« Iparhun stigmes pu se nika
o fovos ki i amfivolia
« Miazi o kosmos ehthrikos athiavati i
nihta ke kria
« Ma sto vrathino ton urano
to thiko su asteri psaxe vres
« Yiati i skies sto proto fos miazune
fovies pethikes
« Iparhun stigmes pu niothis pos pote
the tha ta kataferis
« Asimandos niothis ke mikros pu pas
ke pios ise the xeris »
Il y a des moments où la peur et le doute vous
gagnent
Le monde semble hostile et la nuit infranchissable et
froide
Mais dans le ciel du soir, cherche et trouve ton
étoile
Car les ombres de la première lumière semblent des phobies
d’enfant
Il y a des moments où vous sentez ne jamais pouvoir y
arriver
Vous vous sentez négligeable et petit, sans savoir ni
où aller ni qui vous êtes.
Même si pour vous, la langue
maternelle d’Antimaque de Collophon ressemble à s’y méprendre à du chinetoc, en
gros si l’hellène est de l’hébreu pour les têtes de turc, vous ne pourrez
aujourd’hui y échapper fût-ce en vous collant au mur en psalmodiant des
litanies expiatoires genre « Je vous salis ma rue, tête de nœud, vous avez
jauni devant toutes ces femmes, et Jésus, votre gros sauciflard, a joui »…
Aujourd’hui, nous allons
nous faire voir chez les grecs…
J’entends déjà les flaquages
de certains qui se réjouissent à s’en tâcher le string à l’idée d’élargir le
cercle de leurs relations… Et les hauts cris d’effroi des partisans de Titine
Broutin et de Putride Cageot, qui pourtant aimait bien qu’on lui fasse ça avec
les doigts…
La visite de la Grèce,
antique ou moderne peu importe puisqu’il y a toujours de bien jolis sodomisés
au pays où le défionçage fut un temps la règle, se limitera à un rapide tour d’horizon
de la réjouissante situation de bordel ambiant qui règne du Pirée à Anthènes en
passant par Rhodes…
Après avoir prié Encula
Merkel et toute sa cour d’aller pratiquer une séance de dilatation anale par l’intromission
d’un appendice impair médian sanguinement enflé et rigide en guise de négociations
sur le remboursement de la dette, Tsirpas et son Gouvernement appellent de
toutes leurs forces au « non » au référendum de dimanche prochain,
pour obtenir un accord meilleur.
Le médiatique, mais ô
combien tête à claque, ministre de l’économie, Yanis Varoufakis, ferait même
pression sur les électeurs en menaçant de démissionner si le oui l’emportait… Encore
un qui a les chevilles qui ne passeraient pas sous l’Arc de Triomphe…
Evidemment, ce tintouin
infantile de gamins mal élevés qui ne veulent pas payer ce qui est dû comme des
moutards morveux refusent de finir leurs salsifis-filet de truite commence à
agacer les dirigeants européens… Même Pépère laisse poindre son agacement,
appelant à un accord « tout de suite » entre Athènes et ses
créanciers… Il paraîtrait qu’il aurait froncé les sourcils en tapotant du doigt
sur la table… Carrément vénère, Flamby ! Alors qu’Encula vocifère comme un
Hitler survitaminé des bordées d’insultes en tambourinant de la Scholl sur le
pupitre façon Khrouchtchev…
Mais en guise de conclusion,
et c’est en quelque sorte là que les athéniens s’atteignirent, la question
cruciale de dimanche sera « Partez oui, Parthénon »…
La réponse est partez oui,
pour les Guignols de l’info, qui après 28 ans de bons et loyaux services sur
Canal + à dézinguer allègrement tout ce qui bougeait dans le microcosme
politique et culturel, pourraient bien ne pas revenir à la rentrée… Vincent
Bolloré, le big boss de la chaîne, souhaite leur déprogrammation, car c’est un « travers »
de la chaîne que de se moquer des autres… Oh l’éteignoir ! C’est le genre
de mec à coucher avec des chaussettes en pilou, à boire du café décaféiné avec
du sucre désucrifié après s’être envoyé une choucroute déchoucroutifiée…
Bien sur, il y a des sujets
plus graves, plus préoccupants, comme ces clebs abandonnés obligés de bouffer
des vieux pour survivre, face à la pénurie de places des SPA, ou comme de
découvrir qui est la taupe dans la nouvelle bouse télévisée… Bien sur, on
pourrait se lamenter sur la liberté d’expression qui en prend à nouveau un coup
derrière les oreilles avec ce pisse-froid de Bolloré que rien ne fait marrer
sinon le Thermogène à nu sur la poitrine…
Allez, vous regardiez trop
la télé, à tchao bonsoir !
D’autant que la réalité est
souvent beaucoup plus drôle et rocambolesque que les mièvreries sucrées
distillées en programmes de nuit, ou les vacheries vipérines des grandes séries
américaines de la haute époque, Dynasty et Dallas en tête…
Par exemple, le Front
Nazi-on-Heil… Alors que 71 % des adhérents souhaitent le retrait de Neunœil de
Montretout, la justice annule sa suspension… Résultat, un coup de tension à
32-19 pour Marine, une pseudo-érection et un calbut vert-de-gris ruiné pour le
vieux menhir qui va dès demain, comme ses idoles austro-allemandes, envahir le
siège de son parti dans un anschluss mémorable…
C’est tellement plus
instructif d’apprendre à compter avec les côtes de popularité de l’exécutif qu’avec
les paquets de biftons de Money Drop et leur décérébrés chroniques… Alors que
le Tout Mou s’envole à 21 % (ce soir, c’est mousseux tiède, boudoirs ramollis
et un coulissage d’andouillette dans la frisée Rue du Cirque), le Pétillant se
prend les pieds dans le tapis et chute à 26 % de satisfaits… (Du coup, pour se
remonter le moral, c’est Falcon de la république, petits fours au caviar à
bord, destination la suite 2806 du Sofitel…)
C’est tellement plus
incroyable que les émissions de téléréalité où l’on voit des ânes forniquer des
baleines dans des piscines gonflables de lire le journal avec ce fait-divers d’un
papy de 74 ans qui a l’habitude, et la bite rude, de monter un poney… Dans le
sens le plus intime possible, puisque le vioque s’est fait choper en train de
démonter un poney… Espérons qu’il était monté comme un âne…
C’est tellement plus inquiétant
que de se refaire Metropolis d’apprendre qu'un travailleur allemand avait été
tué par un robot dans une usine Volkswagen en Allemagne… Une faute humaine et
non un dysfonctionnement du robot… Oui, et le nuage de Tchernobyl a stoppé net
sur les Alpes…
Et le 2 juillet 1881, en
gare de Washington, le président américain James
Garfield est blessé par un déséquilibré, Charles J. Guilteau, qui
l'accuse de ne pas lui avoir fourni un emploi. Il meurt le 19 septembre
suivant. C'est le deuxième des quatre présidents américains assassinés, après
Lincoln, avant McKinley et Kennedy... Autant vous dire que Hollandouille vient
d’être assassiné 3,5 millions de fois…

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire