jeudi 10 septembre 2015

Brèves du 10 Septembre 2015

- Alors, M’âme Jeanssen, cette soirée détente avec le film que je vous avais proposé hier ?
- Si vous appelez ça de la détente, je me pose la question de vous rebaptiser la quéquette pensante de la futilité, le DSK de la gronique, vous…
- Mais que me chantez-vous là ?
-Je vous chante que votre film, « Certains l’aiment chaud », c’est une obscénité indécente qu’on devrait la censurer avec un carré blanc devant les images et des chansons de Raphaël pour couvrir les dialogues…
- Le remède serait dangereusement pire que le mal que vous dénoncez…
- Ne faites pas le sucré avec moi, hein !
- Pour l’amour de Dieu et de François Hollande le bienheureux (ben oui, bienheureux les simples d’esprit), expliquez-vous M’âme Jeanssen… Je vous conseille de visionner un film qui est reconnu partout comme étant l’un des plus hilarant de toute l’histoire cinématographique américaine, loin devant les films de Woody Allen, et vous me traitez de cochonnou ?
- Et encore, je me retiens ! Non mais je vous f’rai dire que c’est des choses que j’aurais encore mieux aimé ne pas avoir vu que si c’était pas comme si je les avais faites avec mon pauv’ Raymond !
- Je suis encore plus paumé qu’après un discours de Bayrou traduit en roumain par Rocard…
- Comme je n’avais pas ce film en DVD adaptable sur mon magnétoscope à cassettes, je suis monté voir Guy-Louis, le fils à M’âme Pichet qui ferait pas de mal à une fille, pour savoir si par hasard, il aurait pu me le prêter… Ben oui, il me dit toujours qu’il aime les films très gais, alors je me suis dit, un monument de la poilade comme çui-ci, il doit l’avoir…
- Forcément, forcément…
- Le pauvre Guy-Louis qui avait la tête à l’envers parce qu’il venait de louper sa mise en plis et qu’il était de sortie, farfouille dans ses placards, et me tend une cassette avec griffonné dessus « certains l’aiment chaud, chaud, chaud »… J’me suis dit « tiens, c’est un bègue qui a marqué le titre… »… Et me voila redescendue chez moi… Le temps de me préparer mon viandox-speculoos, éteindre le néon de la cuisine, et me laisser nonchalamment tomber sur le canapé, je lance le film… Déjà, ça m’a étonné, vous m’aviez dit que c’était du noir et blanc… Là, j’ai tout de suite vu un noir et un blanc…
- C’est un bon début…
- Mais laissez-moi causer ! Si vous faites comme Elkabbach, moi je vais faire comme Marchais, je préviens Liliane de faire les valoches, et je m’en vais, hein !
- Ne vous fâchez pas, je suis tout ouïe !
- Manquerait plus que vous rêvassiez à je ne sais quoi ! Bon… Donc, c’était du noir et blanc en couleurs, et cinq minutes après le début du film, le grand noir baraqué que Teddy Riner à côté, c’est Piéral grossi deux fois, dit des choses tellement vilaines au blanc qu’il en pleure en couinant que c’est toubigue.. Certainement une forme de plainte en étazunien…
- Le mystère des langues étrangères, sans doute…
- Et pendant quatre-vingt-dix minutes, ni moins qu’une heure et demie, en fait, j’ai plus rien compris… Une succession ininterrompue de choses longues et dures dans la bouche des uns (ça m’a rappelé ma dernière visite chez le dentiste), et des machins comme des genres de pistons qui rentrent et sortent à des vitesses incroyables de trous noirs…
- Oh my gode, si je puis me permettre d’introduite un commentaire…
- Et puis, question dialogues… Rien, nada, queue de chi ! Une chanson de Louane à côté, c’est un concentré de la Pléiade ! Dites, si c’est ça qui fait se bidonner la planète, alors ne me faites jamais regarder un film porno… Déjà qu’ils sont réputés pour leurs scénarios minables… Pas étonnant que tout le monde s’en branle !
