« Que l'on touche à la
liberté
« Et la bobosphère est
colère
« Et les ploucs
commencent à gronder
« Et le lendemain,
c'est naguère »
Que la braillarde du Pont
Saint-Bénezet avec sa coupe Playmobil m’excuse de ce détournement de son
immortel « Paris en colère »… Mais elle nous a tellement vrillé les
tympans avec sa rengaine gueularde que je ne pouvais pas ne pas l’assaisonner à
ma façon pour vous proposer la dernière chronique de la semaine…
Une chronique qui se fera
peut-être l’écho de cette foutue bobosphère tellement prompte à s’enflammer
pour des vétilles qui seront complètement oubliées dans quinze jours, alors qu’elle
se branle intégralement des choses importantes en y passant à côté avec le
dédain propre à cette classe d’enculturés mondains…
La tempête dans le verre d’eau…
enfin, dans la coupe de champagne millésimé, qui agitait la ploucosphère
parisienne suite à des rumeurs de possible arrêt de programmation des Guignols
est devenue une reposante mer d’huile…
Vincent Bolloré a reculé, et
a assuré que l’émission emblématique de la chaîne serait bien à l’antenne à la
rentrée…
Ah ben pour le coup, il a dû
paraître bien concon, Guy Bedos, avec sa moumoutte acrylique ignifugée, qui s’était
fâché tout rouge et vitupérant malgré son dentier décollé par manque de
Polident sur l’arrêt incompréhensible d’une émission emblématique…
Tout cela parce que l’émission
aurait pu gêner Sarkozy, grand copain de Bolloré, rappelez-vous les vacances du
tout nouveau mini-président en 2007 sur le luxueux navire de Vincent, en 2017…
J’ai comme l’impression que papy Bedos a mis les doigts dans la prise, et a
oublié de les retirer avant que le cerveau ne soit totalement réduit en
bouillie mac-donalesque…
Pensez-vous que la
marionnette de Chirac en 1995, puis en 2002, lui aient permis de gagner par
deux fois ? Le mangeur de pommes un peu béta en ’95, why not… Bien que le
répétitif « putain, deux ans » et ensuite « j’ai niqué
couille-molle » auraient pu être dévastateurs sur son image… Et en 2002,
le personnage de Super Menteur ?
Allons, allons, remettons tout
cela en place, à la place du divertissement télévisé acide qu’ils n’auraient
jamais dû quitter… Le départ de Bruno Gaccio a été préjudiciable et de poil à
gratter terriblement urticant, on en est aujourd’hui rendu à un programme
potache qui ronronne et fait sourire… mais plus grincer des dents…
Est-ce que les dents de
Michel Sardou (voire son dentier) grinceront lorsque le sourire légendaire de
la chanson française prendra connaissance des déclarations vachardes de Johnny
à son endroit ? Pour l’idole des jeunes, Sardou est devenu ennuyant,
donnant des leçons à tout le monde et se couchant à 20h30… C’est pas le cas
dans son hospice, à notre Jojo ?
Monsieur « Ah que
coucou » en a par ailleurs remis une couche sur Nabila (alors que les couches,
c’est plutôt lui qui devrait les porter) qu’il accuse, pas forcément à tort de
jouer les tars « Quand je vois que certaines starlettes sont mises au même
niveau que Catherine Deneuve, je ne comprends pas. Elles ont fait quoi ces
filles pour être là, sur la photo ? » Ben, elles ont sucé et
couché, comme la vieille…
Puisque l’on cause de
coucheries inavouables et de cochoncetés crémeuses dans les placards des
ministères, glissons un mot sur notre Premier Sinistre… Ah oui, quand vous
voyez Manu, étriqué dans son costard de premier communiant catalan, le double
menton qui plisse sous l’étrangleuse couleur aile de corbeau, la tronche d’un
mec qui vient d’enterrer toute sa famille sauf sa belle-doche, vous vous prenez
immédiatement à penser que lui, il ne doit pas se faire écrémer le poireau à
béchamel dans les recoins de son bureau… Il aurait plutôt la tronche du mec qui
a tellement les balloches pleines qu’il lui faudrait une brouette pour les
transporter sans risque…
C’est normal, me direz-vous,
il a épousé une violoniste… pas une flutiste !
Déjà qu’au naturel, Manu la
poilade ressemble presque à Z’Ayrault ayant pris un demi-litre d’huile de ricin
par erreur, alors imaginez sa terrine lors du sommet économique franco-chinois lorsqu’il
a dû s’arracher la gorge et les cordes vocales à prononcer quelques mots en
mandarin…. « Pas très à l’aise », selon le résumé officiel… Autant se
gargariser avec des oursins le lendemain d’une ablation des amygdales à vif…
Ce sera certainement moins
douloureux, à tout choisir, aux yeux de Marine Le Pen, plutôt que de voire
revenir au siège du parti son Papounet, dont la suspension a été annulée par la
Justice a cause d’un vice de forme… Jules César débarquant à Rome au temps de
sa splendeur, ça devait faire certainement petit joueur à côté de Neunœil de Montretout
qui réinvestit ses locaux… Décidément, il adore envahir… Certainement un reste
d’admiration pour la gitane autrichienne avec la mèche…
La mèche, j’en connais
beaucoup qui vont l’avoir durablement collée sur le front à cause de la chaleur
infernale dans la berline familiale, évidemment dépourvue de tout système de
climatisation post-moyenâgeux, bloquée au beau milieu de nulle part d’un
gigantesque bouchon et de 18.698 autres véhicules sur l’autoroute du soleil…
Quel plaisir de fin gourmet
(ou de gros sadique, ça dépend) de se coltiner dix heures de route sous le
cagnard implacable de la canicule les gosses forcément braillards et débraillés
qui réclament à pisser toutes les dix minutes alors qu’ils n’ont pas bu une
goutte depuis le départ, et comble de bonheur la belle-mère qui vitupère en
mode bande enregistrée de répondeur téléphonique qu’elle savait bien qu’il
fallait qu’on parte deux heures plus tôt et qu’il fallait qu’on prenne la
nationale 7 parce que là au moins, ça aurait roulé tranquille…
Si vous lisez cette
chronique à l’arrêt dans les bouchons des premiers départs en vacances vers les
plages où vous aurez la douloureuse surprise de virer homard ébouillanté après
demi-heure sans crème solaire, réfrénez votre envie de décalquer votre
belle-doche sur la vitre arrière, ça effraierait les voitures suiveuses…
Et le 3 juillet 1985, les
salles obscures françaises accueillaient le film culte de Robert Zemeckis, « Retour
vers le Futur » avec un Christopher Lloyd complètement barré et
génialissime dans le rôle du Doc, et Michael J. Fox, le modèle réduit qui à 24
ans pouvait encore de manière crédible incarner Marty Mc Fly, ado américain
typique des eighties… Et c’est là qu’on se dit que punaise, la mode de l’époque
était décidément dangereuse pour l’intégrité rétinienne…Nom de Zeus !
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