« Oh, mein Papa war eine wunderbare Clown
« Oh, mein Papa war eine große Kinstler.
« Hoch auf die Seil, wie war er herrlich anzuschau'n!
« Oh, mein Papa war eine schöne Mann »
Il est parfois des évidences qui vous sautent à la figure avec la violence et la soudaineté du pare-brise lors d’un choc frontal ou d’un pitbull sous-alimenté… On y était passé à côté pendant des mois, des années voire même des lustres (et quelques candélabres) sans y prêter la moindre attention et puis un jour, soudain, cela vous apparaît de la plus lumineuse et transparente des évidences…
Vous vous rendez compte que Marc Lévy est un pisseur de copie qui s’auto-congratule en se pignolant la plume à chaque sortie de ses pavés imbitables… Vous vous rendez compte que vous vous feriez bien voter belle-sœur en levrette dans la camping-car un soir de juillet dans la rade de Saint Berck les Epluchures… Vous réalisez que Cyril Hanouna possède un rire encore plus crispant que Jean-Luc Morandini…
Pour ma part, je ne me suis pas rendu compte que je mourrais d’envie de m’envoyer à califourchon sur la banquette arrière de la 404 break ma belle-suaire qui a un rire de putois à peine comparable à l’enfant légitime d’Hanouna et de Fogiel…
J’ai eu comme une apparition… une révélation… Et puis ma pensée a soudain été… libérée… délivrée… Comme cette connasse de Reine des Neiges qui n’en finit pas de nous les bouter menu avec sa rengaine moisie en comparaison de laquelle les plus ignobles contributions norvégiennes du Concours Eurovision de la Chanson sont des paradigmes de musique suave…
Cette chanson désuète au rythme suranné et aux paroles simplettes, gros succès européen en 1954 et qui fut notamment chanté par Lys Assia, la suissesse gagnante du premier Grand Prix Eurovision en 1956, va comme un gant à notre Marinette nazi-on-heil !
Ces paroles nostalgiques d’une petite fille qui se souvient que son papa était un fantastique clown et soupire en susurrant « oh mon papa » collent parfaitement au contexte actuel pas forcément des plus paternels au Front National…
Vous ne pourrez nier que le grand menhir blond cyclopéen fut, dans son genre, un grand comique politique, comme il en exista peu au vingtième siècle… C’est à croire que les extrêmes font naître les vocations comiques… D’un côté de l’échiquier, Georges Marchais, et ses scandales à répétition qui faisaient se boyauter les téléspectateurs français et transformaient les émissions politiques en barnum drolatique… De l’autre, dans le genre de l’humour noir (carbonisé, vu son appétence particulière pour les fours crématoires allemands), Jean-Marie Le Pen, dit Neunœil de Montretout, qui ne fait pas toujours dans le détail de l’histoire…
Poursuivant le réquisitoire zygomaticismal d’hier, il est flagrant que Marinette tente de repeindre les traces de vert-de-gris de la devanture familiale… Autant vous dire qu’en rouge sang, ça va pas donner une impression d’angélisme…
Question angélisme, on est de gros gâtés en France depuis trois ans… Depuis l’avènement de François Hollandouille, Moi Président niveau Zéro, prince des précipitations, seigneur du trempage de croissant et négus de la boulette, on navigue sur un nuage d’angélisme doucereux, bercés par les promesses irréalistes du premier clown de France…
Trois ans… je sais que ça a paru nettement plus long à beaucoup d’entre vous, mais c’est la vérité brute, incontournable, il va falloir se le fader encore deux ans… Deux ans à se coltiner ses déclarations vaseuses sur des hypothétiques lendemains meilleurs qui comme l’horizon s’éloignent au fur et à mesure qu’on s’en rapproche… Deux ans de regards niais et de sourires trisomiques après ses âneries verbales… Deux ans à passer pour des pimpins aux yeux du reste du monde qui se pisse aux culottes de nous voir diriger par un tel incapable…
Comme le disait si souvent la marionnette de Chirac aux Guignols… Putain, deux ans !
La France est décidément un pays de clowns… Ajoutons un dernier volet au triptyque des augustes du jour, avec l’inénarrable Bobby de Biterre… Le Maire de Béziers, qui réussit depuis son élection à faire parler de sa ville, mais jamais dans le bon sens, a lâché une jolie grenade dégoupillée avec sa liste d’écoliers rangés par religion en fonction de leurs prénoms…
Evidemment, le Pétillant se devait de s’indigner devant cette révélation et il y est allé de son roulement de mirettes en martelant un « honte à Ménard » rempli de trémolos d’indignation feinte… Manu a cru bon de rajouter, comme Monsieur Plus dans les pubs Bahlsen des années 70, « que la République ne faisait aucune distinction entre ses enfants »… Marrant, mais on voit rarement des Farid, des Mamadou ou des Yamamoto aux responsabilités… mis à part le jaune vert, Jean-Vincent, Placé mais jamais gagnant….
