jeudi 14 mai 2015

Brèves du 14 Mai 2015

« You are my destiny
« You share my reverie
« You are my happiness
« That's what you are »

Tu m’étais destinée… C’est la traduction française de cette guimauve amerloque couinée par la voix melliflue et émétique de Paul Anka que nos mères, et nos grands-mères écoutèrent frénétiquement dans les années 60 à s’en détremper le Sloggi taille haute…

Tout est prédestiné, croit-on savoir, ou deviner de l’observation du grand bordel ambiant (que l’on nomme également société), et parfois cette prédestination ne fait pas précisément la joie des personnes visées…

Regardez la religion catholique… Pour une religion de bondieuseries, on a finalement de sacrés jambonneurs dans les sacristies, doublés de fêtes qui appellent au lucre, au stupre et à la fécondation in-vitraux…

Loin de cautionner les curetons libidineux qui lutinent des enfants de chœur, les bedeaux qui éteignent les cierges pascaux en s’asseyant dessus, et les bonnes sœurs qui se ravagent le bénitier en s’affolant les cornettes et en chantant « Plus près de toi Mon Dieu », force est de constater que les fêtes carillonnées du calendrier liturgique sont souvent des invitations à la débauche intégrale…

Aujourd’hui, il ne vous aura pas échappé que nous sommes le jeudi de l’Ascension, et qu’en raison de ce jour férié, je ne vous honorerai que d’une chronique réduite. L’Ascension, c’est quand on monte… Et quand on dit d’un homme qu’il monte… c’est rarement pour signifier qu’il gravit un escalier, mais bien plus fréquemment pour indiquer qu’il honore bobonne d’une saillie aussi virulente que sauvage, qu’il dresse les couleurs en déformant horriblement son slip en vue de la livraison imminente de la sauce blanche pour l’asperge…

Et la Fête de Noël, ou l’on s’ingénie à mettre le Petit Jésus dans la crèche… Encore une allusion à une intromission d’un machin raide dans un trou noir… Et je ne vous parlerai même pas de l’Epiphanie, où l’on tire les Rois, où l’on bourg la reine et où l’on jouit en Josas, ou en Josiane selon les croyances…

Obsédé du slip ? Fixette sur la zigounette ? Obnubilation du crac crac biscotte ? Ah, mais pardon ! Si tel n’était pas le cas, je ne serais pas français !

Pas un jour en effet sans que l’on ne découvre un scandale plus ou moins sexuel en France… Qui peut aller de la grosse artillerie (je parle du scandale, hein, pas du matos mis en œuvre) genre DSK au Sofitel à l’entrefilet quasi bienveillant d’un aimable touche-pipi entre gamins dans les toilettes de l’école Mimie Mathy de Bourre-moi-L’Yvette…

En l’état, c’est aujourd’hui des attouchements au très sérieux Collège Montaigne, dans le sixième arrondissement de Paris, qui font la une des gazettes, titrant en cinq colonnes à la une que des garçons de dix et onze ans auraient tripoté des fillettes… Mais ils méritent les plus fermes encouragements, ces futurs petits pervers… AU moins est-on sûr qu’il n’iront pas enfiler leurs camarades de chambrée à l’armée…

Décidément, la Grande Jajat est en passe de détrôner Nadine Morano du titre envié de proféreuse de conneries publiques, puisqu’elle a déclaré aujourd’hui qu’elle ne menait pas ses réformes « au petit doigt mouillé »… Pourtant, à voir le grand embrouillamini proposé, et vu comme elle se pousse du col pour la défendre, on pensait qu’elle se touchait tellement qu’au final, elle avait le petit doigt, entre autres, complètement trempé…

Et pour terminer en beauté, un mot de cette petite momie qui après avoir failli finir à la poubelle lors d’une collecte d’encombrants en 2001, sera exposée bientôt au musée… D’abord appelée Toutencombrant 1er, le sarcophage de 92 cm n’est pas le cercueil des ancêtres de Mimie Mathy, mais celui d’une petite fille egyptienne née au moins trois siècles avant Jésus Christ et qui s’était retrouvée en pleine égyptomanie du dix-neuvième siècle en décoration murale… On murmurerait que ce serait la sœur de Line Renaud, mais ce ne sont que des rumeurs…

Et le 14 mai 1956, Marilyn Monroe fait la une du magazine américain Time, à propos de l’idylle passionné qu’elle mène avec Artur Miller et qui aboutira au mariage des deux tourtereaux… Nul doute que la superbe photo de couverture a dû provoquer à l’époque quelques ascensions masculines aussi involontaires que fulgurantes…

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