« Viens, viens, c’est
une prière,
« Viens, viens, pas
pour moi mon père,
« Viens, viens, reviens
pour ma mère… »
Le cul est partout ! Il
est désormais impossible d’assister à une émission de télévision sans qu’on
offre à la vue des téléspectateurs des naïades dangereusement dénudées qui agitent
frénétiquement leurs boîtes à lait concentré au gré des sollicitations du maître
de cérémonie ; on ne peut plus écouter une émission de radio sur une
station sérieuse sans qu’une chaudasse préménopausée vous cause avec un
vocabulaire de charretier mâtiné de gynécologue de ses expériences
sexuello-nymphomanes en appelant un chat un chat et une chatte une moule ;
il serait vain de feuilleter d’un doigt distrait et aventureux un magazine en
espérant n’y croiser aucun biceps gonflé, aucun torse de minet huilé et aucun
moulebite aussi gonflé que le biceps…
Même les émissions
politiques s’y sont mises ! Anne Sinclair, qu’on ne pouvait pas taxer d’être
ouvertement cochonne à l’écran, bien que mariée à la bite sur pattes du FMI,
avait lancé la mode en baptisant son émission « Sept sur sept »… Et
il s’en est fallu (j’eusse dit phallus, mais cela aurait été suce-pet) de peu
pour que l’émission dominicale du grand black qui fait mouiller les ménagères
ne s’appelle pas « Sept à huit » mais « cinq à sept »… Un
problème de TVA sans doute… ou de taxe de luxure…
Et je ne vous entretiens même
pas du domaine musical, où là, nous avons un tsunami de cochoncetés, une
déferlante de strings prépubères pas frais et une concentration de salacités
jamais vues au centimètre carré dans les textes… Des sucettes d’Annie à Etienne
à qui l‘on ordonne de bien le tenir, les auteurs se lâchent et tâchent le
papier… pas toujours de l’encre de leurs stylos…
Et quand en plus vous avez
une chanteur qui jouit quand elle chante… On frôle l’interdiction d’antenne et
le carré blanc automatique… A ma connaissance, Marie Laforêt est la seule femme
qui jouit en chantant, j’en veux pour preuve les couinements de chatte
gourmande de son « Viens, viens » qui évoque forcément autre chose
que le retour paternel à la casbah… La seule femme qui jouit en chantant… Alors
que des femmes qui chantent en jouissant… ça doit être plutôt déroutant !
Eh bien, je vous l’avoue, j’ai
failli le faire en plaidant cet après-midi ! Bon, la robe austère de la
justice sous laquelle se cache… je ne vous dis pas, sinon, va y avoir des
jaloux… n’étant pas de bronze, vous n’entendîtes pas sonner le tocsin, mais c’est
fou cette sensation de quasi-orgasme que l’on peut ressentir à plaider ! Ne
serait-ce la crainte de devenir sourd, je m’en serais bien remis une petite
giclée, tiens !
Surtout que l’actualité du
jour n’est pas, mais alors pas du tout orgasmique…
Ça vous filerait la gaule et
coquette à midi que Sarko a encore fait des siennes et qu’il ne contrôle
désormais plus le sphincter de son rectum buccal… L’ex à talonnette aurait
déclaré qu’il comparaît Bayrou au sida, quiconque le touche meurt… Frais,
classe, distingué, d’un raffinement sans bornes… Et pour faire bonne figure, le
nain aurait rajouté qu’il souhaitait Fillon « à terre et sans oxygène »…
Quand je vous disais que le
cul est partout ! Sarko veut un plan sado maso bondage latex cuir et fouet
avec son ancien premier ministre… qui vu la tête de cul qu’il se radine ne doit
pas être le dernier sur les cochonnerie au pieu…
Mais que l’on se rassure,
Raffarin nous assure qu’un « Sarkozy nouveau » est en construction… M’est
avis qu’il y a eu un loupé dans les plans…
Du cul, du cul du cul, et
encore du cul ! Florian Philippot, la jaquette flottante du Front
Nazi-on-heil, annonce une rupture totale et définitive avec Jean-Marie Le Pen…Je
savais la mère Philippot attirée par les mecs, pas par les vieux fachos
cacochymes qui n’en finissent pas de baver leur fiel ranci sur la bavette de l’Hospice
des Vieux Glands Borgnes de Montretout…
Et pour rester dans le ton,
dans le grand genre du lèche-cul bouffi à la mèche graisseuse, Gilbert Collard
indique qu’il serait ravi que Jean-Marie ne soit plus président d’honneur… Lui,
il doit avoir la langue râpeuse tant il lèche d’arrière-trains…
C’est Laetitia qui aurait dû
être contente… On a tiré des coups chez Johnny ! Bon, des coups de feu,
puisque ce sont les seuls qui peuvent être tirés chez l’idole des jeunes… Son garde
du corps aurait canardé la bagnole d’un ami éméché qui l’aurait insulté… Clair
comme un tas de boue ou un discours de Michel Rocard…
Si Matthieu Gallet, le
fringant PDG de Radio France, qu’apparemment l’inculte du ministère veut virer
par tous les moyens, ne broute pas les couilles, les syndicats eux, nous
brouillent l’écoute de France Inter avec leur grève à rallonge… Heureusement, la
playlist de grève a été remplacée par la matinale de Patrick Cohen… Alléluia !
Parce que leur bande magnétique de vomissures musicales de bobos qui se
prennent des critiques dithyrambiques dans Télérama et font un carton… d’invendus
chez les disquaires, merci bien !
Encore une nouvelle qui va
faire un carton pleine… de critiques contre elle, la baisse des allocations
familiales, qui va impacter 505.000 familles, dont la plupart verra ses aides
divisées par quatre… Ah, ça, les feignasses pondeuses de gniards pour vivre
grassement des allocs, ça va leur faire drôle… Si seulement la France pouvait cesser
d’être le pays de l’Eldorado des aides diverses et variées à des personnes qui
n’en ont pas forcément besoin… ça permettrait de mieux aider toutes celles et
ceux qui réellement tirent la langue…
Et pour finir, comme l’on
parle de cul partout à tout moment et dans toutes les positions, je vous
rappelle que le trou de balle est souvent habité par de la merde… Et question
merde, le spécialiste incontesté est notre suédois imbitable, Zlatan
Ibrahimovic, qui pourra se targuer désormais d’être moteur de recherches sur
Internet, aux couleurs de Google… Toutes les recherches sont « zlatanifiées »
nous assure-t-on… Et pour une tête de nœud qui joue dans un pays de merde, le
signal sonore de fin de recherche, ce sera un pet bien gras ?
Et le 8 avril 1967, au Großer
Festsaal der Wiener Hofburg, alors que le Royaume-Uni et son sautillant « Puppet
on a string » remportait sans suspense aucun le Grand Prix Eurovision de
la Chanson, l’Espagne, par la voix puissante de Raphaël, proposait aux
téléspectateurs de parler d’amour avec la chanson « Hablemos del amor »,
Parlons de l’amour… Parler de l’amour, ça peut finir en parlant de cul, ça… oh
oui, « Viens, viens »…
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