Question mémoire courte, Manu bat tous les poissons rouges d’une nageoire, au moins… En 2009, c’était pourtant bien lui qui proposait un projet de loi sur les statistiques ethniques… Mais ça, c’était avant…
Avec la loi sur le renseignement, votée par le Parlement, c’est quasiment les années d’or de la Russie soviétique, tendance KGB à haute dose et micro planqué dans le pot de fleur, qui reviennent toquer à notre porte… Poutine n’oserait même pas le faire… Flamby 1er ose, évidemment…
Ah, comment ne pas terminer sur une note de gaieté et d’optimisme forcené avec la prochaine tenue du Festival de Cannes… Un véritable festival de connes, avec une forte dose de clowns… cinématographiques ceux-là. On aura bien évidemment une pensée émue une larmiche derrière les carreaux fumés pour les chers disparus de l’année, on applaudira au génie transcendantal d’un cinéaste ouzbèque qui inflige un pensum de trois heures quarante six en noir et blanc, non sous-titré, sur le dilemme de paysans partagés sur la culture de la pastèque aztèque en lieu de place de celle des pépins de courge mordorée à favouille sous-glissante…, on s’indignera de la sortie d’un intermittent qui viendra la bite à l’air revendiquer un truc sans importance dont tout le monde se contrebranle, on sniffera des kilomètres de coke pour éponger des piscines de champagne millésimé, et on pourra admirer la toute nouvelle poitrine garantie 100 % plastique de Sabine Azéma, à peine sortie du démoulage…
Et le 6 mai 1964, la deuxième chaîne de la RTF commence la diffusion d’une nouvelle série anglaise, « The Saint », avec Roger Moore. Surnommé « le Saint » en raison de ses initiales, Simon Templar est un détective amateur au charme irrésistible qui traque les criminels à travers le monde. Ténu comme intrigue ? Certes, mais plus épais que les clowneries hollandouillesques…
« Oh, mein Papa war eine große Kinstler.
« Hoch auf die Seil, wie war er herrlich anzuschau'n!
« Oh, mein Papa war eine schöne Mann »
Il est parfois des évidences qui vous sautent à la figure avec la violence et la soudaineté du pare-brise lors d’un choc frontal ou d’un pitbull sous-alimenté… On y était passé à côté pendant des mois, des années voire même des lustres (et quelques candélabres) sans y prêter la moindre attention et puis un jour, soudain, cela vous apparaît de la plus lumineuse et transparente des évidences…
Vous vous rendez compte que Marc Lévy est un pisseur de copie qui s’auto-congratule en se pignolant la plume à chaque sortie de ses pavés imbitables… Vous vous rendez compte que vous vous feriez bien voter belle-sœur en levrette dans la camping-car un soir de juillet dans la rade de Saint Berck les Epluchures… Vous réalisez que Cyril Hanouna possède un rire encore plus crispant que Jean-Luc Morandini…
Pour ma part, je ne me suis pas rendu compte que je mourrais d’envie de m’envoyer à califourchon sur la banquette arrière de la 404 break ma belle-suaire qui a un rire de putois à peine comparable à l’enfant légitime d’Hanouna et de Fogiel…
J’ai eu comme une apparition… une révélation… Et puis ma pensée a soudain été… libérée… délivrée… Comme cette connasse de Reine des Neiges qui n’en finit pas de nous les bouter menu avec sa rengaine moisie en comparaison de laquelle les plus ignobles contributions norvégiennes du Concours Eurovision de la Chanson sont des paradigmes de musique suave…
Cette chanson désuète au rythme suranné et aux paroles simplettes, gros succès européen en 1954 et qui fut notamment chanté par Lys Assia, la suissesse gagnante du premier Grand Prix Eurovision en 1956, va comme un gant à notre Marinette nazi-on-heil !
