« If you plan on joining a safari,
« Don't get dressed for going on a
cruise
« The thing to carry is an extra pair
of dancing shoes
« Come to the jungle and see the
animal attraction
« Baby elephants in action walk. »
C’est l’exemple-type de la
musiquette que tout le monde ou presque connaît, et dont personne ne connaît le
titre… Avant que je ne vous révèle dans un roulement de tambour et avec force
paillettes et poudre aux yeux façon NRJ Music Awards, le titre et l’auteur-compositeur,
il faut que vous sachiez, et pas seulement dans la colle, que le morceau qui
occupe le commencement liminaire des prémices du début d’aujourd’hui, est tiré
d’un film de 1961, « Hatari », dans lequel on apercevait de belles
bestiasses…
Et dans la revue de détail
des futilités du jour, je me dois de vous confesser que nous croiserons de
drôles d’animaux, un vrai bestiaire que François et Marlyse De La Grange n’auraient
pas renié pour occuper quelques émissions des « Animaux du Monde »…
« Baby Elephant walk »,
puisque c’est le titre de ce morceau d’Henry Mancini que les musicophiles
connaissent également pour être le créateur de la Panthère Rose (finalement, il
devait être zoophile, Henry…), la marche du bébé éléphant, qui émeut les
messieurs un peu trop émotifs et les dames au cœur de mère avec sa démarche
hésitante et sa petite trompe (le premier qui dit trompette prend ma main…) qui
balance entre ses jambes…
Dans le bestiaire des
futilités du jour, nul doute que le rôle de l’éléphanteau revient sans conteste
possible à Sylvain Potard… Pour ceux qui n’arrivent jamais à mettre de nom sur
un visage, surtout si, comme dans le cas présent, il s’agit d’une tête de nœud,
je vous dirait juste qu’il s’agit du lutteur libre invité sur le calendrier des
Dieux du Stade, et qui pose à poil face caméra, et laisse apparaître une
anatomie des plus généreuses…
Depuis la publication de la
photo sur le blog de Jean-Marc Morandini, une grosse cochonne qui sommeille, le
gourdin à yaourt (un pain batard de deux livres au bas mot) de Potard la
Potence fait fantasmer Messieurs et Mesdames, ce qui ravit Sylvain qui assure
que son épais cannelloni à béchamel n’a pas été photoshoppé…
Devant un argument aussi
charnu qui fissure l’émail du lavabo, vous déchausse les molaires et vous
extermine les hémorroïdes, on ne compte déjà plus les flaquages involontaires
qui vous salopent la moquette ou le Chesterfield, les vigoureux lâchers de
purée qui ratent les sopalins d’un mètre et ne loupent pas les rideaux, les
déboitages de mâchoires dans un râle de plaisir presque plus dissimulé en
articulant « Vingt Dieux la belle église… », sans parler des
manifestations physiques de franche humidité culottière ou de rétrécissement de
slip…
Question flaquage et
érections involontaires, ce n’est pas précisément la même limonade aux
Républicains, où l’on accuse une nette baisse des adhérents depuis un an…
Est-ce l’effet Sarkozy, ou l’absence d’effet ? Soit les encartés
potentiels se prennent l’effet répulsif de l’Ex, soit ils n’ont pas envie de
payer des cotisations pour payer les tenues hors de prix de Raticha Dati ou
permettre aux caciques du parti de ripailler gratos au Fouquet’s…
Après les éléphanteaux et
leur trompe, dont certains aimeraient savoir si elle permet de ramasser des
cacahuètes, et les éléphants de droite, voici venir la dinde télévisée…
Généralement très présente en décembre où elle se fait immoler par paquets de
douze sous les caméras, le regard vicelard de Foucault et le galure de Madame
de Fond-de-teint, la dinde télévisée peut parfois se retrouver sous les
projecteurs des journaux télévisées, où elle offre régulièrement ses mines replâtrées
à la terracotta, son regard de bovin décédé et son élocution pâteuse malgré l’usage
d’un prompteur…
Après avoir viré la vieille
dinde qui exhibait chaque année sur papier glacé sa nouvelle paire de nibards,
que le procès en violation de la vie privée subséquent permettait de financer annuellement,
le Nonce apostolique de la merdasse télévisée s’imaginait rajeunir les cadres
en plaçant son nouveau joujou, Anne-Claire Coudray… Si le petit chaperon rouge
s’en est mieux tirée que mémé pour son premier weekend, elle a très vite montré
ses limites en lâchant une blague sur les créneaux automobiles et la gent
féminine… Si c’est ça le renouveau et l’impertinence qu’on attend d’une
journaliste on va vite regretter les questions lisses et les « vingt morts
dont trois graves » de l’i-conne de Frigidaire…
Après la dinde, vous voyez
arriver les pigeons, accommodés aujourd’hui aux petits pois… de plomb. Trente-huit
pigeons de Daesh (Daesh 3 en 1 comme dirait Pépère…) ont été rétamés dans des
raids aériens du régime syrien… Vu que Bachar n’a plus de civils à dégommer, il
se charge de faire un sort aux enturbanés… C’est qu’il en deviendrait presque
sympathique…
Ce qui n’est pas encore le
cas de cette proposition allemande de caser les migrants à Dachau, le riant
camp de concentration nazi qui serait reconverti en centre d’accueil… La
proposition risque cependant de faire un four…
Tout comme l’accueil des
migrants en France… Déjouant les prévisions de Tout Mou, les réfugiés fuient l’Hexagone
et ses conditions d’accueil complètement kafkaïennes… Pour une fois que Francis
Lalanne aurait pu servir à quelque chose…
Après la chèvre qui bêle des
conneries, les moutons de Panurge… ou de Mahomet, puisque débute aujourd’hui le
pèlerinage sacré à La Mecque. Haut lieu de la musulmanie, pierre angulaire (et
noire) de la liturgie des bougn… des croyants d’Allah, La Mecque est célébrée
partout dans le monde, notamment Place des Vosges à Paris, où tous les soirs,
les garçons-coiffeurs de la capitale se tournent vers Le Mec… ou la Mecque si c’est
un travelo…
Des moutons au cochon, il n’y
a qu’un pas… Franchissons-le, pour atterrir en Afrique du Sud, où un danois de
58 ans a été arrêté pour agression sexuelle après que vingt-et-un morceaux
d'organes génitaux féminins aient été retrouvés dans son freezer… Cet émule de
Madame Courjault aurait déclaré qu’il détestait la moule pas fraîche…
Et le 22 septembre 1978, le
plateau d’Apostrophes de Bernard Pivot, un lieu généralement calme où l’on se
prépare à une bonne nuit entre la tisane et l’oreiller, est témoin des
élucubrations fortement alcoolisées de Charles Bukowski. L’écrivain, pété comme
un coing après avoir éclusé au goulot trois bouteilles de vin blanc et grillé
une cartouche de clopes, parle sans cesse, gênant les prêchi-prêcha de Pivot… .
Fortement agacé, Cavanna lui assène un retentissant "Bukowski ta gueule,
tu nous enquiquines". L’amerloc s’en contrecogne le coquillard, persiste
et signe en maugréant. Pivot lui dit "shut up" aussitôt suivi par Cavanna
qui excédé lui lance "Bukowski je vais te mettre mon poing dans la gueule".
Le tout en direct, of course… Un joli canard dans le panier de crabes…
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