- Ça coule de source, si je puis dire… Quoique je ne suis pas certain que Guy-Louis vous ait donné le bon film…
- Quoi ? Il m’aurait enduite d’erreur ?
- Vu la superficie, ça a dû lui couter bonbon…
- Dites vous, si vous voulez finir avec deux bouquets de persil dans les narines en vitrine du charcutier, continuez comme ça…
- Je crois qu’il vous a filé un film de boules…
- Il sait pourtant que j’ai horreur de la pétanque…
- Un film de boules, c’est un film cochon, un film classé X… un film qui ferait décolorer les turbans des barbus de Daesh…
- Dites voir, pourquoi donc qu’ils s’appellent comme la marque de lessive ? Ils espèrent laver plus blanc, alors qu’eux-mêmes sont plutôt bien bronzés ? Quand j’ai entendu le Président Tout-Mou parler de Dash l’autre jour dans sa conférence somnifère, j’ai cru que c’était sponsorisé…
- Dans le même registre, Sarkozy, c’est le Nouvel Omo, touti rikiki mais maousse kosto… Il a balancé que si l’on s’en donnait les moyens, on pourrait vaincre Daesh en quelques mois… Omo est la, et crapoto basta !
- Sarko, homo ? Vous voulez dire pédé avec des hommes ? D’accord, Carla ressemble de plus en plus à une toile cirée vitrifiée à chaud, mais quand même… Y a encore des mecs qui aimeraient lui faire coulisser l’andouillette à moustache dans le corridor à plaisirs…
- En parlant de coulissage d’andouillette, suite à des soupçons de viol au Quai des Orfèvres, on a pratiqué à une vaste opération de prélèvement d’ADN chez ces messieurs…
- Et comment qu’ils ont fait ? Prélèvement direct par manipulation monomanuelle et essuyage dans le sopalin ou les rideaux, ou bien c’est la miss qui s’occupait du prélèvement qui a pris le stock dans les orifices ?
- M’âme Jeanssen ! M’enfin ! Vous allez finir par chanter de traviole la chanson de Mayol « Le quai de ma rue et le trou de mon quai »…
- A propos, on l’entend moins Mayol, qu’est-ce qu’il devient ?
- Il a un trou dans son quai…
- Un autre qui aurait un sacré trou, mais dans son compte en banque, c’est Guy Bedos, la moumoutte sarcastique de la gauche qui pense… Il paraît qu’il n’aurait plus un sou vaillant, malgré cinquante années de galas… Si maintenant, même les socialos sont fauchés, alors, où allons-nous…
- Que voulez-vous, le monde évolue parfois, pas toujours dans le bon sens, je vous l’accorde…
- Ah ben non alors !  Dites voir, vous trouez ça bien, que TF1 dégage comme une malpropre la plus célèbre perruque dégueulasse de ses jités du ouikènde ? Eh oui, Claire Chazal présente ses derniers journaux ce weekend, et puis rideau ! Ce sera plus Claire Chazal, mais Claire Chez-elle…
- Vous avez bouffé du Willy Rovelli, aujourd’hui ?
- Y m’aurait même pas calé la molaire du fond, le petit pois sauteur d’Europe 1 !
- Je ne vous connaissais pas ce côté mangeuses d’hommes, M'âme Jeanssen… D’autant que la Rovelli, c’est comme Féraud, m’est avis qu’ils préfèrent la merguez à la dinde…
- Oué, ben quand vous vous serez étouffé à manger un couscous à la dinde, vous verrez que vous y viendrez, à la merguez, M’sieur le Groniqueur…
- Pour l’instant, M'âme Jeanssen, je dois rentrer rédiger mes bouffonneries quotidiennes… Mais pour célébrer l’anniversaire du jour, je vais changer de bécane. C’est en effet le 10 septembre 1984 qu’Amstrad propose au grand public un micro-ordinateur familial 8 bits bon marché : le CPC 464, au prix de 3.500 Francs, pour 64 ko de RAM…
- Vous trouvez que c’est familial, huit bites ? Après les films de boules, vous causez partouze… Vous devriez prendre une douche bien froide et boire une infusion de bromure, vous, pour vous calmer le zgeg…
- Pas besoin, M'âme Jeanssen, il me suffit de vous regarder… 

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