Dites, c’en deviendrait
presque inquiétant, ça…
Ah mais si, la tournure
prise par certaines choses indiquent clairement que tout ne tourne pas rond, et
que l’on doit a priori se faire du mouron pour la bonne marche de notre cher et
vieux pays… Il n’est pas encore question de desceller le coffre-fort, de faire
chauffer la berline et de tracer l’autoroute jusqu’à Genève, mais certains
clignotants commencent à nous faire de l’œil d’une drôle de façon…
Ce qui est quasiment
flippant, à la limite du supportable, quasi-paroxystique d’angoisse à côté de
laquelle la scène de la douche dans « Psychose » est d’un banal
routinier qui déclencherait une crise aigue de bâillements… C’est que le
Gouvernement commencerait à nous donner satisfaction !
Non, ne sortez pas les
crucifix, les chapelets de gousses (qui n’est pas un collier avec des photos
d’Amélie Mauresmo et Muriel Robin), et les incantations d’exorciste, je n’ai
pas viré de bord, et ne me suis pas converti dans un geste d’inconscience
collective soudaine à l’hollandouillisme… Je ne suis quand même pas taré à ce
point !
Inutile de venir m’asperger
avec vos grosses lances de pompier et me submerger de flotte plus ou moins
fraîche… La canicule n’a pour le moment aucune influence sur mes neurones… Ils
ont été grillés définitivement lorsque j’ai écouté la dernière chanson de
Louane…
Ça me fait quand même assez
mal au cul, et je n’ai pas d’hémorroïdes en ce moment, merci de vous en
inquiéter, mais je dois reconnaître que le Pépère’s Lonely Socialo Branquignols
Band serait presque à même d’agir dans l’intérêt des français… Etourderie
passagère, ou sombres tambouilles pré-électoralistes en vue de la grande
érection pestilentielle de 2017… Je crains de deviner que la vérité pencherait
dangereusement vers la seconde proposition…
Alors que le 1er
juillet est une date charnière pour se plaindre comme des portes qui grincent
sur les augmentations diverses et variées qui pleuvent sur le dos des pauvres
contribuables, Flamby a décidé, certainement dans un moment où il était
d’excellente humeur (genre Julie qui venait de lui essorer buccalement la
sulfateuse à gervita) de faire baisser certaines choses…
Pas la courbe du chômage, ne
lui demandons pas l’impossible… Certes, on peut imaginer que d’un coup de
braguette magique, ce soit le cas, mais le seul truc qu’il arrive à inverser
avec sa braguette, c’est la paire de miches de Julie…
Traditionnellement, le 1er
juillet était synonyme de pelletée de hausses diverses, variées et parfois
avariées lorsqu’il s’agissait du prix du jambon-beurre-crudités-moucherons de
la sandwicherie du coin… Eh bien ce 1er juillet 2015 sera synonyme
de baisse !
Baisse des allocations
familiales pour les familles les plus aisées (ah oui, parce qu’on file quand
même du blé à des familles gagnant plus de 8.000 € par mois…) ; baisse du
prix du gaz (ça, ça va nous filer un coup de fouet dans l’industrie du suicide
par ouverture du robinet de la cuisinière électrique…)… Messieurs, profitez de
cette baisse pour craquer votre perlouze sous les draps, prétextant la baisse
des tarifs… Et comme ce sont les soldes, gratifiez votre partenaire d’une
deuxième salve de prouts, démontrant que vous ne reculez devant aucune dépense
pour lui…
Dans le fatras de mesures
s’appliquant à compter d’aujourd’hui, l’interdiction de tous les écouteurs,
casques et kits mains-libres au volant et au guidon…Mais alors, comment va-t-on
faire pour s’affranchir de la conversation accélératrice de transit de la
belle-doche qui vous raconte tel un 78-tours rayé sempiternellement les mêmes
calembredaines dès qu’elle a carré son postérieur rebondi sur la banquette de
votre voiture ?
Le Gouvernement prend
définitivement soin de nos postérieurs détériorés (faut dire qu’après trois ans
de Hollande, c’est plus des trous du cul, c’est l’entrée du Tunnel sous la
Manche même pour le pire des hétéros) avec l’obligation de tarifage des
horodateurs dans les parkings au quart d’heure (et non plus à l’heure comme
jusqu’à présent). Vous pariez que Vinci et consorts vont augmenter leurs tarifs
pour qu’on l’ait de toutes façons dans le fondement ?
Bon, il y a tout de même des
hausses, soyons honnêtes… On augmente les allocations chômage de 0,3 %, ce qui
va franchement inciter les glandeurs professionnels à tenter de faire sembler
de chercher du taf… Surtout avec les dernières révélations de al Cour des
Comptes qui juge Pôle Emploi inefficace pour trouver du travail…
Combien de crânes d’œuf se
sont penchés sur le problème au cours d’une commission qui a dû couter un bras,
alors qu’il suffisait d’interroger quinze clampins inscrits à l’ANPE 2.0 pour
arriver au même résultat ?
Surtout que ces pauvres
chéris ont dû se péter quelques neurones en déductions savantes… alors que
c’est clair comme de l’eau de roche : moins de boulot, branleurs
professionnels aussi bien indemnisés que s’ils bossaient, aucune incitation à
s’enlever les doigts du fion (surtout que certains trouvent ça vachement
agréable…)…
Après une telle gamberge, il
est évident qu’il convient de s’accorder quelques vacances… Celles du Gouvernement
promettent d’être rock’n’roll… Trois semaines à partir de la fin juillet, avec
l’interdiction de se barrer à plus de deux heures de Paris… Bon, le Pétillant
pourra toujours aller péter à Berlin avec les avions de la République pour
emmener Kévino et Brandade (les produits de sa paire et de son chorizo, selon l’excellente
dénomination du génial Canteloup) se dorer la pilule…
Sinon, quoi de bandant dans
l’actualité, propre à vous faire oublier que vous suez à grosses gouttes ?
Bah, deux soldats soupçonnées de pédophilie au Burkina-Faso, il faut dire à
leur décharge (de foutre) qu’ils sont presse-bites (ou myopes, je ne sais plus)
et qu’ils auraient confondu les mioches avec des chèvres naines…
Et pour finir sur une note
joyeuse, le Tout Mou rencontrait aujourd’hui les pompiers, gendarmes et
policiers qui sont intervenus sur l’attentat en Isère… Quel coup de bol ! Dès
l’arrivée du culbuto sudoripare, il a dû se mettre à flotter sévère… ça aura rafraîchi
l’atmosphère…
Et le 1er juillet
1967, une nouvelle bande dessinée commence à être publiée dans le magazine italien
« Il Sergent Kirk », jusqu’en février 1969. « La ballade de la
mer salée » est le premier volume des vingt-neuf histoires contées par
Hugo Pratt et vécues par son héros, Corto Maltese, que l’on connaîtra en France
grâce à sa publication dans France-Soir en 1973. La mer salée ? Mais c’est
que ça en deviendrait inquiétant, ça…
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