mercredi 15 juillet 2015

Brèves du 15 Juillet 2015

« Et je m’en vais faire un tour du côté d’chez Alex,
« Revoir tous ces beaux faux-culs qui se donnaient rendez-vous
« Sous la chaire,
« Et se faisaient emmancher jusqu’au bout… »

Amis lecteurs, et même vous, membres actifs du Denise Fabre’s Fan Club qui vous faites traduire ces chroniques en dessins animés, si d’aventure, il vous venait l’idée saugrenue de me proposer une soirée diapos de votre dernier voyage à travers le Péloponnèse, voire un weekend marathon avec l’intégrale de Nana Mouskouri ; je crains de devoir vous proposer avec toute l’énergie du discobole tentant de lancer le plus loin possible le dernière disque de Mireille Mathieu d’aller vous y faire voir…

Même la simple évocation de leur patronyme m’est délicate, un peu comme si l’on me nettoyait le gosier avec un écouvillon en paille de fer trempé dans el piment concentré… Je n’en puis plus de bouffer de l’hellène à tous les repas informatifs, de croquer de l’athénien dans la moindre gazette, étalé cinq colonnes à la une comme la rare confiture épicée de la ronronnante actualité estivale, de me farcir les états d’âme grecophobes d’Encula Merkel vingt-quatre heures par jour…

Alors, soyez prévenus… Le premier qui me propose des feuilles de vignes farcies à la feta accompagnés d’un ouzo ou d’un retsiné pour faire couler, c’est moi qui me charge de la faire couler à grand renfort de godasses en pur ciment Lafarge de vingt kilos chacune…

Je sais que bis repetita gnagnagna… Je connais parfaitement ce petit goût de revenez-y qui vous fait replonger la main dans la boîte à biscuits et la cuillère dans le pot de Nutella… Mais trop c’est trop !

Ingurgiter trois kilos cinq cent de choucroute aux fraises à tous les repas peut faire naitre un certain sentiment de satiété vaguement écœurant au bout de trois semaines… Se fader la bibliographie in extenso de Katherine Pancol et Marc Lévy réunis au péril de ses neurones doit forcément conduire à une confusion oculaire comme si l’on vous projetait de la merde au Kärcher… Écouter l’intégrale de Zaz ou de Louane en 78-tours sur votre mange-disques Lansay pourrait être à peu de choses près équivalent à une branlette monomanuelle dans les chiottes d’un restauroute de banlieue dortoir répétée toutes les quarante secondes pendant dix-huit ans…

Y en a marre de la Grèce et des athéniens qui s’atteignirent ou pas, des circonvolutions teutonnes pour signifier à Tsirpas qu’il aille se faire voir chez lui quant à l’effacement de sa dette, des rengorgements francophones du Tout Mou qui s’imagine avoir scellé l’accord gréco-européen…

Bon, il y a eu un accord de dupes avec les grecs, Tsirpas commence déjà le rétropédalage en indiquant qu’il a été contraint et forcé de signer, on va encore en bouffer pendant des mois… C’est fait c’est dit, on passe à autre chose et basta !

Dans le genre de l’accord de couillons qu’on signe en sachant pertinemment qu’on fait une connerie monumentale et que les conséquences seront lourdes, on avait eu il y a bien longtemps l’accord de Munich, où Daladier, Chamberlain et Adolf signaient une paix éternelle… J’aimerais me tromper en vous disant que dans la même catégorie, on a eu l’accord sur le nucléaire iranien…

Là encore, comme pour tenter de se pousser du col et masquer leur passivité intégrale en politique intérieure, les politocards français secouent violemment l’édredon dans l’espoir de faire beaucoup de vent et de remue-ménage… Le Sinistre des Affaires Etrangères, Laurent Fabius, annonce même sur le ton de l’exploit qu’il se rendra en Iran… Mais qu’est-ce que tu veux que ça nous foute, Lolo…

Mis à part ces accords de couillons dont on s’attend à ce qu’ils soient remis en cause du jour au lendemain tant ils ont été conclus miraculeusement dans une situation pas franchement favorable, mis à part l’incendie de Berre l’Etang dont tout le monde avait compris qu’il s’agissait d’un acte criminel mais que les autorités viennent de découvrir que ce n’était pas une auto-combustion ni l’opération du Saint-Esprit…

Mis à part cela, l’actualité va ronronner comme le vieux poêle Godin en plein cœur de l’hiver, ou comme le steak rampant et velu de huit kilos qui fut un jour un mignon chaton épris de cabrioles… Passé le quatorze juillet, l’actualité chausse ses espadrilles, enfile son moulebite griffé, s’oint généreusement de Piz Buin et s’en va lézarder paresseusement au bord d’une piscine, dans la chaleur étouffante et l’interminable chant des cigales…

Et pour ne pas laisser les recycleurs de futilités dans la mouise de la page blanche, contraints comme les scénaristes de films porno ou les paroliers des comédies musicales actuelles de répéter les billevesées jusqu’à l’infini, l’actualité moulebitée et Piz-Buinée oublie quelques bricoles sur son passage, comme une trace parfumée d’une vedette du cinéma d’hier…

Bricoles que l’interview du Tout Mou, hier, devant les brosses à reluire de la perruque crasseuse de la chaudasse replâtrée de la première et du Playmobil  moumoutte en crin de lama nain des Andes de la deux… Voila maintenant que Pépère se présente non plus comme un Président Normal, mais un Président Audacieux… Pour dire autant de conneries, c’est plus de l’audace, c’est de l’inconscience…

Broutilles que la grosse colère que Chris Froome, le maillot jaune du Tour de France, a piqué suite aux soupçons de dopage après sa victoire en pleine montagne, frais come un gardon… Bien qu’on te croit que tu l’as monté à l’eau fraîche et au Mars… Même Armstrong, qui en connait un rayon question piquouses dans les miches, reste dubitatif…

Peccadilles que l’annonce de la future paternité de Louis Tomlinson, un des couillons des One Direction qui font mouiller les pisseuses et raidir les tapettes… L’olibrius de 23 ans a bombé la guérite de son garage à bite…

Quantité négligeable, à l’instar de ses neurones, que la bourde monumentale et tweetée à la France entière de Baptiste Giabiconi, l’ancien manche à couilles de Lagerfeld… Le porte-manteau à tête de nœud a gazouillé à propos de la célébration du 14 juillet 1945… Et a tenté tant bien que mal de se démerdé de sa connerie devant les yeux déshabillants de Cyril Féraud et Laurent Luyat sur France 3… Ça rassure, les top-modèles, c’est la même viande hachée que dans les Big Mac, mais l’habillage est un peu moins dégueulasse…

Et le 15 juillet 1947, c’est l’arrivée sur les écrans français de Bambi, le sixième long-métrage d'animation et le cinquième classique d'animation des studios Disney, sorti en 1942 aux Etats-Unis. Ce film est l'adaptation du roman Bambi, « Eine Lebensgeschichte aus dem Walde » (Bambi, l'histoire d'une vie dans les bois) de Felix Salten, paru en 1923, où l’on suit les aventures salaces d’une faon qui fait des trucs bizarres avec un lapinou du nom de Pan-Pan… 

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