mercredi 13 mai 2015

Brèves du 13 Mai 2015

« Si tu avances quand je recule,
« Comment veux-tu, comment veux-tu… »

J’entends déjà vos voix melliflues vitupérer imprécations imparables, rondineries grommelantes et petits cris d’indignation retenue… Comment puis-je sensément oser proposer à vos yeux ébahis, à vos mines altières ainsi qu’à vos cervelets ébaubis une telle invitation aux plaisirs que pratiquaient éhontément les antiques hellènes, à base de rapprochement extrême et pas toujours involontaire de deux personnes de même sexe finissant par l’intromission d’un appendice antérieur impair et médian dont le corps caverneux gorgé de sang sous pression assure une rigide raideur dans un orifice postérieur tout aussi impair et médian préalablement préparé par l’onction généreuse de vaseline, de gel lubrifiant « Lubricanus, le velours du trou de balle » ou de beurre Charente-Poitou, car Charente-Poitou, ça rentre partout…

Certes, d’aucuns vraisemblablement moins lettrés qu’on ne prétend que je le sois (ou que je le susse, mais évidemment, ça va faire jaser encore une fois…), auraient plus directement et crûment proposé d’aller vous faire déboiter la capsule, de vous élargir le couloir à rondins, de vous tambouriner le corridor à prouts, ou plus sobrement d’élargir le cercle de vos relations…

Le monde n’est qu’un perpétuel va-et-vient, où tout un chacun cherche à pratiquer sur l’autre cette position que nos amis nord-africains caractérisent par un « nardinomouk » bien senti, ou un « nardinemorano » qu’on ne peut pas sentir… Car, nous le savons, et pas uniquement de Marseille avec cette dose d’huile d’olive première pression à chaud qui conserve la jeunesse de ma peau et lui rend cet éclat si frais de frigo américain qu’on croirait que je vais cracher des glaçons quand je souris…

Certes, le barnum politique, du vedettariat ou plus généralement des futilités de l’actualité, est un grand bordel, c’est entendu… Mais qu’on mette la paillasse sur la place publique et qu’on offre à tout un chacun la primeur de ses ébats gynécologiques ou trouducutoires, faut quand même pas balancer mémé avec l’eau du bain, et jeter le bébé dans les orties…

Grand spécialiste de la provocation télévisée, pas toujours de bon goût, mais rarement totalement gratuite, Patrick Sébastien s’est encore illustré l’autre soir en interprétant une chanson qui cause de pipe avant d’aller se coucher… Ce qui aurait provoqué l’indignation de je ne sais plus quelle ministre, vraisemblablement coincée du cul…

Coincée du derche peut-être, mais qui a évidemment et instantanément fait le rapprochement entre la bouffarde et la spécialité de Raticha Dati… Ça va choquer les enfants ? Eh mamie ! A plus de 23 heures, les gamins sont couchés… On laisse passer le mot de Michel Field qui se régale « d’une bonne pipe en extérieur » (faut dire que le Cercle de Minuit n’était à l’époque regardé que par quatorze téléspectateurs, dont huit décédés), on ne dit rien sur les horreurs positivement atroces des journaux télévisés… Mais on est vent debout pour une chansonnette certes grivoise, mais qui ne casse pas trois pattes à un canard…

Allez, M'âme la Ministre, craquez-vous le string, aspirez un grand coup, vous verrez, ça détend, et monsieur, et madame… Fumer tue… Mais la pipe détend…

Ah, parce que vous êtes sages, je vous livre en exclusivité mondiale les nouvelles paroles de la dernière chanson de Patrick Sébastien, « Mamie Seau d’eau » (ou Mamie Sodo, ça ne va pas vous faire un second trou, hein…) : « Mamie Sodo s’est fait toute belle ; Pour aller s’faire péter la rondelle »… Comme dirait l’autre, c’est que d’l’amour !

