« Trop de blabla il me
dit cet homme là
« Trop de tracas j'ai
donné déjà
« Trop de tracas il me
cause cet homme là
« Trop de bla bla j'ai
donné déjà »
Ouéch Princess’, fait kiffer
la vibe et fait tourner le tarpé, j’ai trop besoin de tirer sévère une grosse
taffe… Des chansons teintées de ragga de Princess’ Erika, le grand public n’aura
retenu que son « Trop de bla bla » qui fit les beaux jours du Top 50
en 1988… Malgré ses épais rastas et la fumée de Marie-Jeanne, de beu, de hachi
(comme dirait M'âme Jeanssen) qui embrumaient ses yeux et son esprit, la
Princess’ avait vu juste…
On cause trop dans notre
société… Et le travers n’est pas récent, puisque déjà les Chaussettes Noires s’en
émouvaient en 1961 avec leur sautillant « Tu parles trop » demandant
indirectement à leurs dulcinées de fermer leur claquemerde, ou encore la momie
qui louche, Dalida, qui reprochait à Delon dans « Paroles, paroles »
en 1973 de trop l’ouvrir…
Le travers, qui n’est pas
uniquement de porc caramélisé à l’ail et grillé au chalumeau, fut pris dès lors
que dans un moment de faiblesse inavouable, les hommes ont inconsidérément
laissé les femmes parler… Comparé au tsunami verbal produit, la boîte de
Pandore (encore une bonne femme, décidément…) n’était en comparaison qu’une
aimable plaisanterie de pochette surprise pour tapette anémique…
Certes, les avocats enfilent
des robes pour essayer de mentir aussi bien que les femmes, mais nos épouses,
nos mères, nos compagnes, nos amies, voire nos marie-salope ou dans le domaine
distingué qu’affectionnent les connasses en short, nos garages à merguez, ne
sont pas les détentrices exclusives du babillage insipide et casse-bonbon…
Depuis toujours, et même
avant, nos politocards ont su manier le verbe avec une redoutable dextérité qui
confine parfois à un anilinctus tant ils parviennent à nous la mettre bien
profond avec la langue… Regardez le résultat des élections présidentielles
depuis plus de quarante ans… C’est une éternelle et exponentielle envolée de
promesses délirantes…
On cause, on cause, mais on
n’agit pas… Et ce travers est apparemment bien franco-français… Dans d’autres
pays, on ne papote pas… on frappe ! En Turquie, on n’a pas tergiversé
pendant deux mois pour savoir si peut-être, pourquoi pas, on ne sait pas mais
on ne sait jamais, ce serait envisageable dans les probables possibilités
éventuelles, on allait leur mettre sur la gueule à ces connards d’enturbanés…
Une bombinette qui pète et
paf ! L’armée de l’Air s’en va vitesse grand V bombarder des positions
djihadistes en Syrie… Alors que nous, en France, on en est encore à se
questionner pour savoir si on s’enlève les doigts du cul en une seule fois, ou
si l’on fait un retrait partiel et progressif, histoire de ne pas avoir une
sensation de manque…
La sensation de manque, on
va peut-être la ressentir bientôt au CHU où est cultivé depuis huit ans le plus
célèbre légume de France après Régine, Vincent Lambert… Le jeune homme, mais
également certains membres de l’équipe médicale seraient menacés d’enlèvement…
Je ne voudrais pas dire, mais Marx avait mille fois raison quand il disait que
la religion était l’opium du peuple… Faudrait voir à arrêter de fumer les
cierges pascaux, M'âme Lambert et les autres gargouilles de bénitier, ses
copines de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, ramassis de bigots
traditionnalistes et moinillons intégristes en schisme sacramentel avec Rome à
cause des positions olé-olé de son fondateur, le fameux Monseigneur Lefebvre…
Au nom de quel Dieu, de
quelle entité supérieure et divine, ou prétendue telle, se trouve-t-on légitime
de demander le maintien en vie de ce spécimen de coquille vide ? La
question est posée… Le papier est à gauche, les stylos en face, vous avez trois
heures…
Du blabla, généralement
parfaitement stérile et tout juste bon à démontrer la capacité exceptionnelle
de nos politocards à sodomiser les diptères, les commentaires suite à l’aval du
Conseil Constitutionnel sur la Loi Renseignement… La palme de la remarque
trouducutesque, mais faut dire qu’en trous du cul, il a dû en remplir quelques
uns, revient au porte-flingue du bouledogue blond, Mademoiselle Philippot qui a
affirmait qu’il s’agissait d’une petite victoire pour les terroristes… Punaise,
il s’est fait tellement pomper à fond hier soir qu’on lui a dégagé le cerveau
en même temps que la purée, ou bien ?
Du blabla aussi, mais qui d’une
certaine manière, nous change des alertes infos actu terrorisantes de BFMTV
pour nous apprendre la levée des barrages des éleveurs et la tenue d’une
réunion sur le prix du lait, où les bouseux risquent de se faire traire (ce qui
risque de filer une demi-dure exploitable à la mère Philippot), des flashs
spéciaux pour vous répéter qu’on n’en sait pas plus sur la qualité du vol d’Obama
qui l’a amené au Kenya qu’il y a quinze minutes, et des annonces à la Roger « La-France-a-peur »
Gicquel concernant sur la convocation en correctionnelle de Neunœil de
Montretout suite à la réitération du « détail »…
Blablatons pour changer des questions
existentielles sur la nécessité incoercible de posséder le super-mega-iPhone
12Q pour les cagoles de onze ans, ou graves comme celle de savoir si Tom Daley
s’épile le garage à morteau à la cire chaude ou à la débrousailleuse…
Blablatons en posant la question cruciale suivante :
Qui sera le prochain James
Bond?
Eh oui, Daniel Craig
abdique, et l’on va devoir regretter son jeu dramatique dans tous les sens du
terme, aussi limité que les capacités intellectuelles d’un candidat des Douze
Coups de Midi, et consistant en deux expressions : la soudaine envie de
pipi ligoté à côté d’une riante sourcinette, et le faciès dévoré de perplexité
d’une Afida Turner de solderie au moment de déchiffrer un mot de trois syllabes…
Avec son air tellement amène
qu’il aurait rendu l’iceberg dézingueur du Titanic vachement chaleureux, Daniel
Craig laissera pour seul souvenir Bondien sa sortie de l’eau façon Ursula
Andress sans le haut du maillot, qu’il avait roulé en boule et fourré dans son
moulebite tant ça paraissait habité… et mouillé là-dedans…
Parmi les successibles, on
notera les favoris Idriss Elba le black, l’irlando-allemand Michael Fassbender,
la fadasse Luke Evans ou le roux Londonien Damian Lewis… Effectivement, c’est d’une
importance capitale… sauf si ce genre de mec vous met les ovaires ou les
réserves à chantilly en position Hiroshima 1945…
Et le 24 juillet 1952, c’est
la sortie d’un classique du western, genre qui faisait fureur outre-Atlantique
à l’époque, « Le train sifflera trois fois », d’où est issue la
fameuse chanson popularisée par la voix mâle de John William « Si toi
aussi tu m’abandonnes »… Ça n’a rien à voir, mais il paraît que Jacques
Chazot, alors encore jeune fille, voulait en tourner une version osée « L’arrière-train
sifflera trois fois »… Ah vous voila tout retournés à la nouvelle !
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