And finally, Principalty of Shitday, twelve points !..
Et enfin, la Principauté de
la Journée de Merde, douze points !
Ne m’en veuillez pas plus qu’il
n’est strictement nécessaire, parce que sinon, vous seriez tenus pour
responsables de tirer sur une ambulance (et tant pis pour les petits vicieux
qui préfèrent tirer dans les ambulances…), mais j’ai fusionné deux informations
positivement capitales en une seule accroche liminaire…
Il ne vous aura pas échappé
ces effluves européennes à base de dondons dodues qui s’égosillent à vous en
faire saigner les oreilles et fendiller le Pyrex, de crevettes hystériques qui
glapissent sur des rythmes pseudo-actuels, de mises en scènes putassières, de
costumes ringardisants et de litanies de points égrenés dans un anglais au
moins aussi approximatif que le français de Ribéry…
Eh oui ! Le mois de mai
ramène invariablement le Concours Eurovision de la Chanson et son interminable
cortège de bêleuses à crinière, d’invertis balbutiants et d’ovnis
moldo-slovaques qui se font reluire le mole à beurre dans des barates maniées
avec dextérité par des polonaises fortement nichonnées en costume traditionnel…
Le mois de mai ramène
également les pollens, les allergies, les soirées fraîches et les journées
presque chaudes, les auréoles sous les bras et les panards qui marinent dans
les godasses…
Et si besoin était, le mois
de mai ramène aussi les journées de merde, où tout, et quand je dis tout, c’est
l’intégralité la plus complète de la complétude les plus absolue du tout,
semble s’être ligué contre vous pour vous faire passer la pire des journées de
merde que même une semaine en tête à tête avec un hybride au physique de Sim,
QI de Nabila, conversation de Ribéry, voix de Christophe Maé sous hélium vous
paraîtrait la plus idyllique des sinécures…
Associé qui nous fait son
coup de calgon, confrère pas masculin qui a ses ragnagnas, vous vous voyez
Sisyphe avec le gros caillou de vos tracas quotidiens…
Que panard pour débuter la
semaine ! D’autant que le weekend prolongé n’avait pas été des plus pires…
Brocante et chine assez fructueuses, séance ciné dont j’aurai hélas l’occasion
de vous reparler… Tout ça pour se prendre la porte des DàM (les fameux dossiers
à merde) dans la tronche dès le lundi matin… Vraiment trop injuste !
Injuste, la vie l’est
toujours lorsqu’elle vous enlève un être cher et j’ai une pensée émue pour cet
ami qui n’a pu assister au dernier souffle de sa maman malade…Grand, parfois,
il vaut mieux garder une image « vivante » de nos parents… Que cette
nouvelle étoile éclaire longtemps ta route, Jéjé…
Injuste, lorsque la vie
choisit de nous reprendre Patachou (et non pas, comme la contrepèterie célèbre,
chatte à poux), 96 ans aux prunes fripées, figure du paris d’après-guerre et
qui avait fait débuter dans son cabaret pas mal de vedettes confirmées par la
suite par le succès public.
Injuste lorsqu’elle nous ravit
Ben E. King, créateur de l’immortel « Stand by me » à 76 ans… Pour le
coup, on ne pourra plus compter sur lui…
Injuste aussi de nous
laisser Christophe Maé, Vincent Niclo, Vincent Delerm, Zaz et Louane pétants de
santé, et débordants de vitalité pour beugler à un nombre de décibels
décidément trop importants des fadaises écœurantes de platitude…
Injuste de retrouver le
petit Marcus apparemment noyé… Quel amateur ! Il y a trente ans de cela,
le petit Grégory, c’est en anorak, bonnet, et ligoté qu’il faisait ses
longueurs dans la Vologne… Bon, le résultat fut le même mais bon…
Enfin !! Il est niais, le
divin moutard, jouez puddings, résonnez corn-flakes… Alors que Stéphane Bern,
et une bonne partie du Royaume-Uni se faisaient des cheveux blancs depuis plus
de huit jours, Kate nous a dépoté le gluant presqu’aussi vite qu’un Flamby
samedi dernier… Enfin, la gluante, puisque c’est une pisseuse qui a été prénommée
Charlotte Elizabeth Diana… Venir au monde pendant un pont, c’est un hommage
déguisé à Diana ?
Pendant que la pisseuse
anglaise commençait à brailler au moins aussi fort que sa grand-tante Margaret
quand elle se faisait tambouriner par les loufiats de Windsor et quelques
autres gentlemans bien montés, c’est un autre braillard qu’on entendait, hélas,
en France… Neunœil de Montretout gagatait au défilé du premier mai, ce qui a
mis Marine hors d’elle… Devenue toute vert-de-gris, la couleur préférée à la
maison, elle a carrément convoqué le vioque en conseil de discipline et
évidemment, Papy l’a respectueusement envoyée se faire foutre…
Ah, toujours dans la
délicatesse, au FN… Après les péripéties lepéniennes, c’est Bruno Gollnish,
vous savez, celui qui ressemble à un überKommandant de la Gestapo avec un
regard de vieux pervers lubrique, qui attaque avec son quarteron de crânes
rasés l’équipe du Petit Journal… Eh oui, les thèses qui puent et les actes qui
schlinguent encore plus sont toujours là… Et ce n’est pas un détail…
Un détail également, le
témoignage de la sœur de Manuel Valls sur l’enfer de l‘addiction à la drogue… C’est
marrant, quand on le voit, le Pétillant, on pensait à tous les coups que c’est
lui, qui s’avale les rails de coke, avec son air ahuri, son regard halluciné et
ses mirettes qui feraient passer Hannibal Lecter pour une couille molle et
Marifolle Touraine, le lapinou plein phares sous acide pour une sous dotée
oculairement…
De la drogue, les
scénaristes d’Avengers 2 auraient dû en prendre… Parce qu’ils nous ont servi
une soupe tiédasse qui se complaît dans les longueurs et le romantisme à l’américaine…
Deux plombes et demi où quelques scènes d’action entrecoupent des prêchi-prêcha
sirupeux et des longueurs hors sujet. Cela reste divertissant, mais c’est
nettement inférieur au premier… Moins d’humour cinglant et de réparties
vachardes pour Robert Downey Jr, les blondes de services sont toujours aussi
transparentes (merci Chris Evans et Chris Hemsworth de ne pas chercher à avoir
du talent), la romance avortée entre la Veuve Noire et le Géant Vert est à la
limite de l’émétique, et l’on sent bien qu’il a fallu pousser le rôle de Jérémy
Renner pour éviter qu’il n’en soit réduit à la plante verte qui bande (son arc)
pour tirer sans arrêt, tel un Cupidon version Marvel…
Et le 4 mai 1962, Little Eva
se retrouve numéro 1 aux Etats-Unis grâce à son « one hit wonder »,
un titre bébête mais imparable : « The loco-motion ». Ce titre
sera repris un peu partout, notamment en France où il faudra se fader la
version de Sylvie Vartan, et celle plus récente mais pas meilleure d’Emma
Daumas. A ce compte-là, la gentillette reprise de Kylie Minogue ferait figure
de chef d’œuvre… Kylie, twelve points ?
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