mardi 28 avril 2015

Brèves du 28 Avril 2015

« Ja no entenc per què tot el món va al revés
« I no volem trobar solucions als problemes que hi han
« No vulguis ser el que no ets »

Je me rendis soudain compte que j’avais une lacune à combler hier soir, au moment de glisser la viande dans le torchon… Sous l’angle de la citation introductive débutant le commencement liminaire de ces quelques lignes formulée dans un idiome bizarre et au surplus eurovisuel, j’imaginais, content de moi et particulièrement aveuglé par l’immensité de mon talent que rien ne pouvait égaler, peut-être à peine imiter, et encore (oui, je sais, les fleurs sont en soldes en ce moment…), que je vous les avais toutes faites…

Oh ! La vilaine fatuité, la prétention boursouflée de contentement de soi-même festonné ! Que ne vous avais-je martyrisé les oreilles, tyrannisé les tympans et malmené les mirettes en serbo-croate, en dialecte viennois voire même en marocain !

Vous sachant fragiles comme des pâquerettes, enfin, des pâquerettes qui auraient fait du culturisme à grands coups de anabolisants stéroïdiens, je me résolvais, la mort dans l’âme et la plume dans l’encrier, de vous ménager et de ne balancer la purée d’entrée qu’en catalan…

Pour les habitués au guttural allemand, voire du suisse-allemand, qui n’est en fait qu’une sorte de néerlandais vocalisé par un éméché, la catalan pourrait ressembler à cette friture qu’on tirait du transistor lorsqu’on recherchait à toutes vitesse sur les grandes ondes notre station préférée…

Certes, la Principauté d’Andorre n’a guère fait d’étincelles à l’Eurovision où elle a participé sans succès entre 2004 et 2009, sans réussir à passer le cap des demi-finales… Mais ce serait injuste que de ne pas reconnaître une certaine profondeur à certains de leurs texte… Attention, baignade sans bouée interdite !

« Je ne comprends pas pourquoi le monde va à l’envers, et pourquoi on ne veut pas trouver de solutions aux problèmes, je ne veux pas être ce que tu n’es pas… » Je ne sais pas ce que les Anonymous, qui chantaient « Salvem el món » en 2007, fument, mais nondediou, c’est de la bonne !

Le monde marche à l’envers, sur la tête, voire sur nos prés carrés, c’est une évidence particulièrement lapalissadesque… Et lorsque, par miracle, on n’a pas de problèmes, on s’ingénie avec un malin plaisir qui confine au sadisme à s’en créer…

Regardez Camille Lacourt, la grande asperge de la natation qui a remisé le moulebite pour faire profession de bogosse devant des parterres de minettes hystériques qui ruinent une culotte en glapissant son prénom en mode suraigu… Il aurait pu sa cantonner à ce rôle de plante verte en meublant quelques programmes de téléréalité ineptes en lançant quelques œillades incendiaires à la caméra ou en décochant des sourires prévendus à des marques de dentifrice triple blancheur à la présentatrice qui profitera de la coupure pub pour aller s’asseoir sur une aubergine…

Ben non ! Il s’est rendu compte qu’il avait une voix, qu’elle lui servait à émettre des sons et depuis, il s’en sert pour débiter des conneries par paquet de douze… Le chlore des piscines a certainement dû lui attaquer les neurones, parce que franchement, les saillies de Camillou laissent à désirer… Enfin, ses saillies verbales… pour les autres, demandez à ses copies de vestiaires, les Gilot, Leveaux, Manaudou, Stravius…

Trouvant sans doute qu’il n’avait pas la lumière à tous les étages, Camille Lacourt a allumé Franck Ribéry en estimant que le Picasso de la pelouse aimerait vivre sa situation de beau gosse… On n’avait dit pas le physique… Et pis, c’est tellement facile, là…

Le monde tourne mal, certes, mais heureusement que nous avons Super-Hollande qui fera tout pour le remettre dans le droit chemin…

Alors que le chômage bat des records et crève tous les plafonds des analyses les plus pessimistes, Super-Hollande s’en soucie comme d’une guigne : cela ne changera pas les analyses du gouvernement. L’entêtement, c’est bien, mais à ce niveau-là, ça se transforme en autisme à haute dose…

Et les socialos, qui doivent se faire des perfusions de gaz hilarant concentré, l’affirment comme un seul homme à l’instar de Jean-Marie Le Guen : le chômage s’inversera, et Hollande sera notre candidat en 2017… Et la marmotte…

Les têtes d’œuf qui ont pondu le raisonnement que nous a servi Le Guen mériteraient le Goncourt… Si si si ! Jugez-en plutôt : la croissance est de retour et donc, l’emploi reviendra une fois la croissance réinstallée… Mais bien entendu ! Et dans la foulée, Fillon va tourner un porno gay bareback, Christophe Willem sera sacré champion du monde de culturisme, Afida Turner recevra le Prix Nobel de Littérature et la France gagnera l’Eurovision…

Ils nous prendraient pas un peu pour des tarés, les poids-lourds de la Rue Solférino ?

La même interrogation est dirigée à l’endroit de la directrice de l’INA qui a voulu nous la faire à l’envers en balançant des cartouches de notes de frais invraisemblables… Même le patron de Radio France n’aurait pas osé larguer 40.915 euros de frais de taxi en dix mois ! Elle doit surkiffer les intérieurs de Citroën BX en skaï gris qui empestent le cendrier froid, le sapin magique et les chaussettes dégueulasses du conducteur…

Dégueulasses, certes, mais certainement pas aussi puantes que les révélations sur le trésor caché de Nonœil de Montretout… Le cacochyme fachiste aurait planqué en Suisse un modeste magot d’un coquet montant de deux millions deux d’euros… Mais ce n’est finalement qu’un détail…

Bon, j’éviterai de vous entretenir des Molières, qui ont fait pioncer la France entière hier soir sur France 2, avec ce défilé ranci de gens chiants qui se trouvent formidables et qui s’obligent à une autocongratulation collective aussi contrainte que sonnant faux, le tout orchestré par un Nicolas Bedos encore plus imbuvable que son père et sa moumoutte, c’est vous dire le niveau…

Est-ce pour cela que le royal moutard ne consent toujours pas à quitter le royal utérus ? Faut dire que si le gniard a hérité des esgourdes de son grand-père, c’est forcément ça qui coince… Mais prudence, après le démoulage du royal cake, l’autre va sans doute chanter « libérée, délivrée »…

Et le 28 avril 1945, c’est une Italie qui est « libérée, délivrée », comme l’annonce ce « Ici Radio Milan libérée ! », rapide communiqué de Radio Milan annoncaçnt par la suite la capture et l'exécution par les Volontaires de la liberté de Benito Mussolini, Clara Petacci et d'autres dignitaires fascistes dans la localité de Giulino di Mezzegra sur le lac de Côme. Le démocrate italien trouve ici une mort peu glorieuse, sa dépouille étant ensuite largement outragée… C’est clair, no vulguis ser el que no ets…

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