« Mais y'a des gens qui
sont stricts
« Des jaguars qui
miaulent, des crocodiles empaillés
« Y'a des gens qui sont
stricts
« Des perroquets qui
volent, des pingouins en papier mâché »
Eh bien voila ! La
preuve est désormais faite par neuf ! Le Concours Eurovision et son
insondable réservoir sans fin de médiocrités mélodiques et de bidouilleries
textuelles ne sont pas les seuils fournisseurs de bouses auditives à mes
esgourdes plus du tout chastes !
Les plus expérimentés, pour
ne pas employer le substantif « vieux », ce qui les choquerait car
vous ne pouvez pas vous imaginer le nombre de mecs qui ont 39 ans depuis dix
ans, se souviendront que « Des gens stricts » par le groupe Animo avait
atteint la première place du Top 50 en 1987… Preuve est également faite qu’à l’époque,
on savait déjà écrire des textes complètement abscons et frappadingues sans le
recours à Yann Moix ou Marc Lévy…
Certes, pour saisir le sens
caché et profond (très profond) des paroles, il faut au bas mot avoir quatre
grammes dans chaque œil et un tarpé d’afghane non distillée dans chaque orifice…
Mais ne soyons pas plus socialiste que ne l’est pas Manuel Valls et ne nous gâchons
pas ce plaisir défendu et régressif de ce refrain qui claque, nos quatorze ans,
les premières taffes de clope qui nous donnaient envie de gerber comme si une
nonne se prenait vingt-deux centimètres en gorge profonde, les rires bêtes et gênés
dans les boums entre sexes opposés, les délicieuses cartes de France poisseuses
sous les draps et une ode décidément immettable !
Des gens stricts, il y en a
encore aujourd’hui, et les futilités de notre actualité chérie tombent à point
nommé pour vous en convaincre…
Des gens stricts… Stricts
dans leurs principes comme un soldat soviétique était droit dans ses bottes
avant d’aller démocratiquement porter la bonne nouvelle en Afghanistan ou en
Tchécoslovaquie… Amidonnés comme votre jambe après que cette saloperie sur
pattes de teckel soit venu assouvir ses fantasmes sexuels canins sur votre
futal à cent-cinquante boules…
Stricte, notre Nadine Morano…
La poissonnière politique de 51 ans (oui, elle ne les fait pas… elle en fait
dix de plus) dont la vision panoramique est d’un angle à peu-près aussi ouvert
que celui d’une meurtrière encombrée et dont la bravoure politique se limite à
cirer les godasses à talonnettes de l’Ex, fulmine grave… Elle vient de se
manger une relaxe dans le procès qui l’opposait à l’humoriste à moumoutte… Eh
oui, Guy Bedos relaxé dans l’affaire de la connasse… Bizarre que Bedos soit
relaxé dans ce procès Morano… Généralement, elle est plutôt crispante…
Et comme le deuxième effet
Kiss-Cool, Nadine Morano, née Zobi…. Nadine Zobi, relève appel de la décision
de justice… Rien que pour voir la trogne moumouttée de Guy Bedos, avec cet
inimitable sourire narquois sur les lèvres, je soutiens la blondasse dans sa
démarche… Avec un peu de chance, l’appel sera évoqué au moment des primaires à
droite… Parfait pour lui conférer toute crédibilité devant les militants :
Nadine, doublement confirmée par la Justice comme étant conne, candidate à la
Magistrature suprême… Y’en a qui osent tout…
Des gens stricts de l’autre
côté du Rhin… Voire franchement rigide du casque à pointe ! Avec à leur tête
un spécimen de la carrure d’Encula Merkel, à côté de qui le pot à tabac lillois
fait figure de pin-up dangereusement bandante), on ne pouvait pas attendre des
allemands qu’ils soient des dilettantes procrastinateurs… La girouette de leur
casque à pointe n’était pas à ce point rouillée, puisque le vent des migrants l’a
soudain fait bouger… C’est pas encore carrément « Raus ! Hinaus !
Befreien Sie ! », mais c’est plus franchement « Wilkommen,
welcome, bienvenue »…
Et comme d’habitude, l’Europe,
suivant le doigt sur la couture du falzar l’Evangile selon Sainte Encula, va
pratiquer la politique de l’Autriche…
Des gens stricts, on en
trouve de gauche à droite… jusqu’à l’extrême-droite, où là, on est tellement
strict qu’on ne peut même plus plier le bras… Stricts, nos politocards de
droite extrême ? Bah, oui… Stricts, mais tellement sensibles au fond…
Phénomène de mode après le choc émotionnel de l’aspireuse de santé en
Louboutins ? Voire ! Marine Le Pen s’est déclarée choquée ce matin
sur Inter au micro de Patrick Cohen qu’elle ne manque pas de traiter de sale
gauchiste, par le gazouillis en français et en arabe d’Anne Hidalgo à
destination des migrants…
Faudrait qu’elle se ménage,
Frida Oum Papa… Si elle prend un choc face à un tweet débile de Notre Drame de
Paris, elle risque la fracture de la cocarde le jour où elle s’apercevra que
Philipopo se fait démolir le vase par un marocain musulman…
Des gens stricts… Stricts
sur la morale et franchement critique sur celle des autres… DSK, qui question
morale ne craint personne, nous fait un retour en politique fracassant, puisque
la bite sur pattes du FMI brocarde un Gouvernement « sans vision » et
un PS en forme d’astre mort… Y a pas à dire, se vider les réserves ADN, ça
éclaircit la vue !
Arnaud vous le confirmera,
lui qui les a asséchées de manière efficace chez Aurélie Filippetti… L’ancienne
Ministre des Affaires Etrangères à la Culture a dépoté une pisseuse, fruit de
ses saillies fougueuses et passionnées avec l’ancien réparateur des pare-brises
d’Audrey Pulvar… Encore un franc succès de l’Habitat Montebourg…
Des gens stricts… Mais pas
inflexibles, tels notre Tout Mou Normal, qui fait craquer sa veste aux
encoignures en essayant tant bien que mal de la retourner… Des frappes seront
nécessaires en Syrie, prévit Flamby… On ne sait pas encore sur qui… Tout
dépendra de sa côte de popularité, qui flirte à nouveau avec les profondeurs atteintes
par les meilleurs apnéistes du moment…
Des gens stricts… Voire
franchement raides, ou raidis dans leurs positions, comme risque de l’être
Ronaldo, la connasse en short qui pose pour des moulebites… Le voila prêt à
faire ses débuts au cinéma, jouant son propre rôle (faut pas risquer l’AVC),
dans un film de Scorsese, annoncé comme sulfureux, sur la vie du mec ayant
inspiré Cinquante nuances de Grey… En gros, un film de boules…
Les boules, on les aura
nécessairement, doit-on être taxés d’être des gens stricts, en revoyant le
premier épisode de « San Ku Kaï », diffusé pour la première fois sur
Antenne 2 le 15 septembre 1979… Série TV de science-fiction japonaise « à
transformation », cette japoniaiserie flagrante compte 27 épisodes de 25
minutes réalisée par Minoru Yamada selon un manga de Shötarö Ishinomor. La
réalisation souffrant clairement d’un manque flagrant de budget (lunettes de
ski, casques de mobylette comme accessoires futuristes, réutilisation de scènes
au cours des épisodes, un seul lieu pour toutes les bastons finales), c’est le
générique français, chanté par Eric Charden, qui rendra la série inoubliable en
France : « San Ku Kaï, c’est la bataille… »… Stricts ou pas, ça
fait quand même bien débile, non ?
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