Brèves du 19 Mai 2015

« J’enfume, j’enfume soir et matin,

« J’enfume, sur mon chemin

« J’enfume, à la tévé, la radio,

« J’enfume les français, je suis une socialo… »

A chaque époque, ses symboles… Nos grands-parents avaient le Fou Chantant (qui était une folle dont on ignore si elle chantait quand son majordome lui dépoussiérait le couloir du rez-de-chaussée) qui a émaillé leur quotidien pas toujours rose de refrains enjoués, parfois zinzins mais toujours d’une qualité que l’on peine de nos jours à retrouver dans les navrantes flatulences musicales de Christophe Maé ou les rototos parigots de la crasseuse Zaz…

Nous avons pour notre plus grand déplaisir la Grande Jajat… Non, rassurez-vous, ce n’est pas une créature issue de la dernière revue de chez Michou, c’est autre chose, c’est au-delà de tout ça… Après le Fou Chantant, la Foldingue Réformante… Connue sous le nom civil de Najat Belkacem épouse Vallaud, la Grande Jajat, son surnom de guerre dans le grand barnum du Pépère’s Lonely Socialos Big Bastringue Band, fait partie du bestiaire étrange des politocards toqués, ceux qui tueraient père, mère, enfants et raton-laveur pour que l’idéal politicien, et leur gloriole personnelle, soit accompli.

Comme la plupart de ses congénères qui chopent un melon démentiel à ne plus passer par des portes trop étroites, la Grande Jajat n’en finit plus de sentir ses chevilles enfler, et ne pouvait faire autrement que de nous bombarder une réforme qui forcément devait porter don nom, rebrodé d’or en lettre gothiques sur des brocards garance et toile de Jouy mordorée et moirée en fond…

Et voila qu’elle nous défèque une réforme typiquement socialiste (c’est-à-dire mal faite, incompréhensible, inapplicable, bordélique et fourre-tout) pour le collège… Une réforme qui fait l’unanimité… L’unanimité contre elle, des parents d’élèves aux professeurs (une caste pourtant largement acquise à la cause socialo) tout en passant par sa famille politique, mis à part quelques clampins qui s’arrachent les hémorroïdes à la lampe à souder en déclarant soutenir cette réforme qui va dans le sens du progrès social…

Cette grosse bouse risque tellement d’exploser en vol façon Challenger que le Pétillant reste inébranlable et affirme qu’il ne reculera pas su la réforme (vu l’avancée du malaise social, s’il reculait pendant qu’il avance, Valls risquerait de finir la semaine en marchant comme Donald Duck). Il promet même que le Décret d’application sera signé le plus rapidement possible pour une entrée en vigueur dès l’année prochaine.

Typiquement de gauche, une démarche pareille ! Les cuisiniers cachent leurs conneries sous de la sauce, les architectes sous du lierre, et les toubibs sous la terre, mais les gauchos eux, les dissimulent sous les décrets et une prétendue urgence… Une fois promulguée, ils viendront la bouche en chemin d’œuf vous expliquer avec des ronds de jambes et des ornements oratoires qu’il serait attentatoire à la liberté fondamentale d’abroger ce qui fait partie de l’attirail législatif français…

Jolie bande d’enculés, va !

En parlant d’attirail législatif français, un membre du Gouvernement va certainement se prendre un soufflon lors du prochain Conseil des Sinistres, puisque François Rebsamen a indiqué que la Loi de 2006 généralisant le CV anonyme dans les entreprises de plus de cinquante employés serait prochainement abrogée… Ça existe un truc pareil ? Quand on nous apprend que nul n’est censé ignorer la Loi, il faudra aussi que vous sachiez (et pour ce faire, c’est au fond du couloir à gauche et merci de passer la balayette après parce que les traces de pneus, merci bien !) qu’on a légiféré sur la meilleure façon de se déplacer de façon autonome, plus longtemps et plus vite dans un milieu aquatique profond standardisé… En gros, comment nager dans une piscine…

On pourrait penser que du temps du Fou Chantant, les cons étaient moins cons, ou en tous cas, moins répandus… Que nenni ! A l’époque, on les ignorait, ou au mieux, on les laissait pérorer en les traitant affectueusement d’idiot du village… Maintenant, on leur offre des créneaux d’expression dans les média, et on les élit aux responsabilités…

Le Maire de Nancy rentre apparemment parfaitement dans cette catégorie, puisqu’il a pris des dispositions sévères pour la prochaine Fête de la Musique : le son sera coupé à partir de 23 heures pour préserver la sécurité… Pas de problème, les voyous rapineront sans le mot, les viandes soules dégueuleront en silence et les gamines se feront violer dans le moelleux cotonneux d’un silence auréolé de la connerie municipale…

Heureusement, cette absence de QI est égaleemnt très bien réparti dans la population française, puique l’UMP se voit attaqué en Justice par la famille Républicain, qui estime que les sbires à l’Ex n’ont aucun droit à adopter ce nouveau nom… Je ne saurais évidemment que conseiller chaleureusement à tous les « Parti-Socialiste », les Messieurs Front-de-Gauche, les familles Modem et la parentèle Les-Verts de se rapprocher de leurs avocats pour diligenter les procédures adéquates…

Personnellement, je me rapprocherai de mon téléviseur ce soir pour la première des trois soirées consacrées à la musique européenne dans tout ce qu’elle a de kitsch et parfois de rébarbatif… Ce soir, on eurovisionne, et on va se fader les seize premiers alcoolats de la soixantième édition du Grand Concours Euromachin de la Chanson…

Une première demi-finale assez fade, où l’on ne sera pas bousculés par le rythme des chansons… De jolies balades bien doucereuses, bien sirupeuses, sans une once d’inventivité… Difficile d’en tirer dix finalistes, mis à part un ou deux titres…

Ce soir, on eurovisionne, et on va battre un nouveau record : celui de la chanson la plus courte jamais entendue au concours depuis 1956. Auparavant détenu quasiment ex-aequo par le Royaume-Uni '57, Monaco '66, le Luxembourg '56 et la Norvège '65, la Finlande va récupérer ce trophée, avec une chanson punk de 1'26'', chantée par le groupe de mongolitos qui risque de faire mal... Dans le même temps, 3'00'' auraient été de la gourmandise...

Et le 19 mai 1974, Ernö Rubik, un sculpteur et professeur d’architecture hongrois, s’intéressant à la géométrie et à l’étude des formes en 3D, invente le Magic Cube, afin d’amener ses étudiants à deviner quel était son mécanisme interne, comment les petits cubes pouvaient tourner suivant trois axes tout en restant solidaires, et ainsi de les faire s'intéresser à la géométrie à 3 dimensions. Remportant le succès en Hongrie, il sera exporté à compter de mai 1980 et connaîtra un succès planétaire sous le nom de Rubik’s Cube… Qui n’a jamais pris une crise avec ce p… n de cube infernal ?