mercredi 22 juillet 2015

Brèves du 22 Juillet 2015

Au risque de vous paraître vulgaire, déplacé, voire, comble du comble, inapproprié en de pareilles circonstances, j’irai peut-être jusqu’à tenter d’introduire ce babillage quotidien par une réflexion personnelle et vécue depuis quelques jours : « j’ai la raie du cul qui fait cheneau »…

Les abonnés aux bonnes manières, les habitués des cocktails chez l’Ambassadeur, des dîners chez la Princesse de Chimay et des partouzes chez les Hohenzollern, ainsi que les tenants du petit doigt en l’air sur la tasse de thé (et du gros doigt en l’air dans la couscoussière) ont d’ores et déjà sorti le crucifix en récitant les prières d’exorcisme et d’excommunication, les gousses (d’ail, pas Mauresmo) et se signent à une vitesse astronomique en invoquant Sainte Christine Boutin De la Gazéfaction à Distance et Saint Putride Cageot de la Choucroute Momifiée…

Nulle intention de choquer ici, et encore moins de vous imposer la représentation mentale de cet écoulement interfessier de sueur dégoulinant en grosses perles depuis le haut du dos et le creux des reins… Vous avez vu assez d’horreurs pendant la guerre et la dernière série de Secret Story… Je ne vais pas en prime vous gratifier de la vision du meilleur profil d’un mannequin chez Olida…

Si vous rajoutez audit mannequin de larges tâches humides sous les bras et la sensation de devoir se tremper tout habillé dans une bassine d’eau tiède, vous aurez un aperçu vague mais assez fidèle de mon état lorsque je revins d’une brève mais intense escapade en fin de matinée…

Où cela ? Non, pas dans un sauna Guy-Louis… Je ne risque pas de mettre un doigt de pied dans ce genre d’endroit où l’on pratique l’art d’aller au fond du sujet… Pour choper des mycoses ou des condylomes, merci ! Les champignons je les aime dans la poêle avec de la crème et du persil ; pas sur les pieds ou la rondelle !

Nan, pas dans un pressing M'âme Jeanssen… Je sais que je peux avoir la mine chafouine d’un sharpei recroquevillé en attente de repassage, mais prendre mon panard à recevoir des jets de vapeur bouillants pendant deux plombes, je laisse ça aux affamés du string…

Puisque le doute vous habite et que le suspense est à son comble, je vous lâche le morceau tout brutalement : j’ai fait l’aller-retour cabinet palais et je me suis retrouvé ruisselant comme si j’avais pris une douche tout habillé…

Il ne vous aura pas échappé qu’il fait chaud… Nettement plus chaud que l’année dernière où l’on avait quasiment tout l’été supporté le slip fourré, mais heureusement moins étouffant que la canicule de 2003 qui avait fait place nette dans les parkings et les maisons de retraite…

Et c’est tous les soirs, à l’heure du bulletin météo télévisé de TF1 la quasi-déclaration de catastrophe naturelle que nous offre le squelette sur pattes ou l’ancienne speakerine reliftée… Faut les comprendre, les mémères de la météo… Elles qui n’ont pas eu de vie intime depuis 1979 et leur viol collectif dans le parking souterrain de la rue Cognacq-Jay, annoncer des températures caniculaires, des orages diluviens et autres joyeusetés météorologiques, ça doit correspondre aux chutes du Niagara dans leur Sloggi taille haute…

Il faut dire à leur décharge (et m’est avis qu’à part quelques pervers pépères et deux-trois mongolitos quadrisomiques, plus personne ne leur décharge dessus ou dedans) le français est un râleur congénital (moi c’est quand j’ai trop bu) qui regrette l’hiver en été et l’été en hiver... Et en outre, il faut bien qu’on cause de quelque chose, le matin, sur le zinc du quartier, entre le petit noir-Gitanes sans filtre, le petit blanc sec et les cacahuètes parfum pisses… Qu’on cause de quelque chose quisoit fédérateur et qui permette de faire oublier l’immobilisme intégral du Pépère’s Lonely Branquignols Socialo Band…

On avait clairement perçu que le Tout Mou audacieux n’était pas un paritsan de l’action tout azimut et qu’à part le trempage de croissants en scooter, la cravate de traviole et la danse de la pluie, il valait mieux se contenter de décocher des incantations au Dieu de l’inversion de la courbe du chômage et de faire des offrandes à la Déesse de la reprise économique…

Pour le reste, quand le Gouvernement se trouve dans l’obligation d’agir… Flamby délègue le Pétillant si c’est du gâteau arrosé de nanan, un ministre lèche-bottes qu’il aime bien si c’est pas trop risqué, un sous-ministre si ça sent le roussi, ou même carrément un vague sous-secrétaire d’Etat à la Conservation des Ressources Hydriques Caféinées, voire un Délégué du Sous-chef de Cabinet du responsable du Graisseur en chef des ressorts hélicoïdaux des portes coulissantes en quinconce si c’est carbonisé d’avance…

Reste à positionner Stéphane Le Foll sur l’échelle, de rond-de-cuir en parade à fusible qui va se faire sauter à tout instant, dans la crise des éleveurs qu’il doit gérer après que Pépère s’en soit lavé les mains, comme à son habitude de Ponce Pilate…

Aussi raide que Ribéry quand il voit une pouffiasse qui écarte les cuisses, aussi pénétré de sa mission qu’un enfant de chœur dans la sacristie, aussi convaincu d’être indispensable à la sauvegarde de l’équilibre mondial que Christophe Maé de faire de la bonne musique, Stéphane Le Foll est ministre des bouseux depuis trois ans, et il lui faut un rapport pour prendre connaissance des difficultés des manifestants… A ce point, ce n’est plus de l’incurie, ni du foutage de gueule… c’est de la connerie intégrale !

Si la connerie intégrale n’avait cours qu’en politique, Mon Dieu, on pourrait finalement s’en accommoder, et occuper le son lorsque ces messieurs viennent à être télévisés pour nous bonir leur baratin… Mais non ! Ce poison de l’esprit est tout aussi bien répandu en littérature (qui n’a jamais lu une interview de BHL ou lu un bouquin de Marc Levy) qu’en musique…

Musicalement, cela peut aller d’une seule chanson parfaitement conne (le « Waterloo » eurovisuel d’ABBA est généralement un exemple topique), grossir à une bonne grappe (la période des chansons loufoques d’Annie Cordy), jusqu’à l’intégralité du répertoire (Régine, Patrick Juvet, Hervé Vilard, ou encore Zaz, pour ne pas parler que de chenteuses mortes…).

Parmi les compositeurs, on a aussi notre dose, avec notamment Calogéro (le guitariste gaucher qui avait eu le droit de choisir entre être guitariste gaucher comme MacCartney et avoir le talent de MacCartney) qui a vu sa condamnation pour plagiat confirmée en appel… Déjà que ses bouses n’étaient pas terribles… On est désormais assurés qu’il n’est même pas foutu de les déféquer tout seul…

Et le 22 juillet 1662, sur le stade de Palo Alto aux Etats Unis, le champion soviétique Valeri Brumel qui saute dans le style "ventral" domine le concours et améliore pour la quatrième fois le record du monde du saut en hauteur, avec un saut à 2,26 mètres. Décidément, certains cherchent tout pour s’envoyer en l’air… 

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