vendredi 24 juillet 2015

Brèves du 24 Juillet 2015

« Trop de blabla il me dit cet homme là
« Trop de tracas j'ai donné déjà
« Trop de tracas il me cause cet homme là
« Trop de bla bla j'ai donné déjà »

Ouéch Princess’, fait kiffer la vibe et fait tourner le tarpé, j’ai trop besoin de tirer sévère une grosse taffe… Des chansons teintées de ragga de Princess’ Erika, le grand public n’aura retenu que son « Trop de bla bla » qui fit les beaux jours du Top 50 en 1988… Malgré ses épais rastas et la fumée de Marie-Jeanne, de beu, de hachi (comme dirait M'âme Jeanssen) qui embrumaient ses yeux et son esprit, la Princess’ avait vu juste…

On cause trop dans notre société… Et le travers n’est pas récent, puisque déjà les Chaussettes Noires s’en émouvaient en 1961 avec leur sautillant « Tu parles trop » demandant indirectement à leurs dulcinées de fermer leur claquemerde, ou encore la momie qui louche, Dalida, qui reprochait à Delon dans « Paroles, paroles » en 1973 de trop l’ouvrir…

Le travers, qui n’est pas uniquement de porc caramélisé à l’ail et grillé au chalumeau, fut pris dès lors que dans un moment de faiblesse inavouable, les hommes ont inconsidérément laissé les femmes parler… Comparé au tsunami verbal produit, la boîte de Pandore (encore une bonne femme, décidément…) n’était en comparaison qu’une aimable plaisanterie de pochette surprise pour tapette anémique…

Certes, les avocats enfilent des robes pour essayer de mentir aussi bien que les femmes, mais nos épouses, nos mères, nos compagnes, nos amies, voire nos marie-salope ou dans le domaine distingué qu’affectionnent les connasses en short, nos garages à merguez, ne sont pas les détentrices exclusives du babillage insipide et casse-bonbon…

Depuis toujours, et même avant, nos politocards ont su manier le verbe avec une redoutable dextérité qui confine parfois à un anilinctus tant ils parviennent à nous la mettre bien profond avec la langue… Regardez le résultat des élections présidentielles depuis plus de quarante ans… C’est une éternelle et exponentielle envolée de promesses délirantes…

On cause, on cause, mais on n’agit pas… Et ce travers est apparemment bien franco-français… Dans d’autres pays, on ne papote pas… on frappe ! En Turquie, on n’a pas tergiversé pendant deux mois pour savoir si peut-être, pourquoi pas, on ne sait pas mais on ne sait jamais, ce serait envisageable dans les probables possibilités éventuelles, on allait leur mettre sur la gueule à ces connards d’enturbanés…

Une bombinette qui pète et paf ! L’armée de l’Air s’en va vitesse grand V bombarder des positions djihadistes en Syrie… Alors que nous, en France, on en est encore à se questionner pour savoir si on s’enlève les doigts du cul en une seule fois, ou si l’on fait un retrait partiel et progressif, histoire de ne pas avoir une sensation de manque…

La sensation de manque, on va peut-être la ressentir bientôt au CHU où est cultivé depuis huit ans le plus célèbre légume de France après Régine, Vincent Lambert… Le jeune homme, mais également certains membres de l’équipe médicale seraient menacés d’enlèvement… Je ne voudrais pas dire, mais Marx avait mille fois raison quand il disait que la religion était l’opium du peuple… Faudrait voir à arrêter de fumer les cierges pascaux, M'âme Lambert et les autres gargouilles de bénitier, ses copines de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, ramassis de bigots traditionnalistes et moinillons intégristes en schisme sacramentel avec Rome à cause des positions olé-olé de son fondateur, le fameux Monseigneur Lefebvre…

Au nom de quel Dieu, de quelle entité supérieure et divine, ou prétendue telle, se trouve-t-on légitime de demander le maintien en vie de ce spécimen de coquille vide ? La question est posée… Le papier est à gauche, les stylos en face, vous avez trois heures…

Du blabla, généralement parfaitement stérile et tout juste bon à démontrer la capacité exceptionnelle de nos politocards à sodomiser les diptères, les commentaires suite à l’aval du Conseil Constitutionnel sur la Loi Renseignement… La palme de la remarque trouducutesque, mais faut dire qu’en trous du cul, il a dû en remplir quelques uns, revient au porte-flingue du bouledogue blond, Mademoiselle Philippot qui a affirmait qu’il s’agissait d’une petite victoire pour les terroristes… Punaise, il s’est fait tellement pomper à fond hier soir qu’on lui a dégagé le cerveau en même temps que la purée, ou bien ?

Du blabla aussi, mais qui d’une certaine manière, nous change des alertes infos actu terrorisantes de BFMTV pour nous apprendre la levée des barrages des éleveurs et la tenue d’une réunion sur le prix du lait, où les bouseux risquent de se faire traire (ce qui risque de filer une demi-dure exploitable à la mère Philippot), des flashs spéciaux pour vous répéter qu’on n’en sait pas plus sur la qualité du vol d’Obama qui l’a amené au Kenya qu’il y a quinze minutes, et des annonces à la Roger « La-France-a-peur » Gicquel concernant sur la convocation en correctionnelle de Neunœil de Montretout suite à la réitération du « détail »…

Blablatons pour changer des questions existentielles sur la nécessité incoercible de posséder le super-mega-iPhone 12Q pour les cagoles de onze ans, ou graves comme celle de savoir si Tom Daley s’épile le garage à morteau à la cire chaude ou à la débrousailleuse… Blablatons en posant la question cruciale suivante :

Qui sera le prochain James Bond?

Eh oui, Daniel Craig abdique, et l’on va devoir regretter son jeu dramatique dans tous les sens du terme, aussi limité que les capacités intellectuelles d’un candidat des Douze Coups de Midi, et consistant en deux expressions : la soudaine envie de pipi ligoté à côté d’une riante sourcinette, et le faciès dévoré de perplexité d’une Afida Turner de solderie au moment de déchiffrer un mot de trois syllabes…

Avec son air tellement amène qu’il aurait rendu l’iceberg dézingueur du Titanic vachement chaleureux, Daniel Craig laissera pour seul souvenir Bondien sa sortie de l’eau façon Ursula Andress sans le haut du maillot, qu’il avait roulé en boule et fourré dans son moulebite tant ça paraissait habité… et mouillé là-dedans…

Parmi les successibles, on notera les favoris Idriss Elba le black, l’irlando-allemand Michael Fassbender, la fadasse Luke Evans ou le roux Londonien Damian Lewis… Effectivement, c’est d’une importance capitale… sauf si ce genre de mec vous met les ovaires ou les réserves à chantilly en position Hiroshima 1945…

Et le 24 juillet 1952, c’est la sortie d’un classique du western, genre qui faisait fureur outre-Atlantique à l’époque, « Le train sifflera trois fois », d’où est issue la fameuse chanson popularisée par la voix mâle de John William « Si toi aussi tu m’abandonnes »… Ça n’a rien à voir, mais il paraît que Jacques Chazot, alors encore jeune fille, voulait en tourner une version osée « L’arrière-train sifflera trois fois »… Ah vous voila tout retournés à la nouvelle !

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