lundi 6 juillet 2015

Brèves du 06 Juillet 2015

Occis par l’oxi, oh que si !

Oxi, oxyure persistante des démocraties européennes,
Oxi, occis les partisans fervents et enfiévrés du nai,
Oxi, oh que si que certains grecs sont allés se faire voir chez eux
Oxi, oxi, ce n’est pas douloureux ils en ont l’habite-rude…

Oxi, oxygène nécessaire d’un Tsirpas qui pète désormais au niveau du brushing,
Oxi, oxymel délicat que le premier ministre sirote comme du petit lait
Oxi, oxymoron moderne d’une tragédie grecque tout aussi nouvelle
Oxi, oxymoron de négation affirmative et d’affirmation négative.

Oxi, oxi chéri pas ce soir, j’ai une crise d’hémorroïdes et le trou comme un chou-fleur
Oxi, oxi, comme Encula Merkel et les autres qui l’ont eu bien profond dans le cul
Oxi, oxi, aftó den eínai éna óneiro, ce n’est pas un rêve, hélas,
Oxi, oxi, mállon eínai énas efiáltis, c’est plutôt un cauchemar (surtout si on rêve d’Encula Merkel)

Oxi, oxycoupage futur mais incertain de la zone euro, allez savoir
Oxi, oxygénase nécessaire de tant d’hellènes (et les garçons) en apnée financière
Oxi, oxyde dominical de démocraties un peu démo-crasseuses,
Oxi, oxydation inattendu du beau joli vernis des lèche-culs européistes

Oxi, oxydant impitoyable de la toute puissance économique teutonne
Oxi, oxydable inamovibilité de la chancelière qui chancèle pour la première fois
Oxi, oxygénothérapie obligatoire utilisée par des grecs ne manquant pas d’air
Oxi, oxygénothérapie ou bouche-à-bouche pour Flamby, à bout de souffle comme d’hab’

Oxi, oxygénation du Gouvernement Tsirpas avec le départ de Varoufakis
Oxi, oxygénation bienvenue car ce mec était du genre irrespirable
Oxi, oxyton, ce mot avec l’accent tonique à la dernière syllabe
Oxi, oxyton, référendum, d’hommes, la syllabe tonique qui a eu le dernier mot

Oxi, oxygéner, aérer, donner de l’air, prendre l’air, prendre le large,
Oxi, oxygénée comme l’eau pour nettoyer les bobos à l’âme et au coude
Oxi, oxydoréduction obligatoire des déclarations à la con, diverses et avariées
Oxi, oxydimétrie impérative sous peine de rouille définitive de l’euro

Oxi, oxygéner un débat stérile où les acteurs plongent dans l’apnée de leur autisme
Oxi, oxygéner les cheveux pour rendre blondes certains dirigeants têtus,
Oxi, oxychlorure d’incertitude en des lendemains qui chantent ou déchantent
Oxi, oxysulfure volatil d’une tocade grecque peut-être lourde de conséquences

Oxi, oxyder l’inoxydable inox de la belle unité européenne de façade,
Oxi, oxydase urticante dont tout le monde se gargarise sans rien en savoir
Oxi, oxime oxycarboné d’une formulation inédite comme les jours qui s’annoncent
Oxi, oxhydrique mélange qui fait chauffer à blanc les imaginations fertiles mais fades

Oxi, oxycrat préféré des dieux grecs d’aujourd’hui, nectar et ambroisie modernes
Oxi, oxycrat espérons-le pas trop dosé en vinaigre pour qu’il soit doux à boire…

Oxi, oxi, occis pas l’oxi, oh qu’si !

Oh que si Juppé était entendu en haut lieu voir même plus haut, par hasard,
Il n’a aucune honte à le dire, et ne compte pas baisser son falzar
Au vu du résultat négatif du référendum grec, il l’annonce à sec
Que les hellènes, contents ou pas, aillent se faire voir chez les grecs.

Juppé, son sourire légendaire et son joli crâne en véritable peau de fesse
En a ras-le-bol que pour les grecs, on continue d’écarter largement les fesses,
Et propose d’organiser en douceur la sortie de l’euro des grecs, sans drame
Un drame au pays de la tragédie, c’est fort de café… Sans drame, et sans drachme !

Un drame pour pas un drachme, c’est ce que Marion Maréchal-Nouvoila-Le Pen hisse
Fermement tendu comme l’étendard superbe de sa campagne électoral, tel un pénis
Son crédo moisi pour une région « bleu blanc rouge » et non « black blanc beur »
Quelle brutalité du propos, Maria Schneider au moins avait eu droit à du beurre…

De la sodomie à la tringle, il n’y a finalement qu’un pas que l’on franchit joliment
Surtout si à la tringle est attachée comme au Dalaï-lama, un rideau dément
Qui a fêté le sourire Colgate aux lèvres ses quatre-vingts premiers printemps
En Californie, bien qu’avec les surfeurs cela soit très surfait, signe des temps.

Signe des temps également, mais un mauvaise signe d’un mauvais temps
Cette agression homophobe subie par la nageuse française Mélanie Hénique
Que les nageurs n’aiment pas les femmes, on le savait depuis longtemps
Mais Bon Dieu, aucun intérêt vraiment à les tabasser si tu ne les niques…

La tradition grecque d’homosexualité est tellement ancrée au plus profond d’eux
Qu’ils ne sauraient se retourner en chemin sans risquer de prendre un mauvais coup
Un coup en traitre d’un vrai enculé dont on sent dans le cou le souffle heureux
Et dont certains se délectent en glapissant « oh oui c’est bon vas-y mets-moi tout »

Varoufakis parti, Tsipras à l’Europe ignorait qui il allait refourguer d’assez solide
Et il eut alors la révélation géniale de nommer un inconnu prénommé Euclide
Euclide, mathématicien grec antique et son fameux algorithme du P.G.C.D.
Le Plus Grand Commun diviseur, et non le Plus gros calibre défonceur, petits gorets !

Et le 6 juillet 1885, Pasteur sans être inquiété se livre sur un gosse à des privautés
Lui qui avait découvert le vaccin contre la rage dans un moment de colère
Fit subir à Joseph Meister dix jours d’injections de plus en plus fortement dosées
Et qui par la suite, de la vaccination antirabique humaine pendirent la crémaillère.

Peut-être était-ce le gamin qui, subrepticement, avait mordu le chien, mais si !
Car de nos jours encore, il est tant et tant de gens qui sont de vrais enragés
Derrière leur volant, assis devant leur ordinateur ou dans les bois bien cachés
Et il leur faudrait plus que la rage, au final, pour être occis par oxi, oh qu’si !

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