Ces paroles nostalgiques d’une petite fille qui se souvient que son papa était un fantastique clown et soupire en susurrant « oh mon papa » collent parfaitement au contexte actuel pas forcément des plus paternels au Front National…
Vous ne pourrez nier que le grand menhir blond cyclopéen fut, dans son genre, un grand comique politique, comme il en exista peu au vingtième siècle… C’est à croire que les extrêmes font naître les vocations comiques… D’un côté de l’échiquier, Georges Marchais, et ses scandales à répétition qui faisaient se boyauter les téléspectateurs français et transformaient les émissions politiques en barnum drolatique… De l’autre, dans le genre de l’humour noir (carbonisé, vu son appétence particulière pour les fours crématoires allemands), Jean-Marie Le Pen, dit Neunœil de Montretout, qui ne fait pas toujours dans le détail de l’histoire…
Poursuivant le réquisitoire zygomaticismal d’hier, il est flagrant que Marinette tente de repeindre les traces de vert-de-gris de la devanture familiale… Autant vous dire qu’en rouge sang, ça va pas donner une impression d’angélisme…
Question angélisme, on est de gros gâtés en France depuis trois ans… Depuis l’avènement de François Hollandouille, Moi Président niveau Zéro, prince des précipitations, seigneur du trempage de croissant et négus de la boulette, on navigue sur un nuage d’angélisme doucereux, bercés par les promesses irréalistes du premier clown de France…
Trois ans… je sais que ça a paru nettement plus long à beaucoup d’entre vous, mais c’est la vérité brute, incontournable, il va falloir se le fader encore deux ans… Deux ans à se coltiner ses déclarations vaseuses sur des hypothétiques lendemains meilleurs qui comme l’horizon s’éloignent au fur et à mesure qu’on s’en rapproche… Deux ans de regards niais et de sourires trisomiques après ses âneries verbales… Deux ans à passer pour des pimpins aux yeux du reste du monde qui se pisse aux culottes de nous voir diriger par un tel incapable…
Comme le disait si souvent la marionnette de Chirac aux Guignols… Putain, deux ans !
La France est décidément un pays de clowns… Ajoutons un dernier volet au triptyque des augustes du jour, avec l’inénarrable Bobby de Biterre… Le Maire de Béziers, qui réussit depuis son élection à faire parler de sa ville, mais jamais dans le bon sens, a lâché une jolie grenade dégoupillée avec sa liste d’écoliers rangés par religion en fonction de leurs prénoms…
Evidemment, le Pétillant se devait de s’indigner devant cette révélation et il y est allé de son roulement de mirettes en martelant un « honte à Ménard » rempli de trémolos d’indignation feinte… Manu a cru bon de rajouter, comme Monsieur Plus dans les pubs Bahlsen des années 70, « que la République ne faisait aucune distinction entre ses enfants »… Marrant, mais on voit rarement des Farid, des Mamadou ou des Yamamoto aux responsabilités… mis à part le jaune vert, Jean-Vincent, Placé mais jamais gagnant….
Question mémoire courte, Manu bat tous les poissons rouges d’une nageoire, au moins… En 2009, c’était pourtant bien lui qui proposait un projet de loi sur les statistiques ethniques… Mais ça, c’était avant…
Avec la loi sur le renseignement, votée par le Parlement, c’est quasiment les années d’or de la Russie soviétique, tendance KGB à haute dose et micro planqué dans le pot de fleur, qui reviennent toquer à notre porte… Poutine n’oserait même pas le faire… Flamby 1er ose, évidemment…
Ah, comment ne pas terminer sur une note de gaieté et d’optimisme forcené avec la prochaine tenue du Festival de Cannes… Un véritable festival de connes, avec une forte dose de clowns… cinématographiques ceux-là. On aura bien évidemment une pensée émue une larmiche derrière les carreaux fumés pour les chers disparus de l’année, on applaudira au génie transcendantal d’un cinéaste ouzbèque qui inflige un pensum de trois heures quarante six en noir et blanc, non sous-titré, sur le dilemme de paysans partagés sur la culture de la pastèque aztèque en lieu de place de celle des pépins de courge mordorée à favouille sous-glissante…, on s’indignera de la sortie d’un intermittent qui viendra la bite à l’air revendiquer un truc sans importance dont tout le monde se contrebranle, on sniffera des kilomètres de coke pour éponger des piscines de champagne millésimé, et on pourra admirer la toute nouvelle poitrine garantie 100 % plastique de Sabine Azéma, à peine sortie du démoulage…
Et le 6 mai 1964, la deuxième chaîne de la RTF commence la diffusion d’une nouvelle série anglaise, « The Saint », avec Roger Moore. Surnommé « le Saint » en raison de ses initiales, Simon Templar est un détective amateur au charme irrésistible qui traque les criminels à travers le monde. Ténu comme intrigue ? Certes, mais plus épais que les clowneries hollandouillesques…
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