De l’amour vache, parfois… Et on ne badine pas avec l’amour… ni avec les choses de l’esprit… surtout si Lesprit est un pitbull de 35 kilos qui n’a rien bouffé depuis huit jours…

Des nouvelles de la Corée du Nord, qui n’en veut ? Je conçois que ce ne soit pas une destination de vacances aussi prisée que les States, Sitges, Djerba (nommée ainsi à cause de sa cuisine vomitive) ou Saint-Beuark-sur-Gazoil, mais il se passe là-bas des choses qui dépassent l’entendement… Et dont certains de nos ministres parfois narcolepsiques seraient bien inspirés de se souvenir… Le Ministre de la défense nord-coréen a été exécuté par les sbires du siphonné de la cafetière Kim Jong-Un, pour s’être endormi pendant une manifestation à laquelle participait le si sympathique démocrate bridé… Qui n’a pas fait dans la demi-mesure puisqu’il l’a fait zigouiller, sans procès, certes, mais également au canon anti-aérien… On a rendu ses restes à sa veuve dans un demi dé à coudre…

Bon, d’accord, on se doute que la grande Jajat est une insatiable gourmande vu qu’elle se met tout le monde à dos, la cochonne, et qu’elle doit certainement apprécier de s’en faire mettre un grand coup dans l’œil de bronze… Mais qu’on dise qu’elle fait du rétropédalage dans sa réforme à propos du latin et du grec… surtout quand on connait les pratiques des grecs qui sont tellement pédés que leurs coiffeurs sont hétéros… Rétropédalage, spécialité hollandouillesque… Dans trois semaines, Jajat met sa réforme au panier… (et la main au panier ?)

Pourtant, on en aurait définitivement bien besoin de cette réforme, quand on voit le niveau de certaines en géographie… Ou alors, elle copie sur son mentor, qui a relu récemment le superbe livre « Zadig et Voltaire » de Frédéric Lefèvre-Utile… Nadine Morano, jamais à court de conneries, a gazouillé que la France devait envoyé plus d’effectifs en Afrique pour venir en aide au Népal… Et SOS Cerveau devrait lui envoyer plus de neurones pour venir en aide au vide sidéral de la boîte crânienne…

Le mentor menteur n’est pas en reste, rassurez-vous, puisqu’après avoir tissé des louanges à la cigüe à la tata des tatas et à la grande Jajat (en hommage à la Grande Jaja de Patrick Font), il se fait taxer de xénophobie par Sapin et Cambadélis l’adipeux, car « c’est une ministre de la Justice qui a une couleur de peau et une ministre de l’Education qui porte un nom ». Je ne veux pas défendre l’Ex, mais dites-moi à quel moment il a dit que la première était une black qui bouffait des bananes et la seconde une bougnoule qui kiffe la merguez ?

En parlant de kiffeuses de merguez, le Festival de Cannes ouvre ses portes, et les starlettes ouvrent les cuisses et la bouche… Le temple de la médiocrité cinématographique renaît de ses cendres et la Croisette va voir défiler pendant près de quinze jours toute une faune bigarrée de mémères emperlouzées façon sapin de Noël version Paco Rabanne, vieux barbons pique-assiette, has-been décatis qui se sont même fait jeter d’un ersatz du remake des Anges de la Téléréalité, has-never been dans la veine des Michael Vendetta ou Cindy Sander, producteurs qui se poudrent le nez comme de vieux marquis précieux de la Renaissance, attachées de presse survoltées et forcément ovaire-bouquées…

Mais que ce serait le Festival de Connes sans Catherine Deneuve qui viendra étrenner son nouveau ravalement de façade, sa carrure de déménageuse est-allemande sous amphèt’ et son dernier film qui quittera l’affiche avant même que la colle ne soit sèche ; Rossy de Palma qui année après année ressemble de plus en plus à un Picasso sans trucage ; Xavier Dolan qui offrira sa trombine de petite tafiole alcolo au regard de « vous n’avez pas vu une bite qui passe » ; Jake Gyllenhaal toujours aussi aspirateur à tapettes hystériques, et Sophie Marceau, encore plus jeune qu’à l’époque de la Boum…

Et le 13 mai 1968, à Paris (imitée par d'autres villes de France), pour doubler l'ordre de grève générale symbolique, une grande manifestation a réuni les étudiants en révolte à d'autres citoyens las du gaullisme aux cris de "Dix ans, ça suffit !". Dernier temps fort de la phase étudiante des événements qui prennent une tournure sociale, la manifestation est la plus importante qu’ait jamais connu la capitale… Et dans le défilé, si tu avances et que je recule…. 

 

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