jeudi 30 juillet 2015

Brèves du 30 Juillet 2015

Très honnêtement, je conçois parfaitement que l’être humain, cette mixture bizarroïde faite de bidoche, de flotte et d’une poignée de sentiments pas toujours gracieux ni sympathiques, ne puisse pas quotidiennement être au top zénith de ses possibilités, à l’apogée de son génie, au pinacle de son raffinement…

Je saisis cinq sur cinq, net et précis les épisodiques coups de mou (qui ne sont pas des violences avec de la viande pour chat), les éventuels ramollissements des volontés de fer trempées dans l’émouture inoxydable de l’optimisme le plus inrayable, voire les inévitables lâchers de pressions telles des cocottes SEB mal jointives…

Je puis imaginer le mécontentement que peuvent ressentir certaines personnes en découvrant une couille dans un dossier, le potage ou dans le fondement de leur partenaire, la juste tendance atrabilaire des vieux politocards cacochymes du Sénat quand ils s’aperçoivent, au toucher et plus rarement à l’odeur, qu’ils ont encore rempli leur couche, et même l’indicible douleur auditive de l’amateur de bonne chanson quand il écoute l’album de Louane…

Je n’ai pas dit d’Emmanuel Moire, car l’amateur de bonne chanson ne pousserait pas le vice jusqu’à faire l’emplette de son disque… Y a des limites au gaspillage tout de même…

Je conçois, j’imagine, je saisis… Mais quand vous vous retrouvez pour la journée avec l’énergie d’une demi couille de calamar mort, un niveau dans les chaussettes que vous auriez paumé dans la fosse des Mariannes, l’énergie et la volonté de travail d’un macchabée de la douzième Dynastie des Thout-Enk-Arthon, un ciel gris souris ripoliné de frais, de la flotte, une température à vous faire supporter le string en fourrure, un associé d’une humeur de chacal souffrant d’hémorroïdes et venant de se faire sodomiser avec du gravier par un âne priapique parce qu’il a vu la grosse merdasse dans le dossier à merdasse et de s’en indigner (franchement, qui n’a jamais fait une boulette dans un dossier…)…

C’est bon, merci, n’en jetez plus, c’est « full over mega bondé » !

Ah ben non, quand même ! On va vous rajouter les dossier poussiéreux qu’on exhume pour l’occasion justement parce que vous avez émis la bête prétention de prendre des vacances… C’est vrai quoi, quelle idée sotte et grenue ces congés…Franchement, si le Front Populaire n’avait pas fait la connerie d’octroyer des congés payés, on serait tellement mieux à bosser comme des chinetocs 365 jours pas an, et encore, ayant la coupable faiblesse de dormir la nuit…

Oui, je sais, j’exagère tout de même un petit peu, et j’ai certainement le cervelet au court-bouillon à force de remarques à la con, de nuits trop courtes et pas réparatrices, et qui sait une dose de schizo à la fin (mais de toute façon, je le sais parfaitement que tout le monde est contre moi et que c’est toujours ma faute…).

N’empêche que ça fait pas de mal de vous en causer un brin, de vous en toucher un mot, de prendre langue avec vous (fermez la bouche les cochonnes !) afin d’en parler… On se sentirait presque plus léger, quasiment soulagé, un peu comme quand vous lâchez une caisse post-cassoulet de deux mètres cubes retenue pendant deux plombes because réunion de culs pincés…

Et pourtant, les futilités de l’actualité ou à tout le moins les bribes émiettés qui subsistent durant l’été, ne sont guère du tonneau à vous faire éclater d’un rire gras et sonore, à vous taper du plat de la main sur la cuisse en humectant sobrement voter slip, ou à glousser comme une demi-douzaine de pintades, ou comme les finalistes de Miss France, c’est kif-kif bourricot…

Désolé de devoir vous contredire alors que vous vous essayiez de retrouver cotre souffle après un fou-rire sur la page d’actualité de votre tablette, mais c’est limite marrant d’apprendre qu’on aurait retrouvé des débris d’avions et des reliefs d’une valise appartenant peut-être au Vol MH 370 à La Réunion… Les restes humains dans le lagon, ça a vite fait de vous flinguer la réputation d’un hôtel…

Non, vous pouvez faire ce que vous voulez mais je ne m’esclafferai pas, même en me faisant lécher les panards par un émule de Georges Tron ou en me faisant chatouiller les aisselles avec une plume d’oie, depuis que je sais que Vincent Bolloré aurait censuré à la diffusion une enquête guère tendre avec le Crédit Mutuel… D’accord on sait depuis longtemps qu’il n’a pas une largeur de vue panoramique, mais à ce train-là il va finir par censurer toutes les greluches de l’écran, le poto au représentant en talonnettes… D’ici à qu’il conseille le Roi d’Arabie Saoudite pour ses congés de sable fin…

Oui, je me prendrai délicatement le tarin entre deux doigts en pinçant doucement, façon Ventura dans l’Emmerdeur pour éviter de déblatérer trop sèchement sur ce connard de Rebsamen qui courtise le beurre, l’argent du beurre, le sourire de la crémière et les murs de la crèmerie, affirmant qu’il brigue la Mairie de Dijon sans quitter son poste au Gouvernement… Autant vous dire que ça met François Zéro vachement à l’aise lui qui avait fait de la règle de non-cumul des mandats son canasson de bataille… Avides aux responsabilités, les socialos ? A peine !

Ah, je ne dis pas que je ne glisserai pas sur mes lèvres purpurines un léger sourire amusé, goguenard voire franchement moqueur vis-à-vis de la guéguerre au èfe-haine… C’est à qui nous sortira la plus grosse… Et malgré ses 87 balais, je crains que ce ne soit Neunœil de Montretout qui ne gagne… A moins que Marine ait conservé après l’opération au Maroc la sienne dans du formol… En tout cas, pour dire autant de conneries trouducutoires, faut avoir du temps à perdre…

Marinette a tout de même renvoyé un joli revers dans le dentier de Papounet en indiquant l’approbation postale massive, à 94,08 %, des nouveaux statuts supprimant la Présidence d’honneur… Remuer autant la merde de leurs chiottes privés démontre toutefois l’incapacité à diriger à grande envergure, une région, voire un pays…

Ne comptez pas sur moi pour plaindre ou fustiger qui que ce soit dans l’affaire de la mort du lion Cecil. Certes, c’est dommage d’avoir flingué un animal sauvage ; d’accord le dentiste qui a fait ça est un immonde connard… Mais cela vaut-il tout le tintouin médiatique actuel ? La mort de gosses vitcimes des islamistes n’est-elle pas plus intolérable ? Ah oui, c’est moins visuel que la crinière de l’autre emplumé…

Ne comptez pas plus sur moi pour faire risette et préparer la layette depuis que le scoop de la grossesse d’Aurélie Flippetti a éclaté… Encore une qui a dû voir l’Habitat Montebourg…

Et le 30 juillet 1954, ces messieurs français peuvent s’extasier sur les formes généreuses, les jupes généreusement fendues de Marylin Monroe et de Jane Russell dans le seul film musical d’Howard Hawks, « Gentlemen prefers blondes », « Les hommes préfèrent les blondes »… Sous ses dehors gentiment cucul-lapralinesques de comédie musicale américaine, avec l’immortel « Diamond’s are a girl best friend », le film aborde deux sujets plutôt tabous pour l’époque, le sexe et l’argent… Qui arrivera a déchiffrer le sens caché des chansons de Vianney, des bouquins de Katherine Pancol et de l’œuvre de Christophe Maé ?

 

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