vendredi 29 mai 2015

Brèves du 29 Mai 2015

Ah ben quand ça veut pas, ça veut pas…

Depuis que j’ai le coupable passe-temps de vous enquiquiner à intervalles réguliers de mon babil de fadaises et de billevesées futiles sur les petites catastrophes et les immenses vides de l’actualité, je ne crois pas vous avoir déjà fait le coup de la panne…

Que les bucoliques des balades en torpédo sur les petites départementales champêtres avec déjeuner sur l’herbe tout aussi champêtre assorti d’herbe glissante, de moustiques affamés et de bouses de vaches bien fraîches, se rassurent. Il ne sera ici nullement question de jambonnage sur les sièges arrières de la Simca 1000, encore moins de turlutte crémeuse dans un taillis complice de jeux manuels et buccaux qui se paient en liquide, et certainement pas de parties de jambes en l’air dans un fossé abrité des regards… A moins dans ce dernier cas que vous ayez réussi à flanquer la bagnole sur le toit en loupant un virage…

Ce coup de la panne, ce n’est pas le bête tracas mécanique simulé pour précipiter une jeune fille dans vos bras et sur votre service trois pièces… Ce n’est pas non plus la panne physique au moment de faire coulisser l’andouillette à jus dans la cressonnière ou le corridor à prouts, et qui fait ressembler les taureaux mous de chambre de bonne à des serpillères mal essorées pendouillant lamentablement sur une corde à linge exposé à un zéphyr feignasse de fin d’automne…

C’est un panne purement intellectuelle, intégralement littéraire… Je suis à sec…

Les moins neuronalement dotés d’entre vous, ainsi que les admirateurs de Ribéry, les membres du Denise Fabre’s Fan Club et les abonnés aux tribulations des énièmes avatars du retour de la vengeance des Enfants des Concons à Cancun contre Godzilla et la Momie, vont assurément me conseiller de changer de stylo, ou de remettre une cartouche d’encre pleine…

Mais bon sang, bande de crétins sous-développés du bulbe à force de vous tirebouchonner le spaghetti à chantilly entre cousins, vous êtes parfois tellement cons que même Marine ne voudrait pas de vous pour vous embrigader dans son Fion Nazi-on-Heil…

Je n’écris pas à la plume (et gare au premier qui va dire que je les tailles, les plumes…) mais j’ai pris le pli de clavinoter mes épanchements logorrhéiques…

Et je suis prêt à parier qu’il va s’en trouver pour me conseiller de recharger mon clavier d’encre…

Avant que de les vouer définitivement aux Gémonies, avec un détour par la case « nettoyage des neurones » qui permettra enfin une aspiration complète de leur boite crânienne, je vais tenter de me rabattre sur les quelques bribes d’actualité qui pourraient mériter à la limite qu’on s’y arrête le temps d’une microseconde…

On pourrait presque penser qu’il s’agit du titre d’une comédie musicale à deux balles, montée dans un théâtre miteux d’une sous-préfecture de province qui sent le renfermé… « Marine et la chasse aux sorcières »… Avouez que même invités, vous hésiteriez grandement à vous hasarder à assister à un tel jeu de massacre… Non pas que la grosse blonde à la voix de travelo opéré au Maroc n’est pas bonne comédienne… Mais c’est comme dans les vieux téléfilms allemands pourraves des années quatre-vingt rediffusés en boucle l’après-midi : c’est tellement gros qu’on leur prêterait presque un peu de vaseline…

Bruno Gollnish et Anne-Marie Arnautu se sont vus écartés de commissions sans raisons apparentes… Bizarre que Gollnish, l’archétype parfait du Gestapiste un peu allumé, n’ait pas piqué une crise d’hystérie en cognant du pébroque sur Marine et la mère Phlippot…

Si j’avais la possibilité de glisser un conseil à notre ancien Sinitre de la Productivité Redressée, je lui dirais « Naunaud, méfie-toi des brunettes à lunettes panoramiques que tu tambourinas jadis »… En effet, Audrey Pulvar, toujours vénéneuse quand il s’agit de balancer une saloperie vacharde, s’est déclarée peu convaincue par le Montebourg mannequin en costumes…. Lequel serait un compagnon cyclothymique, foutraque… Un coup de genou dans les couilles serait à la limite moins douloureux…

Douloureux aussi, parfois de voir certaines personnes se déliter doucement, perdre un à un les boulons de leur raison, ou de leur solidité et lentement partir vers des lendemains douteux où l’incertitude de l’immortalité s’efface devant la certitude prochaine de la bien vulgaire mortalité, et où les droits de l’homme cèdent le pas devant les droits de la mort… Max Gallo, 83 ans aux jonquilles en gerbe, est atteint de la maladie de Parkinson, et redoute l’issue de cette maladie, rajoutant cependant que nous avons toujours la liberté d’en finir avec nous-mêmes… Quoique Parkinson, c’est pratique… tu branles le caniche sans effort…

Max Gallo malade… Marc Lévy et Katherine Pancol, eux, pètent la forme…

Je ne sais pas ce qu’a dû fumer Marifolle Touteraide, le lapinou sous perfusion de LSD concentré du Gouvernement de Guimauve le Conquérant, mais c’est vraisemblablement de la bonne ! En parfaite fumiste sachant enfumer le peuple, la voila qu’elle nous décoche une nouvelle mesure liberticide, l’interdiction de fumer dans les aires de jeux publiques d’ici à cet été…

Et une loi interdisant les mesures à la con, les circulaires à la mord-moi-le-nœud, les arrêtés à la va-comme-je-te-pousse, d’un Gouvernement de fumistes fumelards qui enfument pour tenter de mieux envelopper leur incompétence crasse d’un nuage de fumée parfumée, c’est pour quand ?

Et comme par un fait exprès, mais il faut croire que les journalistes sont d’éternels taquins, qui ont sorti l’information rien que pour faire fumer Marifolle de rage, on nous informe que plus d’un quart des européens sont des fumeurs… Dans les aires de jeux publiques, ou ailleurs ?

Et le 29 Mai 1952, après une interruption totale de parution depuis 1944, el journal de Mickey parait à nouveau. Plus petit que son prédécesseur, plus cher (de 30 centimes en 1934, il vaut désormais 20 Francs), il est néanmoins plus dense, puisqu’il double sa pagination. Et va offrir des heures de lecture et d’évasion à plusieurs générations de gamins, qui s’en allaient hebdomadairement quérir le graal au kiosque, pour des moments de détente sans aucune panne d’inspiration…

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