jeudi 2 juillet 2015

Brèves du 02 Juillet 2015

« Iparhun stigmes pu se nika o fovos ki i amfivolia
« Miazi o kosmos ehthrikos athiavati i nihta ke kria
« Ma sto vrathino ton urano to thiko su asteri psaxe vres
« Yiati i skies sto proto fos miazune fovies pethikes
« Iparhun stigmes pu niothis pos pote the tha ta kataferis
« Asimandos niothis ke mikros pu pas ke pios ise the xeris »

Il y a des moments où la peur et le doute vous gagnent
Le monde semble hostile et la nuit infranchissable et froide
Mais dans le ciel du soir, cherche et trouve ton étoile
Car les ombres de la première lumière semblent des phobies d’enfant
Il y a des moments où vous sentez ne jamais pouvoir y arriver
Vous vous sentez négligeable et petit, sans savoir ni où aller ni qui vous êtes.

Même si pour vous, la langue maternelle d’Antimaque de Collophon ressemble à s’y méprendre à du chinetoc, en gros si l’hellène est de l’hébreu pour les têtes de turc, vous ne pourrez aujourd’hui y échapper fût-ce en vous collant au mur en psalmodiant des litanies expiatoires genre « Je vous salis ma rue, tête de nœud, vous avez jauni devant toutes ces femmes, et Jésus, votre gros sauciflard, a joui »…

Aujourd’hui, nous allons nous faire voir chez les grecs…

J’entends déjà les flaquages de certains qui se réjouissent à s’en tâcher le string à l’idée d’élargir le cercle de leurs relations… Et les hauts cris d’effroi des partisans de Titine Broutin et de Putride Cageot, qui pourtant aimait bien qu’on lui fasse ça avec les doigts…

La visite de la Grèce, antique ou moderne peu importe puisqu’il y a toujours de bien jolis sodomisés au pays où le défionçage fut un temps la règle, se limitera à un rapide tour d’horizon de la réjouissante situation de bordel ambiant qui règne du Pirée à Anthènes en passant par Rhodes…

Après avoir prié Encula Merkel et toute sa cour d’aller pratiquer une séance de dilatation anale par l’intromission d’un appendice impair médian sanguinement enflé et rigide en guise de négociations sur le remboursement de la dette, Tsirpas et son Gouvernement appellent de toutes leurs forces au « non » au référendum de dimanche prochain, pour obtenir un accord meilleur.

Le médiatique, mais ô combien tête à claque, ministre de l’économie, Yanis Varoufakis, ferait même pression sur les électeurs en menaçant de démissionner si le oui l’emportait… Encore un qui a les chevilles qui ne passeraient pas sous l’Arc de Triomphe…

Evidemment, ce tintouin infantile de gamins mal élevés qui ne veulent pas payer ce qui est dû comme des moutards morveux refusent de finir leurs salsifis-filet de truite commence à agacer les dirigeants européens… Même Pépère laisse poindre son agacement, appelant à un accord « tout de suite » entre Athènes et ses créanciers… Il paraîtrait qu’il aurait froncé les sourcils en tapotant du doigt sur la table… Carrément vénère, Flamby ! Alors qu’Encula vocifère comme un Hitler survitaminé des bordées d’insultes en tambourinant de la Scholl sur le pupitre façon Khrouchtchev

Mais en guise de conclusion, et c’est en quelque sorte là que les athéniens s’atteignirent, la question cruciale de dimanche sera « Partez oui, Parthénon »…

La réponse est partez oui, pour les Guignols de l’info, qui après 28 ans de bons et loyaux services sur Canal + à dézinguer allègrement tout ce qui bougeait dans le microcosme politique et culturel, pourraient bien ne pas revenir à la rentrée… Vincent Bolloré, le big boss de la chaîne, souhaite leur déprogrammation, car c’est un « travers » de la chaîne que de se moquer des autres… Oh l’éteignoir ! C’est le genre de mec à coucher avec des chaussettes en pilou, à boire du café décaféiné avec du sucre désucrifié après s’être envoyé une choucroute déchoucroutifiée…

Bien sur, il y a des sujets plus graves, plus préoccupants, comme ces clebs abandonnés obligés de bouffer des vieux pour survivre, face à la pénurie de places des SPA, ou comme de découvrir qui est la taupe dans la nouvelle bouse télévisée… Bien sur, on pourrait se lamenter sur la liberté d’expression qui en prend à nouveau un coup derrière les oreilles avec ce pisse-froid de Bolloré que rien ne fait marrer sinon le Thermogène à nu sur la poitrine…

Allez, vous regardiez trop la télé, à tchao bonsoir !

D’autant que la réalité est souvent beaucoup plus drôle et rocambolesque que les mièvreries sucrées distillées en programmes de nuit, ou les vacheries vipérines des grandes séries américaines de la haute époque, Dynasty et Dallas en tête…

Par exemple, le Front Nazi-on-Heil… Alors que 71 % des adhérents souhaitent le retrait de Neunœil de Montretout, la justice annule sa suspension… Résultat, un coup de tension à 32-19 pour Marine, une pseudo-érection et un calbut vert-de-gris ruiné pour le vieux menhir qui va dès demain, comme ses idoles austro-allemandes, envahir le siège de son parti dans un anschluss mémorable…

C’est tellement plus instructif d’apprendre à compter avec les côtes de popularité de l’exécutif qu’avec les paquets de biftons de Money Drop et leur décérébrés chroniques… Alors que le Tout Mou s’envole à 21 % (ce soir, c’est mousseux tiède, boudoirs ramollis et un coulissage d’andouillette dans la frisée Rue du Cirque), le Pétillant se prend les pieds dans le tapis et chute à 26 % de satisfaits… (Du coup, pour se remonter le moral, c’est Falcon de la république, petits fours au caviar à bord, destination la suite 2806 du Sofitel…)

C’est tellement plus incroyable que les émissions de téléréalité où l’on voit des ânes forniquer des baleines dans des piscines gonflables de lire le journal avec ce fait-divers d’un papy de 74 ans qui a l’habitude, et la bite rude, de monter un poney… Dans le sens le plus intime possible, puisque le vioque s’est fait choper en train de démonter un poney… Espérons qu’il était monté comme un âne…

C’est tellement plus inquiétant que de se refaire Metropolis d’apprendre qu'un travailleur allemand avait été tué par un robot dans une usine Volkswagen en Allemagne… Une faute humaine et non un dysfonctionnement du robot… Oui, et le nuage de Tchernobyl a stoppé net sur les Alpes…

Et le 2 juillet 1881, en gare de Washington, le président américain James Garfield est blessé par un déséquilibré, Charles J. Guilteau, qui l'accuse de ne pas lui avoir fourni un emploi. Il meurt le 19 septembre suivant. C'est le deuxième des quatre présidents américains assassinés, après Lincoln, avant McKinley et Kennedy... Autant vous dire que Hollandouille vient d’être assassiné 3,5 millions de fois… 

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