« Ja no entenc per què tot el
món va al revés
« I no volem trobar solucions als
problemes que hi han
« No vulguis ser el que no
ets »
Je me rendis soudain compte
que j’avais une lacune à combler hier soir, au moment de glisser la viande dans
le torchon… Sous l’angle de la citation introductive débutant le commencement
liminaire de ces quelques lignes formulée dans un idiome bizarre et au surplus
eurovisuel, j’imaginais, content de moi et particulièrement aveuglé par l’immensité
de mon talent que rien ne pouvait égaler, peut-être à peine imiter, et encore
(oui, je sais, les fleurs sont en soldes en ce moment…), que je vous les avais
toutes faites…
Oh ! La vilaine
fatuité, la prétention boursouflée de contentement de soi-même festonné ! Que
ne vous avais-je martyrisé les oreilles, tyrannisé les tympans et malmené les
mirettes en serbo-croate, en dialecte viennois voire même en marocain !
Vous sachant fragiles comme
des pâquerettes, enfin, des pâquerettes qui auraient fait du culturisme à
grands coups de anabolisants stéroïdiens, je me résolvais, la mort dans l’âme
et la plume dans l’encrier, de vous ménager et de ne balancer la purée d’entrée
qu’en catalan…
Pour les habitués au
guttural allemand, voire du suisse-allemand, qui n’est en fait qu’une sorte de
néerlandais vocalisé par un éméché, la catalan pourrait ressembler à cette
friture qu’on tirait du transistor lorsqu’on recherchait à toutes vitesse sur
les grandes ondes notre station préférée…
Certes, la Principauté d’Andorre
n’a guère fait d’étincelles à l’Eurovision où elle a participé sans succès
entre 2004 et 2009, sans réussir à passer le cap des demi-finales… Mais ce
serait injuste que de ne pas reconnaître une certaine profondeur à certains de
leurs texte… Attention, baignade sans bouée interdite !
« Je ne comprends pas
pourquoi le monde va à l’envers, et pourquoi on ne veut pas trouver de
solutions aux problèmes, je ne veux pas être ce que tu n’es pas… » Je ne
sais pas ce que les Anonymous, qui chantaient « Salvem el món » en
2007, fument, mais nondediou, c’est de la bonne !
Le monde marche à l’envers,
sur la tête, voire sur nos prés carrés, c’est une évidence particulièrement
lapalissadesque… Et lorsque, par miracle, on n’a pas de problèmes, on s’ingénie
avec un malin plaisir qui confine au sadisme à s’en créer…
Regardez Camille Lacourt, la
grande asperge de la natation qui a remisé le moulebite pour faire profession
de bogosse devant des parterres de minettes hystériques qui ruinent une culotte
en glapissant son prénom en mode suraigu… Il aurait pu sa cantonner à ce rôle
de plante verte en meublant quelques programmes de téléréalité ineptes en
lançant quelques œillades incendiaires à la caméra ou en décochant des sourires
prévendus à des marques de dentifrice triple blancheur à la présentatrice qui
profitera de la coupure pub pour aller s’asseoir sur une aubergine…
Ben non ! Il s’est
rendu compte qu’il avait une voix, qu’elle lui servait à émettre des sons et
depuis, il s’en sert pour débiter des conneries par paquet de douze… Le chlore
des piscines a certainement dû lui attaquer les neurones, parce que
franchement, les saillies de Camillou laissent à désirer… Enfin, ses saillies
verbales… pour les autres, demandez à ses copies de vestiaires, les Gilot,
Leveaux, Manaudou, Stravius…
Trouvant sans doute qu’il n’avait
pas la lumière à tous les étages, Camille Lacourt a allumé Franck Ribéry en
estimant que le Picasso de la pelouse aimerait vivre sa situation de beau gosse…
On n’avait dit pas le physique… Et pis, c’est tellement facile, là…
Le monde tourne mal, certes,
mais heureusement que nous avons Super-Hollande qui fera tout pour le remettre
dans le droit chemin…
Alors que le chômage bat des
records et crève tous les plafonds des analyses les plus pessimistes,
Super-Hollande s’en soucie comme d’une guigne : cela ne changera pas les analyses
du gouvernement. L’entêtement, c’est bien, mais à ce niveau-là, ça se
transforme en autisme à haute dose…
Et les socialos, qui doivent
se faire des perfusions de gaz hilarant concentré, l’affirment comme un seul
homme à l’instar de Jean-Marie Le Guen : le chômage s’inversera, et
Hollande sera notre candidat en 2017… Et la marmotte…
Les têtes d’œuf qui ont
pondu le raisonnement que nous a servi Le Guen mériteraient le Goncourt… Si si
si ! Jugez-en plutôt : la croissance est de retour et donc, l’emploi
reviendra une fois la croissance réinstallée… Mais bien entendu ! Et dans
la foulée, Fillon va tourner un porno gay bareback, Christophe Willem sera
sacré champion du monde de culturisme, Afida Turner recevra le Prix Nobel de
Littérature et la France gagnera l’Eurovision…
Ils nous prendraient pas un
peu pour des tarés, les poids-lourds de la Rue Solférino ?
La même interrogation est
dirigée à l’endroit de la directrice de l’INA qui a voulu nous la faire à l’envers
en balançant des cartouches de notes de frais invraisemblables… Même le patron
de Radio France n’aurait pas osé larguer 40.915 euros de frais de taxi en dix
mois ! Elle doit surkiffer les intérieurs de Citroën BX en skaï gris qui
empestent le cendrier froid, le sapin magique et les chaussettes dégueulasses
du conducteur…
Dégueulasses, certes, mais
certainement pas aussi puantes que les révélations sur le trésor caché de Nonœil
de Montretout… Le cacochyme fachiste aurait planqué en Suisse un modeste magot
d’un coquet montant de deux millions deux d’euros… Mais ce n’est finalement qu’un
détail…
Bon, j’éviterai de vous
entretenir des Molières, qui ont fait pioncer la France entière hier soir sur France
2, avec ce défilé ranci de gens chiants qui se trouvent formidables et qui s’obligent
à une autocongratulation collective aussi contrainte que sonnant faux, le tout
orchestré par un Nicolas Bedos encore plus imbuvable que son père et sa moumoutte,
c’est vous dire le niveau…
Est-ce pour cela que le
royal moutard ne consent toujours pas à quitter le royal utérus ? Faut
dire que si le gniard a hérité des esgourdes de son grand-père, c’est forcément
ça qui coince… Mais prudence, après le démoulage du royal cake, l’autre va sans
doute chanter « libérée, délivrée »…
Et le 28 avril 1945, c’est
une Italie qui est « libérée, délivrée », comme l’annonce ce « Ici
Radio Milan libérée ! », rapide communiqué de Radio Milan annoncaçnt
par la suite la capture et l'exécution par les Volontaires de la liberté de
Benito Mussolini, Clara Petacci et d'autres dignitaires fascistes dans la
localité de Giulino di Mezzegra sur le lac de Côme. Le démocrate italien trouve
ici une mort peu glorieuse, sa dépouille étant ensuite largement outragée… C’est clair, no vulguis ser
el que no ets…
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