vendredi 31 juillet 2015

Brèves du 31 Juillet 2015

« Ciao amore,
« ciao amore, ciao amore ciao.
« Ciao amore,
« Ciao amore, ciao amore ciao.
« Andare via lontano
« A cercare un altro mondo
« Dire addio al cortile,
« Andarsene sognando »

J’ai toujours aimé cette chanson de Luigi Tenco et elle tourne en boucle parfois dans mon esprit, comme aujourd’hui… Que les connaisseurs pointilleux du Festival de San Remo ou les admirateurs de Luigi Tenco se rassurent… nulle envie de me flanquer une balle dans le citron, à l’instar de son créateur…

L’histoire n’a toujours pas livré tout ses secrets dans cette affaire, et l’on ignore encore complètement si Luigi Tenco s’est suicidé parce que sa chanson ne s’était pas qualifiée pour la finale du Festival de San Remo, parce qu’on l’avait un peu aidé à se suicider, ou parce qu’il l’avait entendu interprétée par sa petite copine du moment, Dalida…

Il n’en reste pas moins que les paroles me parlent vachement en ce moment… Partir loin, chercher un autre monde, dire adieu à la cour, s’en aller en rêvant…

Des envies de recommencer ailleurs, autre chose, autrement… Envoyer chier tous ces fâcheux, ces peigne-culs, ces faquins empommadés qui vous pompent l’air à défaut de vous pomper le dard… Se torcher le cul des remarques mesquines et à peine au ras des pâquerettes…

Et dans l’immédiat, rêver d’un bon bain moussant, d’une soirée de détente qui donnera je l’espère sa couleur au week-end…. Et plus loin… les congés ! Dans une semaine, je devrais normalement mettre un point final à cette saison de chroniques et m’enfermer dans un mutisme claustral pendant un temps certain… A moins que je ne condescende à pondre des pastilles quotidiennes…

Mais pour le moment, alors que le jour est atteint d’un rapide déclin qui laisse penser qu’il ne passera pas la nuit, et que l’on a péniblement débarrassé à coups d’assignations et de grands coups de lattes dans le derche les dossiers qui prenaient la poussière dans un recoin du bureau depuis des lustres et quelques candélabres, il conviendrait que je vous entretienne des futilités qui ont fait la journée, et qui elles aussi, ne passeront pas la nuit…

Et c’est certainement tant mieux, parce qu’en ce dernier jour de juillet, on ne racle plus les fonds de tiroir… on enfile la combi, on chausse les lunettes, le pince-nez, on prend une bonne inspiration, et l’on s’en va au fin-fond de la piscine de l’actualité tenter de grappiller quelques miettes…

Imaginez-vous que pour placer parmi les informations importantes du jour le fait que Brigitte Bardot ait ouvert son claquemerde dans l’affaire du lion Cecil, on n’a pas du scoop première pression à vous faire gicler dans la bobine…

Oui, BB nous a pondu sa connerie suite au flingage du lion par le connard de dentiste… Elle a demandé une punition exemplaire pour la mort du lion… Eh ben, c’est bien, Bribri… voila, voila… on a fait ventiler le neurone un peu vert-de-grisé, on va donner la main à l’infirmière et on va retourner dans sa chambre, hein ? Comment ? Ah non, ce n’est pas Florian Philippot, c’est une vraie dame…

D’ailleurs, je me demande bien pourquoi je m’esquinte les yeux, la manucure fraichement réalisée, les neurones déjà bien escagassés par les interviews de BHL, les livres de Marc Lévy et les chansons de Christophe Maé, puisque personne, ou presque, ne lira la chronique…

Ben non… Quand on sait qu’avant même le dantesque chassé-croisé des juillettistes et des aoutiens, on dénombre d’ores et déjà plus de 550 kilomètres de bouchons, on se demande bien quels sont les clampins qui se trouvent derrière leurs écrans…

Ceux qui ne partent pas en vacances, ou tout du moins pas avec la grosse marée des primo-aoutiens ? Que vous faites bien mes amis ! Rissoler pendant des heures et des heures sur l’A7 à niveau de Bollène-Nord avec bobonne qui a voulu étrenner son bikini orange fluo qui la fait ressembler à s’y méprendre à un cône des Ponts et Chaussées culotte de cheval en prime, les trois gamins qui répètent toutes les trente secondes soit « Cékankonarrive » soit « gépipi », ce qui vous forcera à niveau de l’échangeur de Roquemaure à leur faire boire leur propre urine, et la belle-doche dont la loghorrée insipide vous décide à l’abandonner à la prochaine aire… Quel bonheur !

Se fader ensuite les joie de l’installation dans le studio cabine de douze mètres carrés à deux kilomètres de la mer et avec vue directe sur les poubelles de la résidence… Se coltiner la première plage où tout ce joli petit monde va virer rouge écrevisse dans la douceur ouatée des quatre mille deux cent douze braillards qui ont perdu leur mère, leur bouée ou se sont pris du sable dans la raie, des douze mille neuf cent soixante treize pétasses de concours qui se tartinent deux centimètres de Piz Buin saveur noix-de-coco qui vous filent une allergie définitive aux Bounty, des six mille trois cent onze vieux trumeaux hors d’âge qui osent encore le bikini avec les grands lèvres qui dépassent, le soutif béant sur des solitudes amères et le teint ridé d’une biscotte recuite douze fois…

Ceux qui n’ont pas leur permis ? Alors là, mes chers, vous seriez franchement les derniers des cons si ce bête détail devait vous gâcher les vacances ! Flanquez les bagages dans le coffre, faites vrombir la berline et direction La Grande Motte ou le Camping des Epluchures et Berck-sur-Plage !

Avec le projet de réforme idiot de la Grade d’Esso, le défaut de permis de conduire ne sera plus qu’une contravention rigolote, de 500 balles forfaitaires, que vous pourrez acquitter en rigolant… On la savait dangereusement à la masse, on découvre la tata des tatas intégralement irresponsable ! Et en plus, couarde comme un bataillon de péteuses, puisqu’elle se dit prête à retirer le projet si la société n’y est pas favorable… Alors pourquoi tu l’as présenté, connasse ?

Connasse aussi, et dans le pire des sens, ce juif ultraorthodoxe qui a poinçonné six participants à la Gay Pride de Tel Aviv… En plus, il venait de sortir de prison après avoir déjà commis des faits similaires… Et l’autre tarte de Taubira qui veut réduire au maximum la population carcérale…

Pour finir, la double claque de Bolloré qui en remplacement des Guignols avait souhaité placer des humoristes, et avait approché successivement Florence Foresti et Gad Elmaleh… Double refus… Bon, déjà, s’il voulait des humoristes, c’était mal barré…

Et le 31 juillet 1971, le groupe de rock britannique The Who publie son quatrième album intitulé « Who's Next », l'un des plus grands succès critiques et populaires du groupe et le seul album des Who à avoir atteint la première place des ventes dans leur propre patrie, la Grande-Bretagne. Sur la couverture de l'album, les membres du groupe remontent leur braguette après avoir uriné sur un pilier de béton… Ah on avait des couilles en ce temps-là !

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