lundi 7 septembre 2015

Brèves du 07 Septembre 2015

« Con 24000 baci così frenetico e' l'amore
« In questo giorno di follia
« Ogni minuto e' tutto mio »

Ah! Ces 24.000 baisers qui, sur les lèvres d’Adriano Celentano et de Little Tony finirent à la deuxième place du Festival de San Remo 1961! On pourrait aujourd’hui les recycler utilement…

Non, ne pensez pas bêtement à une réorchestration cheap à base d’orgue Bontempi et de bruits de bisous baveux comme dans la fameuse chanson de la tapette turque Tarkan, « Silmarik »… N’osez même pas imaginer un remix techno-trance avec des boom-boom en veux-tu en voila et des couinements de genoux arthritiques pour donner un côté social au truc…

Et je ne vous propose même pas la reprise bêlée par Chimène Badi, celle ululée par la crasseuse de service et son nid de pigeon en guise de perruque, et encore moins celle hoquetée par la loucheuse de Louxor, dont le frère était pressebite, ce qui était louche, voire carrément suce-pet…

Le recyclage dont que c’est que je vous cause, pour reprendre les formules grammaticalement inédites de l’Ex à talonnettes, dont à propos que c’est qu’il faudra certainement que c’est que je vous en causasse un poil tout à l’heure…, c’est un recyclage politique…

Tout se recycle en politique, et depuis le Vase de Soissons, il n’y a eu guère de nouveautés révolutionnaires en ce domaine, chaque époque ne faisant que reprendre, avec plus ou moins de bonheur et d’habileté, les anciennes recettes… Certes, les vieux pots font les meilleures soupes, mais de là à vouloir nous proposer le rata dans le vase de Soissons, faudrait pas voir à faire dégringoler mémé de la Tour Montparnasse…

Même les génies de la politiques française n’ont fait que pomper des solutions anciennes… Même Tonton (qui lui ne pompait pas mais se faisait certainement pomper plus souvent qu’à son tour…) a recyclé les bonnes vieilles méthodes de la IVème pour arriver, dans un grand geste d’inconscience nationale collective, à se faire porter à la magistrature suprême… Promesses à tours de bras, et fumée aux yeux pour le reste… Bref, l’expérience socialiste dans toute sa splendeur… Expérience ? Ah mais parce qu’ils ne savaient pas où ils allaient… Depuis, on l’a su, ça… Dans le mur, et avec la célérité d’une bagnole de crash-test sur un mur en béton…

Comme notre Flamby normal ne pouvait pas faire quelque chose par lui-même, depuis l’affaire Rottweiler, on avait compris qu’il ne se laisserait jamais pousser les couilles, il était prévisible qu’il allait nous resservir la même biasse que précédemment… Sur ce point, il est le digne héritier de Mitteux, puisqu’il permettrait presque de faire tourner un champ d’éoliennes avec tout l’air qu’il brasse dès qu’il prononce un discours…

Sa sixième conférence de presse a tenu ses promesses, question déplacement d’air… Pas la peine de s’appesantir outre-mesure sur les promesses des baisses d’impôt à finalité clairement électoraliste, ou sur les violons à la Caravelli qui accompagnaient l’éléphant blanc de la croissance retrouvée… Le seul redressement productif qu’on a pu constater dans sa présidence, c’est le cabossage de la couscoussière à Filipetti par l’Habitat Montebourg…

L’annonce molle sur la Syrie, on y va sans y aller tout en y allant mais sans avoir l’air d’y aller ni d’en revenir, n’est pas de nature à faire la une des Jités ce soir ou de faire remonter les chaussettes des chroniqueurs politiques…

Et c’est sur la question des migrants, qui est sur toutes les lèvres, et pas seulement celles de Clara Morgane, que Pépère aurait dû nous caser son remix de « 24.000 baci »… Son « 2015 chais pas koienfoutre » remix de « 24.000 migranti »…

Alors que ces réfugiés politiques sont accueillis à bras ouverts, la bouche en cœur et le sourire au lèvres par nos voisins teutons, les français rechignent ouvertement, et font la grimace comme s’ils venaient de lamper une louche de soupe aux maroilles et à l’extrait concentré de jus de citron, relevée d’un trait d’huile de ricin…

Allez, un bisou par migrant que la France accueillera d’ici à l’année prochaine, ça nous fera vite les 24.000 smacks prévus par la chanson, et annoncé par le Tout Mou, qui comme d’habitude nous a fait son « faites ce que je dis, et ne dites pas ce que je ne fais pas »… Il nous obligerait presque à prendre un migrant en pension chez nous (franchement, entre le nain de jardin en plâtre peint et la table de jardin vert pomme de chez Ikéa qui penche parce qu’on a pas trouvé cette saloperie de vis Gk89 qui devait venir fixer le snåjksendröm et le récupérateur de Kisprolls, c’aurait été d’un goût la tente de migrants…), et Môssieur ne daigne même pas promettre d’en accueillir un, à l’instar du président finlandais…

Tapette ! Couille molle ! Demi-sel de bas-étage ! « Je n’ai pas de résidence secondaire de libre »… Toute la condescendance et le mépris de ces socialos qui ont tout oublié de Jaurès…

En politique, vous savez, on est oublieux… La plupart le sont de leurs crédos et de leurs promesses, certains le sont des bonnes manières… A l’instar de Raticha Dati qui telle une tigresse dégoupillée a glavioté des insultes gratuites à Elise Lucet qui, maline, déclara aujourd’hui vouloir des réponses, pas des excuses… M’est avis qu’elle va attendre longtemps…

Les bonnes manières, c’est peut-être aussi Guy Bedos qui les a oubliées, puisqu’il est poursuivi pour injures publiques par Nadine Morano, qu’il a traité de conne et de salope… Pour le premier terme, ce n’est pas une injure, c’est une constatation… Et pour le second, le père de Nicolas le disait dans un de ses sketches « toutes des salopes »…

Salope, Claire Chazal ? Pas assez, apparemment, puisque la perruque sale des jités du ouikènde serait écartée tout prochainement de l’antenne, après 25 ans… Sans doute n’a-t-elle pas assez écarté les cuisses… Quoi qu’il en soit, ça coutera moins cher à TF1 en budget liftings, crêpage de perruque, terracota et filtres caméra…

Question filtre, c’était plutôt sans à l’université d’été des Républicains où l’on est arrivé à rassembler sur la même photo le coincé de Matignon, le sinistre chauve bordelais et l’excité de l’épaule… On les avait piqué ou quoi ?

Et le 7 septembre 1977, il fallait être piqué, ou presque, pour se ruer voir le dernier film de Woody Allen, « Annie Hall », qui s'oriente vers un humour plus sophistiqué et aborde des sujets moins légers dans des comédies dramatiques. Bref, Woody trouve son style et crée un univers égocentrique où tous les personnages sont des parties de Woody Allen… Encore un qui se prend pour Alain Delon… Dieu merci, ça ne dure que 93 minutes… 

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