« Et je m’en vais faire
un tour du côté d’chez Alex,
« Revoir tous ces beaux
faux-culs qui se donnaient rendez-vous
« Sous la chaire,
« Et se faisaient
emmancher jusqu’au bout… »
Amis lecteurs, et même vous,
membres actifs du Denise Fabre’s Fan Club qui vous faites traduire ces
chroniques en dessins animés, si d’aventure, il vous venait l’idée saugrenue de
me proposer une soirée diapos de votre dernier voyage à travers le Péloponnèse,
voire un weekend marathon avec l’intégrale de Nana Mouskouri ; je crains
de devoir vous proposer avec toute l’énergie du discobole tentant de lancer le
plus loin possible le dernière disque de Mireille Mathieu d’aller vous y faire
voir…
Même la simple évocation de
leur patronyme m’est délicate, un peu comme si l’on me nettoyait le gosier avec
un écouvillon en paille de fer trempé dans el piment concentré… Je n’en puis
plus de bouffer de l’hellène à tous les repas informatifs, de croquer de l’athénien
dans la moindre gazette, étalé cinq colonnes à la une comme la rare confiture épicée
de la ronronnante actualité estivale, de me farcir les états d’âme grecophobes
d’Encula Merkel vingt-quatre heures par jour…
Alors, soyez prévenus… Le
premier qui me propose des feuilles de vignes farcies à la feta accompagnés d’un
ouzo ou d’un retsiné pour faire couler, c’est moi qui me charge de la faire
couler à grand renfort de godasses en pur ciment Lafarge de vingt kilos chacune…
Je sais que bis repetita
gnagnagna… Je connais parfaitement ce petit goût de revenez-y qui vous fait
replonger la main dans la boîte à biscuits et la cuillère dans le pot de
Nutella… Mais trop c’est trop !
Ingurgiter trois kilos cinq
cent de choucroute aux fraises à tous les repas peut faire naitre un certain
sentiment de satiété vaguement écœurant au bout de trois semaines… Se fader la
bibliographie in extenso de Katherine Pancol et Marc Lévy réunis au péril de
ses neurones doit forcément conduire à une confusion oculaire comme si l’on
vous projetait de la merde au Kärcher… Écouter l’intégrale de Zaz ou de Louane
en 78-tours sur votre mange-disques Lansay pourrait être à peu de choses près
équivalent à une branlette monomanuelle dans les chiottes d’un restauroute de
banlieue dortoir répétée toutes les quarante secondes pendant dix-huit ans…
Y en a marre de la Grèce et
des athéniens qui s’atteignirent ou pas, des circonvolutions teutonnes pour
signifier à Tsirpas qu’il aille se faire voir chez lui quant à l’effacement de
sa dette, des rengorgements francophones du Tout Mou qui s’imagine avoir scellé
l’accord gréco-européen…
Bon, il y a eu un accord de
dupes avec les grecs, Tsirpas commence déjà le rétropédalage en indiquant qu’il
a été contraint et forcé de signer, on va encore en bouffer pendant des mois… C’est
fait c’est dit, on passe à autre chose et basta !
Dans le genre de l’accord de
couillons qu’on signe en sachant pertinemment qu’on fait une connerie
monumentale et que les conséquences seront lourdes, on avait eu il y a bien
longtemps l’accord de Munich, où Daladier, Chamberlain et Adolf signaient une
paix éternelle… J’aimerais me tromper en vous disant que dans la même
catégorie, on a eu l’accord sur le nucléaire iranien…
Là encore, comme pour tenter
de se pousser du col et masquer leur passivité intégrale en politique
intérieure, les politocards français secouent violemment l’édredon dans l’espoir
de faire beaucoup de vent et de remue-ménage… Le Sinistre des Affaires
Etrangères, Laurent Fabius, annonce même sur le ton de l’exploit qu’il se
rendra en Iran… Mais qu’est-ce que tu veux que ça nous foute, Lolo…
Mis à part ces accords de
couillons dont on s’attend à ce qu’ils soient remis en cause du jour au
lendemain tant ils ont été conclus miraculeusement dans une situation pas
franchement favorable, mis à part l’incendie de Berre l’Etang dont tout le
monde avait compris qu’il s’agissait d’un acte criminel mais que les autorités
viennent de découvrir que ce n’était pas une auto-combustion ni l’opération du
Saint-Esprit…
Mis à part cela, l’actualité
va ronronner comme le vieux poêle Godin en plein cœur de l’hiver, ou comme le
steak rampant et velu de huit kilos qui fut un jour un mignon chaton épris de
cabrioles… Passé le quatorze juillet, l’actualité chausse ses espadrilles,
enfile son moulebite griffé, s’oint généreusement de Piz Buin et s’en va
lézarder paresseusement au bord d’une piscine, dans la chaleur étouffante et l’interminable
chant des cigales…
Et pour ne pas laisser les
recycleurs de futilités dans la mouise de la page blanche, contraints comme les
scénaristes de films porno ou les paroliers des comédies musicales actuelles de
répéter les billevesées jusqu’à l’infini, l’actualité moulebitée et Piz-Buinée
oublie quelques bricoles sur son passage, comme une trace parfumée d’une
vedette du cinéma d’hier…
Bricoles que l’interview du
Tout Mou, hier, devant les brosses à reluire de la perruque crasseuse de la
chaudasse replâtrée de la première et du Playmobil moumoutte en crin de lama nain des Andes de
la deux… Voila maintenant que Pépère se présente non plus comme un Président
Normal, mais un Président Audacieux… Pour dire autant de conneries, c’est plus
de l’audace, c’est de l’inconscience…
Broutilles que la grosse
colère que Chris Froome, le maillot jaune du Tour de France, a piqué suite aux
soupçons de dopage après sa victoire en pleine montagne, frais come un gardon…
Bien qu’on te croit que tu l’as monté à l’eau fraîche et au Mars… Même
Armstrong, qui en connait un rayon question piquouses dans les miches, reste
dubitatif…
Peccadilles que l’annonce de
la future paternité de Louis Tomlinson, un des couillons des One Direction qui
font mouiller les pisseuses et raidir les tapettes… L’olibrius de 23 ans a
bombé la guérite de son garage à bite…
Quantité négligeable, à l’instar
de ses neurones, que la bourde monumentale et tweetée à la France entière de Baptiste
Giabiconi, l’ancien manche à couilles de Lagerfeld… Le porte-manteau à tête de nœud
a gazouillé à propos de la célébration du 14 juillet 1945… Et a tenté tant bien
que mal de se démerdé de sa connerie devant les yeux déshabillants de Cyril
Féraud et Laurent Luyat sur France 3… Ça rassure, les top-modèles, c’est la même
viande hachée que dans les Big Mac, mais l’habillage est un peu moins dégueulasse…
Et le 15 juillet 1947, c’est
l’arrivée sur les écrans français de Bambi, le sixième long-métrage d'animation
et le cinquième classique d'animation des studios Disney, sorti en 1942 aux
Etats-Unis. Ce film est l'adaptation du roman Bambi, « Eine
Lebensgeschichte aus dem Walde » (Bambi, l'histoire d'une vie dans les
bois) de Felix Salten, paru en 1923, où l’on suit les aventures salaces d’une
faon qui fait des trucs bizarres avec un lapinou du nom de Pan-Pan…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire