…
Question mauvaises
nouvelles, ou en tous cas situation pénibles, j’ai eu mon quantum pour les dix
prochains mois, merci ! Alors les quelques bonnes, voire très bonnes
nouvelles de ce lundi contrebalancent agréablement, et coupent assez nettement
l’envie de prendre la mitrailleuse et de sulfater les pruneaux de plomb dans l’auditoire
de faux culs, de culs bénits et de trouducs…
Ne me contredisez pas sur
quoi que c’est que je viens de vous dire avec les mots qui sortent ma bouche
par le clavier… Du pénible, on a eu notre dose, et même notre overdose ce
weekend… Qui avait fort mal commencé avec les imbitables Victoires de la
Musique… Toujours le même parterre d’inutiles couteux qui bouffent avec nos impôts,
toujours les mêmes catégories sans queue ni tête avec les mêmes nominés qu’on
ne voit que là et qui disparaissent des ondes pendant les douze mois suivants…
Et c’est comme ça qu’on se
fade Louane avec son « album révélation » de l’année, Vianney, sa micro-guitare,
son air niaiseux et sa mèche grasse à la Giscard, Yael Naïm, artiste féminine
de l’année alors qu’elle n’affole jamais ni le haut ni le bas des hit-parades…
Et le plus beau, entre deux hoquets
de Véronique Sanson qui a terminé l’alcool à 90 de l’infirmerie mobile, la
Gitane Bleue qui a fini de se faire fumer et fait des cendres (Kendji Girac en
habit de schtroumpf), et des groupes bruyants et dont on voyait à l’écran qu’ils
avaient la même hygiène corporelle douteuse que Zaz, Johnny hallyday, le
revenant, sacré pour son « album de chansons »… Ah oui, tout un
concept…
Et si vous n’étiez pas
complètement abasourdi par autant de beaufitude, de sentiments frelatés et de
mamours factices, vous pouviez toucher le fond du fond façon Pierre Frolla en
combi mouleburnes à la fosse de plongée Y-40 avec l’interminable émission de
Laurent Ruquier samedi soir…
Non seulement il fallait se
farcir les plaisanteries éculées de l’amphytrion à la voix agaçante et aux
éclats de rire qui font passer William Carnimolla pour un fort des halles, le
faciès simiesque de Léa Salamé qui ressemble de plus en plus à Léa Salami avec
ses robes ajustées, et l’émétique air pontifiant et mal rasé de Yann Moix qui
se fait de plus en plus jouir intellectuellement en s’écoutant dégueuler des
critiques limite insultantes et des citations aussi approximatives que
inappropriées sur l’invité… Mais en plus, on a dû se tartiner les états d’âme
de la chienne de Dave et Patrick Loiseau, presque touchants dans leur rôle de
vieux couple de pédés tellement tirés qu’on a pu faire un sac de sport de leur
peau morte… Et aussi Kev Adams, éternel ado depuis trente ans, son balai de
chiottes destructuré en guise de moumoutte, ses trente mots de vocabulaire et
son nouveau film qui quittera l’affiche avant que la colle ne soit sèche…
Si vous étiez un miraculé
des cinq heures trente-huit de l’émission, vous pouviez, après un tube d’Alka-Sltzer
et un court dodo, vous farcir les émissions politiques de dimanche…Où désormais
tous les journalistes s’astiquent ouvertement en commentant la course à l’échalote
des primaires de droite et de gauche…
Avec une gauche la plus ultra-nulle
de la galaxie, la droite avec son pléthore de candidats à la candidature va
réussir à faire mieux… Copé qui vaut devenir calife à la place du Minidou…
Juppé bien emmerdé par le soutien de Polichinelle qui dort dans la fameuse
suite du Sofitel américain (sans taches sur la moumoutte)… Et l’adieux
Camabadélis de railler que ce n’est plus une primaire, c’st une équipe de foot…
Au moins trouve-t-on des joueurs dans ce camp…
Quoique question conneries,
les connasses en short sont inatteignables ! Une du PSG, Serge Aurier a
tranquillement déclaré que « Blanc, il suce Zlatan, il lui prend les
couilles, c’est une fiotte »… avant de s’excuser avec une conviction de
beignet froid… Zlatan, c’est Gourcuff qui lui refait les niveaux des burettes…
Question niveaux pour l’exécutif,
c’est plutôt la chute libre puisque Pépère nous fait de la spéléologie profonde
avec une perte de sept points à 22% et le Premier Sinistre préfère l’apnée en
fosse avec un joli 28 % sanctionnant une perte de huit points… Et on viendra
nous faire croire que le remaniement est un nouvel élan…
Nouvel élan que l’Autriche cherche
après le cuisant « nul points » récolté l’année dernière au Concours
Eurovision… C’est avec une chanson en français « Loin d’ici », interprété
par Zoë, que les compatriotes de Josiane Saucisse iront au casse-pipe sur une
scène à mi chemin entre l’entonnoir, le suppositoire lumineux et le catwalk en
forme de croix… Parce que y a que la religion qui sauve…
Et pas que ! Puisque même
Jean-Paul II aurait entretenu une relation d’amitié intense avec une femme…
Bon, déjà, c’est rassurant puisqu’on en a au moins trouvé un dans l’église qui
n’aimait pas les petits garçons… Et puis… Qu’est-ce que ça changera au monde de
savoir qu’il s’est pété le slip à écrire à cette dame ? C’était un homme,
comme les autres…
Et le 15 février 1902, le
métro de Berlin est inauguré et mis en service, grâce aux premières lignes
circulant entre Warschauer Straße et Zoologischer Garten. A la fois aérien et
souterrain, le Berliner U-Bahn connaîtra une forte extension à partir de 1923.
Toujours aussi obsédés, les fritz… Après les Eros centers, des trucs tout longs
et tout durs qui rentrent et qui sortent dans des trous noirs…
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