« Småting, småting,
snakke om været
« Småting, småting,
treffe no'n kjære
« Småting, småting, det
er en liten sang »
OH MY GOD ! Il a remis
le couvert !, vous entendrais-je déjà vous lamenter en lisant l’entame
introductive du commencement du début liminaire des prémices préliminaires de
la chronique du jour, laquelle fait encore une fois la part belle à une perle
issue de l’inextinguible réservoir à bouses musicales du Concours Eurovision…
Cette fois-ci, c’est la
Norvège, arrivée au Concours 1960 et qui détient le record de dernières places,
qui a fourni la liminaire citation introductive pour commencer au début, grâce
à sa chanson de 1972, interprétée par Grethe Kausland et Benny Borg,
« Småting », ce qui signifie, pour les personnes qui ne
pratiqueraient pas la langue d’Edvard Grieg, les petites choses.
« Les petites choses,
les petites choses, parler du temps qu’il fait,
« Les petites choses,
les petites choses, rencontrer les êtres aimés,
« Les petites choses,
les petites choses, c’est une petite chanson »…
C’est beau comme du Marc
Lévy mis en musique par Pascal Obispo et chanté par Zaz et son nid de pigeons
en bataille… Si en plus, c’est Chantal Ackermann qui réalise le clip sur une
idée de Jean-Luc Godard, vous mesurez le niveau de panard que l’on atteint…
Les petites choses, c’est
parfois ce que l’on aimerait cacher mais qui vous revient dans la tronche
vitesse grand V accélération « p » + « q », ces fonds de
tiroir que personne n’aurait intérêt à gratter, ces arrière-salles qui ne
perdent rien à rester dans la pénombre…
Les petites choses, c’est
aussi parfois ce que les media en font, leur accordant souvent un coefficient
de grossissement que toutes les actrices prono du monde aimeraient trouver chez
leurs partenaires de jambes en l’air, et de minous fouraillés…
Alors que les média nous ont
copieusement beurré la raie des navrantes photos de ce bambin noyé, dont on
arrive à se demander si au final, on ne nous aurait pas offert une mise en
scène que n’aurait pas renié Cecil Billet de Mille lui-même, on sera beaucoup
plus modéré et circonspect sur cette session d’assises qui débute en Seine et
Marne…
Au menu ? un bambin de
trois ans, tiens, lui aussi…, retrouvé mort dans un milieu aqueux (décidément,
y a de ces coïncidences…)… Mais ça se passe en région parisienne, Bastien était
détesté par son père qui l’a flanqué dans le lave-linge en cycle essorage
pendant demi-heure… Mis à part les mémères de type Prisunicard qui s’affolent
le fibrome sur le cosy en skaï de leur trois-pièces de banlieue, ça n’intéressera
pas grand-monde, ces horreurs qui se déroulent à côté de chez nous… Il nous
faut du lointain, de l’exotique, du vécu sur le fait qu’on pourrait presque y
mettre les doigts…
Cette histoire de lave-linge ?
Bah, un entrefilet rapide au jité, et hop ! c’est lessivé !
Ps encore lessivé, même s’il
n’arrête pas de faire des bulles, notre Tout-Mou national qui ne sait plus
comment se dépatouiller de ses promesses de baisses d’impôts… Face à ce
sparadrap « à la Haddock », que Flamby a sorti comme un lapin de son
slip en pensant bluffer la galerie, les observateurs des actions de Flotte Mec
constatent que les contours sont encore flous… C’est le moins qu’on puisse dire !
Une vraie purée de pois dans une nuit de fog londonien !
Si l’on ajoute à cela la
rideau de fumée que la Sinistre de la Santé, Marie-Folle Touteraide, entend
mettre sur le fumeux business de la SEITA, et qui fait nettement tousser les
buralistes, nul doute que le paquet neutre de cigarettes est une fumisterie de
premier ordre qui ne cessera de des-cendres dans le cœurs des clopeurs…
Pas de fumée sans feu, et
pas de feu sans bois… C’est pour cela que Sapin, le Ministre de nos Sous, sort
du bois et nous pond la sienne dans l’affaire des 24.000 migrants que la France
va accueillir, un accueil qui est l’affaire, selon Michou, de quelques millions
d’euros… Ah bah on est rassurés… C’est pas comme si on nous vantait à longueur
d’année que le pays est dans une merde noire question économie…
La situation économique est
inquiétant partout… Les faillites flambent et les commerces tombent comme des
mouches qui auraient été mises en contact avec les chaussettes de Zaz (à peine
portées depuis huit jours dans des pataugas par quarante à l’ombre)… Et
personne n’est épargné, même en haut lieu, ça dégraisse ! TF1 elle-même s’emploie
à faire des économies…
La chaîne a d’ailleurs
décider de zapper Claire Chazal, en une seule phrase, ce qui, au vu du quart de
siècle de bons et loyaux services de la perruque crasseuse des week-ends, est plutôt
mufle. Marre de payer ses bronzages intégraux qui finissent en double page dans
Match et occasionnent des frais d’avocats pour publication non flatteuse ?
Ras le bol de financer ses ravalements de façade qui en font un genre de
Deneuve maigre ? Pas dessus la tête de payer des mecs à écrire l’intégralité
de ses interventions sur prompteur ?
Allez, courage, il ne reste
plus que Pernaut à dégager pour se débarrasser définitivement de cette époque
antédiluvienne… Le souci, c’est que le bafouilleur du treize heures s’est enchaîné
à son fauteuil et a fait fondre la clé…
Moins couteux, mais tout
autant symbolique, la mise au placard de PPD, la marionnette de latex des
Guignols sur Canal +…
Les petites choses, ce sont
aussi ces petits entrefilets qui vous font hurler devant votre écran quand vous
lisez par exemple que selon le toubib du Parlement, Raticha Dati serait en état
de choc émotionnel suite aux questions d’Elise Lucet… Un bon conseil à la
rayeuse de parquet : qu’elle ne mette plus jamais ses Louboutin sur un
plateau de talk-show, elle risque la rupture d’anévrisme…
Les petites choses, qui sont
en réalité d’énormes trucs, ce sont ces deux records mondiaux de plongée en apnée, - 126 et - 90 mètres,
inscrits à Chypre sur les tablettes de Guillaume Néry et de Morgan Bourc’his. Bravo
les gars ! A propos, vous auriez pas vu la côté de popularité de Flamby à
vos profondeurs ?
Et le 8 septembre 1985, les
petites choses que propose Antenne 2 en ce dimanche soir, c’est la première d’une
sitcom française de 333 épisodes, enregistrées en public, ce qui ne se faisait
pas à l’époque, « Maguy ». Rosy Varte, Jean-Marc Thibault et Marthe
Villalonga allaient s’évertuer à nous dérider, avec des dialogues parfois à la
limite du ridicule, pendant près de dix ans… Et l’on comprend soudain le blues
du dimanche soir…
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